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 SYNDROME POST POLIO

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dan
Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
dan


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Date d'inscription : 24/10/2004

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MessageSujet: SYNDROME POST POLIO   SYNDROME POST POLIO EmptyDim 6 Mar - 16:24

Syndrome postpolio – les suites tardives de la polio

La poliomyélite peut entraîner des méningites, encéphalites et différents troubles des fonctions centrales (douleurs, température, respiration, régulation de l’état d’éveil) et dans 2% des cas des paralysies

Les paralysies peuvent apparattre au niveau des nerfs cervicaux (poliomyélite bulbaire: mimique, parole, deglutition), au niveau des racines antérieures de la moëlle épinière (poliomyélite spinale: bras, jambes, ceinture scapulaire, tronc, muscles réspiratoires) ou être combinées (poliomyélite bulbo-spinale: fonction respiratoire combinée). La sensibilité est maintenue.

Près de 30 ans après la forme aiguë de la maladie apparaissent chez un grand nombre de personnes concernées de nouveaux symptômes correspondant au syndrome post-polio (SPP), soit aux suites tardives de la polio, avec pour principaux (nouveaux) symptômes: douleurs, faiblesse musculaire, fatigue et la fatigabilité, troubles de la régulation neuro-végétative, sensibilité à la température, troubles de la fonction respiratoire. Certains symptômes isolés peuvent être considerés en partie comme une suite logique et explicable des paralysies, mais d'autres sont spécifiques au diagnostic du SPP.

• Fatigue et fatigabilité
Les malades évoquent la limite de rendement à laquelle ils sont confrontés, même s'ils désirent la dépasser. Cette limitation est en contradiction avec la personnalité (hyper)active (type A) du poliomyélitique typique. Les personnes concernées sont contraintes de freiner leur style de vie, de réduire leurs activités professionnelles et leurs loisirs, ou alors d'aller au-devant d'une décompensation générale et de leur état de santé. Outre les douleurs et la faiblesse musculaire évoquées, on relève des troubles du métabolisme cortisonique, ainsi que des troubles de la formation reticulaire.

• Faiblesse musculaire
De nombreux malades retrouvent une force clinique appréciable spontanément et/ou grâce à un traitement de physiothérapie active. Les fibres musculaires atrophiées et dénervées sont à nouveau innervées par la germination des motoneurones (10 à 20 fois plus) qui ont pu s'adapter aux exigences physiques. La surcharge durant des années de la musculature atrophiée même par des travaux quotidiens «normaux» entrâme une dégéneration soit lente, insidieuse, soit subite (par poussées). Les malades ne peuvent plus marcher longtemps, tombent souvent, perdent leurs forces par exemple également dans la région scapulaire. La musculature concernant la respiration, la déglutition et la parole peut aussi être affectée, ce qui restreint considerablement les activités physiques.

• Douleurs
Le processus inflammatoire mène à la phase aiguë et aussi à l'atteinte des neurones péripheriques très sensibles, et par voie de conséquence à des douleurs et à une hypersensibilité. La sensation physique se normalise à nouveau. Les nouvelles douleurs s'expliquent en partie logiquement par le déséquilibre musculo-squelettique et la charge asymétrique de la musculature, des ligaments, des articulations et des os, par les suites d'une instabilité osseuse en cas d'ostéoporose accrue ou par compression des racines des nerfs rachidiens ou des nerfs du tunnel carpien.
Une immobilité prononcée et une ostéoporose accrue peuvent conduire à des concretions dans les voies urinaires. Autres causes de douleurs: lésion mécanique des fibres musculaires ("splitting") avec inflammation subséquente, apparition d'oedèmes et d'ischémie par crispation et contracture musculaires et/ou troubles des cellules productrices d'endorphine régulant la douleur. Causes indirectes: de douleurs: uicère d'estomac, douleurs cardio-ischémiques (stress, troubles de la fonction respiratoire, hypertonie), météorisme et constipation (manque d'exercice physique, faiblesse de la paroi abdominale).

• Troubles de regulation de la température
Outre l'insuffisance de l'irrigation sanguine locale en cas d'atrophie musculaire conduisant à une hypothermie, il est fait état d'une sensation de froid généralisée, de frissons et/ou d'une sensation de chaleur s'accompagnant ou non d'une température du corps plus élevée, sans qu'il y ait de cause médicale explicite. Ces troubles également relèvent d'un changement du centre nerveux correspondant et/ou de l'adaptation de la température en raison de la masse musculaire réduite (tremblement musculaire), de l'irrigation restreinte des tissus et en raison d'oedèmes tissulaires ou lymphatiques, tant lorsqu'il fait froid que lorsqu'il fait chaud.

• Troubles de la fonction respiratoire
Les troubles de la fonction respiratoire observés sont tant centraux que musculaires du fait de nouveaux troubles du tronc cérébral mais aussi de l'affaiblissement des voies respiratoires supérieures (contraction!), du diaphragme, de la musculature du thorax et de la paroi abdominale. La respiration se raccourcit, devient plus plate et la nuit, des apnées peuvent se produire. On se trouve alors en présence d'hypoventilation que l'on méconnait et que l'on prend bien souvent durant la journée pour des défaillances mentales et intellectuelles ou de la fatigue pouvant aller jusqu'à l'assoupissement. Souvent aussi, il n'y a pas de dyspnée, étant donne l'absence de sensibilité à l'augmentation de gaz carbonique et au manque d'oxygène. II est important que des examens correspondants soient effectués en vue de traiter ces troubles vitaux.

• Traitement
La thérapie la plus efficace est la prévention pour éviter le surmenage physique et mental des personnes présentant des symptômes tardifs de la poliomyélite qui supportent moins de charges du système végétatif et du système musculaire squélettique. L'adaptation du poste de travail et du style de vie, des aides optimales - qu'il s'a-gisse de moyens auxiliaires téchniques ou d'une assistance humaine et pleine de compréhension - ainsi que le maintien d'activités et, si possible, une gymnastique thérapeutique douce, constructive et fonctionnelle, dosée avec soin, entrent dans ce cadre. Enfin, en cas de troubles de la fonction respiratoire, une aide respiratoire (CPaP, ventilation artificielle permanent, jour et nuit, est indiquée.

Notre état ressemble beaucoup mais à la différence nous ne sommes pas reconnu handicapés mais nous vivons malgré tout le même handicap.. pale
Dan
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