Dr Marc Girard, expert près la Cour d’appel de Versailles (Médicament et recherche biomédicale)"
Catastrophe sanitaire probablement d’une ampleur sans précédent dans notre pays, « l’affaire » de la vaccination contre l’hépatite B se ramène pour l’essentiel à une disproportion caricaturale entre un bénéfice prévisible – infime – et un risque objectivement encouru, et ce malgré une alerte pourtant déclenchée depuis plus d’un an au moment où la campagne a été lancée. Abusés par une estampille « OMS » dont la valeur n’était pourtant pas bien difficile à décrypter pour n’importe quel professionnel au fait des techniques de lobbying pharmaceutique, les responsables français ont affecté de ne pas voir les retombées financières considérables du zèle prophylactique développé par les fabricants (ou leurs experts-maison), tout en s’obstinant à ignorer les risques pourtant notoires d’un changement d’échelle vertigineux (vaccination « universelle ») dans la prescription de produits sur lesquels on avait déjà la notion d’une grave alerte de tolérance.
Techniquement, les défaillances des responsables sanitaires français sont repérables aux principaux niveaux d’évaluation qui dépendent de l’AFSSAPS (cf. 1.1 : Commission d’AMM, Commission de pharmacovigilance, Commission de publicité) ; ils sont non moins patents au niveau de la DGS. Il est également possible de documenter le rôle éminemment dommageable de l’Académie de médecine, qui – notamment en termes d’evidence-based medicine[32] – apparaît de plus en plus comme la véritable plaque tournante de la désinformation en matière de politique vaccinale.[33] Plus récemment, enfin, on constate que même l’ANAES, autorité morale et intellectuelle suprême en matière d’évaluation scientifique n’a pas hésité à s’associer à une mystification grossière (dont le potentiel commercial a été immédiatement salué par la presse financière),[34] au mépris systématique des principes les plus élémentaires (la nécessaire transparence dans les conflits d’intérêts, par exemple) qu’elle a elle-même édictés en matière d’évaluation et de « consensus ».[35],[36]
Quant aux défaillances elles-mêmes, outre un défaut de compétence patent, elles se caractérisent techniquement par des manquements réitérés au principe de prudence, par des négligences et déficiences durables dans la mise en place d’une surveillance même élémentaire, par des falsifications parfaitement objectivables[37] dans le processus de communication scientifique comme dans la publicité, enfin par un manquement grave aux principes de la loi Huriet sur la recherche sans bénéfice individuel direct puisqu’il est attesté par les Communiqués de la Commission que, nonobstant son insuffisance méthodologique désormais avouée, l’enquête « officielle » de pharmacovigilance a bel et bien été conçue – et depuis des années – comme une investigation expérimentale en vue d’appréhender en conditions réelles un profil de tolérance pour l’essentiel négligé au cours de développement puisque, en règle générale, la durée de la surveillance assurée durant les «essais cliniques n’a pas dépassé quatre jours » » » »[38]…
« Par ailleurs, la Commission nationale de pharmacovigilance souhaite que l’enquête officielle reste ouverte, afin d’évaluer la sécurité d’emploi des vaccins anti-hépatite B chez les enfants et les nourrissons (…) »[39]
lien a visiter merci
http://pagesperso.aol.fr/agosgirard
Vaccination hépatite B
Bonjour,
Je me permets de transmettre un message destiné aussi aux victimes du vaccin contre l'hépatite B:
"La publication d’une étude américaine menée sur une base britannique et montrant un triplement du risque relatif de sclérose en plaques après vaccin contre l’hépatite B achève de ruiner l’argument des « experts » selon lequel le souci sur la toxicité de ce vaccin serait une fantaisie franco-française : elle place les prescripteurs et distributeurs de ce vaccin dans un cruel porte-à-faux entre l’injonction qui leur est faite de protéger les plus vulnérables et l’évidence croissante d’une iatrogénie vraiment inhabituelle pour une médication à visée préventive. Au moment où j’écris ces lignes, l’AFSSAPS refuse d’accéder à la demande des associations de victimes que la Commission nationale de pharmacovigilance entende ceux des spécialistes qui se sont le plus sérieusement interrogés sur le rapport bénéfice/risque de ce vaccin, au motif textuel et profond que « la salle est trop petite »… Il est impératif que les professionnels de santé aient accès aux données qui leur permettent de garantir que leurs patients ou clients sollicitant une vaccination pour eux-mêmes ou leurs enfants ont tous eu les moyens du consentement informé. Le site http://pagesperso.aol.fr/agosgirard devrait, au moins en première approximation, leur fournir les principales de ces données.
Je vous invite à en communiquer l’adresse au maximum de professionnels de santé que vous connaissez. La suite dépend de vous, et la mobilisation citoyenne doit être à la hauteur de l’enjeu...
Dr Marc Girard, expert près la Cour d’appel de Versailles (Médicament et recherche biomédicale)"