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 témoignage éprouvant d un soldat

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dan
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dan


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MessageSujet: témoignage éprouvant d un soldat   témoignage éprouvant d un soldat EmptySam 16 Avr - 16:52

mardi, 20 février 2001, 9h59

Ray Bristow, soldat britannique contaminé par l’uranium

«J’ai le cerveau troué, mais l’armée a refusé de me soigner!»

«Avant de mourir, je veux obtenir qu’on interdise ce crime de guerre qu’est l’usage d’armes à uranium appauvri», dit Ray Bristow, soldat britannique contaminé durant la guerre du Golfe. Il sera à Bruxelles le 1er mars (voir ci-contre).

Extrait de l’ouvrage Uranium appauvri, la guerre invisible1


Quelle était votre fonction?

Ray Bristow. Assistant médical dans l’armée anglaise, j’ai travaillé au bloc opératoire d’un hôpital de campagne. A mon retour dans la vie civile, j’ai découvert que j’étais malade, gravement malade. J’ai exploré toutes les pistes pour comprendre la cause. (…) J’ai subi des tests en compagnie de six anciens combattants US qui appartenaient tous à des unités différentes. J’ai été très surpris d’apprendre que j’étais contaminé à l’uranium appauvri.

Quels sont les symptômes de votre maladie?
Ray Bristow. Comme vous le constaterez au cours de notre conversation, je suis obligé de faire des pauses à intervalles réguliers car mon cerveau patine un peu en ce moment. De temps à autre, je dois m’arrêter et reprendre mes esprits. Le cerveau humain ressemble à un ordinateur; quand vous souffrez du syndrome de la guerre du Golfe, c’est comme si on vous avait volé la moitié de votre mémoire vive. (…)

Vous avez été soigné pour quelle maladie?
Ray Bristow. Comme j’ai été exposé au gaz sarin lorsque j’étais dans le Golfe, les médecins militaires m’ont administré un cocktail de médicaments et de vaccins classés secret-défense. J’ai aussi été exposé aux émanations de pétrole en combustion, à différents pesticides si bien que je ne sais pas en fait quelle est la cause réelle de ma maladie (…). Je dois tenir compte de tout ça quand j’essaie de lutter contre les effets de l’uranium appauvri.
Comment avez-vous découvert que vous aviez un problème au cerveau?
Ray Bristow. C’est un médecin civil qui l’a découvert. Aucun médecin militaire n’avait rien trouvé. (…) On m’a ensuite demandé de participer à une autre étude au Centre de recherche médicale de Hammersmith, une sorte de scanner de la tête. (…) J’étais le troisième ancien combattant à se faire examiner et nous attendions tous les résultats avec une impatience compréhensible, mais le médecin a refusé de fournir un rapport à nos médecins personnels. Plus tard, un docteur qui a travaillé sur nos cas m’a appris que les responsables militaires avaient menacé son confrère de licenciement s’il révélait les résultats des scanners. (…)

En Amérique, le docteur Durakovic qui travaillait sur les effets de l’uranium appauvri m’a dit que j’avais un trou dans le lobe gauche de mon cerveau. Je me suis demandé de quels traitements j’avais été privé par le simple fait qu’ils avaient refusé d’identifier ma maladie. Ce refus a pour moi des conséquences matérielles terribles. Il existe un système d’entraide pour les anciens combattants qui ont perdu une jambe ou qui ont été gravement atteints dans leur chair. Si vous êtes une victime recensée dans cette catégorie, on s’occupe de vous. Mais l’administration nie même que je sois malade et me refuse l’accès aux soins et le droit à toucher une pension. Je suis pourtant dans un tel état de fatigue que je peux à peine travailler alors qu’il me faut continuer à nourrir ma famille et lui assurer un toit.
Vous êtes allé en Irak…

Ray Bristow. Ce que j’y ai vu n’est rien d’autre que la dévastation, un équivalent du film La Liste de Schindler. Je viens du milieu médical et j’ai travaillé au bloc opératoire, sur des enfants. J’ai vu des gens mourir, dont des enfants, et cela ne m’a pas particulièrement impressionné. Cela faisait partie de mon travail. Je suis allé à l’hôpital Saddam Hussein de Bagdad, hôpital pour enfants. J’ai visité tous les services, les uns après les autres, pour ne rien voir d’autre que l’horreur. J’ai éclaté en sanglots devant ce spectacle. C’était tellement épouvantable.

Je crois qu’on maintient les sanctions à l’encontre de l’Irak pour deux raisons: d’abord le prix du baril de pétrole, ensuite parce que c’est le moyen de cacher les effets de l’uranium appauvri. Il est évident en effet que les gens boivent de l’eau contaminée. Ils ont donc commis un génocide contre les enfants de cette nation, et il n’y a rien de plus immoral.

Vous parlez de crimes de guerre. C’est une accusation très grave…

Ray Bristow. Les radiations détruisent ce qui vit et l’uranium appauvri s’est infiltré dans la nappe phréatique, les céréales, le bétail, la chaîne alimentaire, etc. (...) C’est de la pure folie et je ne comprends pas que des êtres humains, normaux, civilisés, puissent approuver son utilisation

Qui a perpétré ce crime de guerre, qui l’a commandité, je l’ignore, mais dans le cas des Etats-Unis, la piste remonte aux présidents George Bush et Bill Clinton, et dans celui de l’Angleterre aux premiers ministres John Major et Tony Blair. Ils doivent en accepter la responsabilité à défaut de retrouver les vrais responsables parce qu’il s’agit du crime de guerre le plus terrible qui soit. (Il se tait soudain. Il est extrêmement pâle. Nous restons silencieux pendant une longue minute. Nous sommes inquiets car il semble épuisé, presque hagard.) Je vous avais prévenu. Mon cerveau est de nouveau au point mort. Il y a un blanc. Et puis ça repart…
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