Combien de victimes du vaccin anti-hépatite B
Le Revahb (1), réseau des victimes du vaccin anti-hépatite B recense près de 3 000 personnes qui sont atteintes de scléroses en plaques (SEP), de maladies neurologiques graves ou de différentes pathologies auto-
immunes suite à une vaccination. À ces cas s'ajoutent la grande majorité des victimes de myofasciite à macrophages (MFM), 80 % d'entre elles ayant été vaccinées par un vaccin contre l'hépatite B avec éventuellement en sus un autre vaccin contenant de l'aluminium (tétanos, polio). Si dans les cas de MFM, on dispose d'une explication sur l'une des causes de la maladie, l'aluminium, on ignore actuellement si celui-ci est la cause des autres pathologies recensées : 20% des personnes atteintes de MFM sont aussi atteintes de SEP ou d'une maladie auto-immune qui pourrait être la conséquence à long terme des désordres immunologiques introduits par la persistance de l'aluminium dans le muscle. Mais il est très possible que les maladies dont souffrent les personnes recensées par le Revahb aient été causées par d'autres composants du vaccin, seuls ou en association avec l'aluminium.
> Plus de 400 procédures
En septembre dernier, une Conférence de consensus sur la vaccination contre l'hépatite B dont nous avons dit ici à quel point son organisation avait été partiale (2) a réaffirmé la thèse selon laquelle on ne pouvait prouver l'existence d'un risque fort de SEP après vaccination contre l'hépatite B, mais qu'on ne pouvait exclure un risque faible. Toutefois, une communication de dernière minute a présenté les résultats d'une étude anglaise qui montre un lien statistiquement fort entre le vaccin hépatite B et la SEP. Les résultats ne sont actuellement publiés que sous forme d' " abstract " (résumé). On attend toujours la publication de l'étude complète dans une revue médicale. Y aurait-il des pressions pour retarder cette publication ? En attendant, les victimes continuent à se défendre comme elles peuvent.
Plus de 200 procédures sont engagées devant les tribunaux administratifs, autant devant les juridictions civiles et une vingtaine de plaintes ont été déposées au pénal. Plusieurs plaignants ont eu gain de cause au niveau administratif, mais les procédures civiles et pénales sont toujours en cours. Après le remplacement de son directeur, Lucien Abenhaïm, par William Dab, la Direction générale de la santé continue, elle, d'indemniser les victimes qui ont été vaccinées dans le cadre d'une vaccination obligatoire… Deux poids, deux mesures…
RÉGIS PLUCHET