QUINOLONES...VACCIN DE L HEPATITE B. VACCIN H1N1. ET AUTRES
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dan
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dan


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MessageSujet: SCLEROSE EN PLAQUES   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMar 26 Avr - 23:10

Sclérose en plaque


Maladie due à la destruction de la substance blanche (myéline) qui forme une gaine autour des prolongements (axones) des neurones du système nerveux central. La démyélinisation laisse des cicatrices ou "plaques" qui causent des symptômes variés : baisse de l'acuité visuelle, problèmes moteurs, fourmillements, difficulté d'élocution...


CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Il est difficile de séparer Signes fonctionnels et signes d'examen. Notre plan sépare les différentes sémiologies pour une meilleure compréhension. Notons l'extrême polymorphisme de l'affection.



1) La sémiologie motrice

La marche est très souvent touchée mais de façon très variable d'un patient à l'autre. La fatigabilité ou une instabilité est rapportée par le patient. A l'inspection, la démarche peut être spastique avec fauchage uni- ou bilatéral, ataxique ou ataxo-spasmodique. Une astasie-abasie avec marche à petits pas est possible.

Aux membres supérieurs, ce peut être un déficit moteur, une incoordination des mouvements ou un déficit sensitif. Dans la forme complète, ces déficits réalisent la main inutile d'Oppenheim.


Selon la distribution des lésions, le tableau réalisé est celui d'une monoplégie, d'une paraplégie, d'une hémiplégie respectant la face ou d'une tétraplégie avec atteinte prédominante des membres inférieurs... Une autre forme est celle du grand tremblement cérébelleux généralisé.



L'examen permet de faire la part des différents syndromes en cause:
- Le syndrome pyramidal associe déficit moteur, hyperréflectivité ostéotendineuse, babinski, signe d'Hoffman aux membres supérieurs, abolition du réflexe cutané abdominal, trépidation épileptoïde des pieds, hypertonie spastique en flexion aux membres supérieurs et en extension aux membres inférieurs.

- Le syndrome cérébelleux est marqué par une ataxie locomotrice sans Romberg, une ataxie des membres avec hypermétrie aux épreuves doigt/nez et talon/genou, adiadocinésie (disparition de la faculté d'enchaîner rapidement certains mouvements) et hypotonie.

- Le syndrome cordonal postérieur avec ataxie locomotrice, Romberg positif, ataxie des membres amélioré par le contrôle visuel, déficit de la sensibilité tactile épicritique, de la pallesthésie et de la sensibilité positionnelle, astéréognosie (disparition de la reconnaissance des objets).

- Le syndrome vestibulaire avec vertiges, ataxie locomotrice, Romberg positif, nystagmus.



2) La sémiologie sensitive

Les troubles sensitifs subjectifs sont très fréquents en regard des troubles objectifs.


* Paresthésies dans différents territoires notamment aux membres. Ce peut être une sensation d'eau chaude ou froide coulant sur le membre, ou une sensation d'engainement du membre. Les dysesthésies sont des troubles du sens tactile.

* Les douleurs sont moins habituelles: elles sont la conséquence de la contracture musculaire pyramidale. Ailleurs, il s'agit de douleur autonome telle que la névralgie trigéminale*.La névralgie trigéminale


Elle est très évocatrice de la sclérose en plaque en montrant une douleur trigéminale spontanée ou le plus souvent provoquée par la stimulation d'une zone-gâchette cutanéo-muqueuse dans le territoire du trijumeau.




Les signes d'examen sont:
- Le signe de Lhermitte est une impression de décharge électrique descendante dans la colonne et les membres déclenchée par la flexion antérieure du cou. Ce signe d'examen peut aussi être décrit spontanément par le malade et est très évocateur du diagnostic.

- Les signes d'atteinte de la sensibilité objective sont dans l'ordre d'apparition: la pallesthésie, la sensibilité tactile et la sensibilité positionnelle.



3) Les troubles sphinctériens et sexuels* Ce sont la miction impérieuse et les fuites urinaires d'abord intermittentes pour devenir permanentes. La dysurie avec résidu lui est souvent associée et peut confiner à la rétention avec retentissement sur les voies urinaires hautes.

* La constipation est très fréquente. L'incontinence anale complète est rare et tardive.

* Les troubles sexuels sont fréquents.


4) La névrite optique retro-bulbaire
Elle est souvent inaugurale et quasi-constante au cours de l'évolution. Elle affecte la vision discriminative, diurne et colorée.

* Elle s'installe brutalement en quelques h, est douloureuse et unilatérale, et régresse en quelques jours. Le signe fonctionnel est la baisse de l’acuité visuelle.

* L'examen rapporte un scotome central lors du champ visuel. La dyschromatopsie sur l'axe rouge/vert est objectivée par l'estimation de la vision des couleurs sur les tables d'Ishihara. Ces 2 troubles peuvent être rarement rapportés par le patient. L'examen objectif de l'oeil ne retrouve aucune anomalie d'où l'aphorisme célèbre: "Le patient ne voit rien, l'ophtalmologiste non plus!". L'évolution se fait vers la récupération complète.



5) L'atteinte du tronc cérébrala) L'oculomotricité


La diplopie peut rarement être la manifestation de l'atteinte d'un nerf oculomoteur (VI plus souvent que III).

Beaucoup plus souvent, il s'agit d'une ophtalmoplégie internucléaire, anomalie évocatrice, incomplète et bilatérale, avec diplopie horizontale. L'examen retrouve un nystagmus de l'oeil abducteur et une impossibilité de l'oeil adducteur de franchir la ligne médiane.
Un strabisme, des anomalies pupillaires ou un ptosis sont rarement rencontrés.



b) La névralgie trigéminale

Elle est très évocatrice de la sclérose en plaque en montrant une douleur trigéminale spontanée ou le plus souvent provoquée par la stimulation d'une zone-gâchette cutanéo-muqueuse dans le territoire du trijumeau.



La paralysie faciale et les c) vertiges

Ceux-ci peuvent être périphériques ou centraux avec respect du territoire facial supérieur dans le cas de la paralysie faciale.



+ La dysarthrie

Son déterminisme est la paralysie faciale, le syndrome cérébelleux et un syndrome pseudo-bulbaire.



6) Les troubles mentaux
a) Les troubles thymiques
Ils peuvent être à type d'euphorie paradoxale ou au contraire de troubles dépressifs sévères.



b) Les troubles cognitifs

L'attention, la mémorisation et le dynamisme intellectuel sont fréquemment atteints dans les stades initiaux de la maladie. A la longue, un état démentiel s'installe.



7) Autres manifestations de la sclérose en plaque

a) Importance clinique des signes négatifs

"La sclérose en plaque ne rend ni sourd, ni aveugle". Le respect du système nerveux périphérique est aussi habituel. Certains examens spécialisés sont fréquemment pathologiques contrastant avec la symptomatologie négative.

L'aphasie, l'apraxie et l'épilepsie sont rares par respect habituel du cortex cérébral.



b) L'asthénie physique

Elle est dominante et parfois intense, sans corrélation avec le handicap ou l'état thymique.


c) Les manifestations paroxystiques

De façon caractéristique, ce sont des crises tonico-cloniques survenant le soir au repos et se répétant par intervalles de quelques secondes sur plusieurs heures. Le signe de Lhermitte, la névralgie trigéminale et les autres crises toniques des autres territoires en font aussi partie.



d) L'aggravation clinique sous l'effet de l'hyperthermie ou effet d'Uhthoff

Il peut survenir lors d'un effort physique prolongé et explique la mauvaise tolérance de ces malades aux fortes chaleurs.

Dernière modification de cette fiche : 24/08/2004


Dernière édition par le Lun 2 Mai - 0:07, édité 1 fois
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malika
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MessageSujet: symptomes   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMer 27 Avr - 12:21

dans tous les symptomes sites , j ai au moins la moitie de ce qui est dit :syndrome vestibulaire , scotomes, pertes de forces, fatiguabilite de la jambe , paralysie , reflexes cutanes abollies , syndrome pyramidale, marche avec fauchage, vertige, decharges electrique, fuite urinaire , et dificulte a uriner, memele jet urinaire esttres lent , quand je suis en crise , pertes de memoire et dificulte de cognition , fatigue +++, bref , apres tout ca il continu a dire que je sui a la recherche de benefices secondaires , j ai vraiment la haine pour celui qui a oser ecrire ca , si jamais j ai un diagnostique preci ,je porte plainte contre lui , ; et je le ferais c est sur , j espere y arrive , var c est le parcour du combatant ; et la guerre dure , et j en ai ras la casquette ; mais je ne lacherait pas ; malika
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dan
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dan


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MessageSujet: OUI en le consultant   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMer 27 Avr - 16:42

Je m en suis apercue de par tes docs médicaux que j ai chez moi.....
C est d un ridicule toi vraiment on s est fichue de toi a fond HONTEUX

Mais bon la tu fais ce qu il faut et tu as bien avancé.......

Dan
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malika
Invité




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MessageSujet: DAN   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMer 27 Avr - 22:16

OUI DAN J AI BIEN AVANCE AVEC TON AIDE ? CELLE DE PAT ; LE SOUTIEN DE L ASSO ME DONNE PLUS DE FORCES , IL Y AEU DES MOMENTS OU JE NE VOULAIS PLUS VOIR DE MEDECIN , ET SUBIR SIMPLEMENT ? mAIS TU MASECOUE ET D AUTRE AUSSI ; MAIS ILS SE SONT TELLEMENT BIEN ARRANGE POUR ME FAIRE TAIRE ; QU ILS M ONT LIER PIEDS ET MAINS? SI BIEN QUE JE NE POUVAIS PLUS RIEN FAIRE , TU AS LU MON DOOSIER ?; ET TU LA VU DE TES YEUX LES PHRASE INSULTANTES QUE J AI EU DU MAL A SURMONTER CAR J AI PASSE UN CAP DIFICILEA CE MOMENT , MAIS MAINTENANT J AI DEJA CHANGE DE MEDECIN J AI D AUTRE RENDEZ VOUS ; JE TE SOUHAITE DU COURAGE MALIKA
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dan
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MessageSujet: SEP GENE   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyDim 1 Mai - 22:47

SCLEROSE EN PLAQUES GENETIQUE
L'analyse du génome de nombreuses familles touchées par la sclérose en plaques conforte l'origine multifactorielle de l'affection.

Des facteurs génétiques sont certains ainsi que des facteurs environnementaux (la preuve de cela est dans la répartition géographique de la maladie) .

Du point de vue génétique, les chercheurs ont pu mettre en évidence 19 régions chromosomiques liées à des degrés divers à la maladie, en particulier des régions du chromosome 6 riche en gènes immunorégulateurs qui est une région du complexe majeur d'histocompatibilité.
"Nature" d'août 1996.

Par ailleurs il semblerait qu'une prédisposition génétique HLA A3, B7, et DR2 existe en particulier DRB1 1501;
DRB5 0101, DQB1 0602.
Une infection virale comme le virus Epstein-barr, dont le peptide EBV est lié à l'allèle DRB5 0101, peut déclencher la slérose en plaques chez les individus génétiquement susceptibles( porteurs de ce même allèle) puisque les cellules T , activées par le virus réagissent également contre la myéline du système nerveux central
Les cellules T attaquant à la fois l'ennemi et le propre tissu nerveux de l'hôte.

Voir
Voir :
- SCLEROSE EN PLAQUES
- SCLEROSE EN PLAQUES TRAITEMENT
- SCLEROSE EN PLAQUES DIAGNOSTIC PRECOCE
- SCLEROSE EN PLAQUE CONSEILS PRATIQUES ,
- SCLEROSE EN PLAQUES DEFINITION ,
- SCLEROSE EN PLAQUES : AGENT RESPONSABLE .
- SCLEROSE EN PLAQUES ET CORONAVIRUS
- SCLEROSE EN PLAQUES EVOLUTION
- SCLEROSE EN PLAQUES ET NEVRITE OPTIQUE
- GROUPES TISSULAIRES
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dan
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MessageSujet: Malika voir cette douleur   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyLun 2 Mai - 0:08

c est vraiment celle que j ai souvent je te disais une névralgie du trijumeau lis un peu ds la SEP TU AS
La névralgie trigéminale


Elle est très évocatrice de la sclérose en plaque en montrant une douleur trigéminale spontanée ou le plus souvent provoquée par la stimulation d'une zone-gâchette cutanéo-muqueuse dans le territoire du trijumeau.


Dan[img]SCLEROSE EN PLAQUES 971616ac.th[/img]CLIQUEZ SUR L IMAGE
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dan
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MessageSujet: TEMOIGNAGE D UNE PERSONNE SEP   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMar 24 Mai - 0:05

Martine Frantz : la force de son couple


Le choc du diagnostic


Martine Frantz n'a que 22 ans lorsque le diagnostic de la SEP tombe en 1988.

Les troubles visuels et moteurs qui la tourmentaient depuis environ deux ans révèlent une réalité difficile à accepter.

La SEP est pour Martine une inconnue : elle la découvre seule en se plongeant dans la lecture. Peu de temps après, elle effectue un séjour d'un mois en Allemagne dans un centre spécialisé. Un peu désorientée, elle y découvre des personnes qui sont, pour certaines, lourdement handicapées par la maladie. " Cette expérience m'a aidée à accepter plus vite. J'ai rencontré là-bas une femme très atteinte qui m'a dit : " Martine, tu ne seras jamais comme moi, il faut se battre " ".

De la couture à la bureautique
Couturière de formation, la jeune femme reprend alors des études pour se réorienter vers un métier plus compatible avec la maladie. Elle devient secrétaire et occupe un emploi à mi-temps.

Les poussées se succèdent, durent environ un mois et se traduisent le plus souvent par une diplopie, des difficultés pour marcher et surtout une énorme fatigue. " La fatigue est mon plus grand symptôme. Il y a les deux : physique et intellectuelle ". Mais les séquelles sont peu importantes : Martine récupère correctement, et jusqu'en 1997, elle pratique la gym et le vélo. C'est à cette période que la SEP la contraint à abandonner son emploi et que la jeune femme est placée en invalidité. De longs moments de repos quotidiens deviennent indispensables et la pratique de sports n'est plus possible. Martine doit s'économiser et éprouve des difficultés à marcher en raison d'une atteinte à la jambe droite. Elle continue néanmoins à conduire sa voiture sur de petits trajets, notamment pour se rendre chez ses amis ou à ses deux séances de kiné hebdomadaires.

Une prise en charge satisfaisante
Depuis un an, la maladie est stationnaire. Aujourd'hui traitée par Avonex ® après huit ans sous Imurel ®, Martine a également suivi un traitement assez lourd de six mois par Novantrone ®. Elle est satisfaite de sa prise en charge : " Je suis très bien soignée. Mon neurologue est un bon médecin mais il est aussi très psychologue. Avoir le moral, c'est essentiel avec cette maladie ". Et le moral connaît bien sûr des hauts et des bas. Heureusement, la jeune femme est bien entourée. Amis et mari lui apportent ce que lui refusent peut-être ses parents qui semblent ne pas avoir accepté la réalité du mal qui la touche.

Le couple, un barrage à la maladie
Sa force, c'est Vincent, qu'elle a épousé en 1991. " Il est mon plus grand soutien " confie Martine. Son activité professionnelle lui permet en outre d'être très présent.

Mais, comme toujours avec la SEP, le couple est mis à rude épreuve.

Des décisions difficiles sont prises, comme celle de ne pas avoir d'enfant. Car après trois tentatives qui nécessitaient l'interruption du traitement et qui eurent toutes pour conséquence l'arrivée d'une poussée, le couple a préféré renoncer. Pour autant, alors que de nombreuses unions s'étiolent et ne peuvent faire face aux difficultés, Martine et Vincent affrontent les obstacles et mènent à bien leurs projets.

Ils ont achevé l'an dernier la construction d'une maison adaptée au handicap de la jeune femme. Conseillé par l'APF pour la réalisation des travaux et la recherche de financement, le couple vit aujourd'hui dans une maison de plain-pied, parfaitement accessible, et qui le restera : " Nous avons prévu des portes plus larges, au cas où… ".

Car Martine, qui utilise actuellement une béquille pour ses déplacements à l'extérieur, sait que l'évolution de la maladie pourrait l'amener à utiliser un fauteuil roulant. Une possibilité qui lui fait peur mais qu'elle ne rejette pas en bloc. Il y a peu, lors d'une promenade dans un parc en forêt noire, elle a profité d'un fauteuil mis à disposition pour parcourir quelques kilomètres et retrouver le plaisir d'une balade en amoureux.

Leur prochain projet ? Partir au Canada fêter leur dix ans de mariage.

A n'en pas douter, ils y parviendront.

Yann Beauson




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dan
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MessageSujet: JURISPRUDENCE SEP   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMar 24 Mai - 0:29

JURISPRUDENCE

relative aux cas des personnes qui ont été vaccinées contre l'hépatite B
et qui ensuite, ont développé une SEP

(Philippine PETRANKER, Conseillère Nationale pour l'indemnisation des victimes d'accidents de l'APF, le 25 octobre 2004)

En l'état actuel de notre droit, il convient de distinguer les vaccinations réalisées sur des personnes hors du cadre du travail, des vaccinations réalisées à la demande de l'employeur (ou simplement recommandées par la médecine du travail).

1) Vaccination sans obligation ou recommandation professionnelle

A ce jour, pour les personnes qui se sont fait vacciner hors cadre de leur emploi, toute action en justice tendant à obtenir une indemnisation devant les tribunaux est vouée à l'échec. En effet, à ce jour, le lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B. et le déclenchement de la sclérose en plaque n'est pas reconnu sur le plan scientifique. Or pour aboutir dans une action en indemnisation, et donc engager une responsabilité, il convient de prouver que trois éléments sont réunis :
- un fait générateur de dommage (la vaccination)
- un dommage (les séquelles)
- et enfin et surtout, un lien de causalité direct et certain entre les deux. A ce sujet, le dernier arrêt rendu par la Cour de cassation ( par la 1re chambre civile, 23/09/2003 *) qui casse l'arrêt de la Cour d'appel qui faisait droit à la demande.

--------------------

2) Vaccination avec obligation ou recommandation professionnelle

Pour les accidents de vaccinations (ayant entraîné une SEP) imposées par l'employeur, dans le cadre du travail ou simplement recommandées par la médecine du travail il en va différemment.

Il est possible de faire reconnaître qu'il s'agit d'un accident du travail devant le Tribunal du Contentieux de l'Invalidité après avoir suivi la procédure habituelle de reconnaissance d'accident du travail.

Sachant que si l'affaire devait sur ce point être portée devant les tribunaux, sous réserve que la vaccination ait relativement rapidement fait apparaître des symptômes de la SEP, il est possible de faire reconnaître qu'il s'agit d'un accident du travail (arrêt de la chambre sociale du 2 avril 2003 H. / CPAM).

La chambre sociale de la Cour de cassation, le 2 avril 2003, a en effet donné une nouvelle définition des accidents du travail en abandonnant le critère de soudaineté.

La portée de l'arrêt du 2 avril 2003 est-elle importante ?
Oui puisqu'elle retient une nouvelle définition de l'accident du travail.
La nouvelle définition de l'accident du travail est la suivante : un événement ou une série d'événements survenus à des dates certaines par le fait ou à l'occasion du travail.
Et puis surtout, elle doit pouvoir permettre aux personnes vaccinées dans le cadre ou pour les besoins de leur travail d'être indemnisées lorsqu'elles développent une SEP à la suite de leur vaccination.

La façon dont la vaccination a été réalisée est-elle importante ?
A priori non, car cette jurisprudence peut s'appliquer à des personnes qui ont été vaccinées en dehors des heures de travail, en dehors du lieu du travail et par le médecin personnel de la victime.

Le délai entre la vaccination et l'apparition de la SEP est-il important ?
Dans un des cas jugé par la chambre sociale Cour de cassation du 2 avril 2003, le délai d'apparition des symptômes avait été très bref puisque ceux-ci étaient apparus dans le mois suivant l'injection du vaccin.

Un second cas jugé par un arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du même jour, concernait des faits similaires.

Illustration : Ce second arrêt concerne un veilleur de nuit de l'association " Le foyer d'hébergement l'Oustalado " qui avait subi une vaccination en 1993 " pour les besoins de son activité professionnelle " et qui avait simplement " allégué que les premiers symptômes se sont manifestés peu après les injections vaccinales " et apporté la preuve que l'apparition des symptômes d'une sclérose en plaque avait eu lieu peu après la vaccination en produisant un certificat médical. La qualification en accident du travail a été retenue.

Mise en garde : il se peut que, dans des cas où le délai entre la vaccination et l'apparition des symptômes (ou la pose du diagnostic) est long, la jurisprudence tranche différemment et refuse d'admettre qu'il s'agit d'un accident du travail.

Pourquoi une chambre de la Cour de cassation accepte d'indemniser et l'autre refuse ?
La différence entre la jurisprudence de la chambre civile et de la chambre sociale, s'explique juridiquement, par le fait que cette dernière, pour établir un lien de causalité entre l'accident (la vaccination) et le travail applique une présomption de d'imputabilité de l'article L. 411-1 Code de la sécurité sociale.

Délai de prescription :
S'agissant d'un accident du travail, le délai pour saisir le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale est de deux ans à compter des faits alors que ce délai court :

© soit, du jour de l'accident (la vaccination)

© soit du jour de la clôture de l'enquête réalisée par l'inspection du travail ou encore du jour de la cessation du paiement des indemnités journalières (si IJ il y a lieu).

Mise en garde " juridique " :

toute personne (en l'état actuel de la science) qui lancerait une procédure judiciaire et assignerait le laboratoire fabriquant le vaccin, alors même qu'elle aurait subi la vaccination en raison d'une obligation du fait de la profession, ne pourrait cependant pas aboutir à engager la responsabilité du laboratoire car seule la reconnaissance d'accident du travail est possible.

Illustration : L'arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 23 septembre 2003 illustre la nécessité de se placer sur le bon terrain juridique puisqu'il rejette la demande d'une personne assujettie à l'obligation de vaccination dans le cadre de son travail mais, qui a attaqué le laboratoire Smithkine Beecham sur le fondement de la responsabilité contractuelle et de la responsabilité civile (article 1147 et 1382 du Code civil).

Philippine PETRANKER, Conseillère Nationale pour l'indemnisation des victimes d'accidents de l'APF, le 25 octobre 2004




COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION REVAHB du 16 septembre 2004 APRES LA PUBLICATION DE L'ARTICLE MEDICAL DU Dr. M. HERNAN (Neurology 2004, 63 : 838-842)

Une étude américaine vient d'être publiée dans une revue internationale à propos des liens existant entre la vaccination contre l'Hépatite B et la sclérose en plaques (SEP). Ce sujet, polémique et controversé, est pourtant une réalité quotidienne pour la majorité des adhérents de notre association REVAHB qui regroupe actuellement plus de 2600 personnes qui ont déclaré un effet secondaire grave apparu dans les suites d'une vaccination contre l'Hépatite B.

Cette publication relance le débat puisque, pour la première fois, des résultats très nets (risque multiplié par 3 d'apparition d'une SEP dans la population vaccinée dans les trois années précédentes) viennent conforter le bien-fondé de nos revendications et du combat que nous menons depuis des années sous la bannière de REVAHB (Réseau Vaccin Hépatite B).
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dan
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MessageSujet: Re: SCLEROSE EN PLAQUES   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMar 24 Mai - 0:32

Vaccin contre l'hépatite B et Sclérose en plaques.

Réflexion : Source : APF Pôle Action Nationale pour l'indemnisation des victimes (août 2004). Un arrêt de la Cour de cassation du 2 avril 2003 avait tenu pour acquis le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la SEP en qualifiant d'accident du travail cette vaccination imposée par l'employeur.

Cependant, dans un arrêt du 23 septembre 2003, la Cour de Cassation a refusé de reconnaître la responsabilité du fabriquant du vaccin. Elle exigeait, pour condamner le laboratoire Glaxo-Smithkline que le malade prouve " le dommage, le défaut du produit et le lien de causalité entre le défaut et le dommage ". La Cour retient que le fait que le vaccin soit un possible facteur déclenchant la maladie ne suffit pas à considérer comme certain le lien entre les deux.

Le 25 mai 2004, la Cour de Cassation avait à statuer sur une affaire similaire à celle du 2 avril 2003. Dans cette situation, le médecin du travail avait conseillé à une comptable d'une maison de retraite médicalisée de se faire vacciner contre l'hépatite B. Du fait de son activité qui l'exposait à un risque de contamination par son contact régulier avec les pensionnaires de l'établissement, elle a accepté ce vaccin. Moins d'un mois après la première injection, les premiers symptômes de la sclérose en plaques sont apparus.
La Cour a à nouveau reconnu que la vaccination contre l'hépatite B dans le cadre d'une obligation professionnelle (même s'il ne s'agissait que du conseil du médecin du travail), qui déclenche une SEP est un accident du travail.

On peut donc résumer l'état actuel de la jurisprudence ainsi :

- Si la vaccination résulte d'une obligation professionnelle, dès lors qu'elle est réalisée pendant le temps de travail et sur les lieux du travail, la justice considère que ces éléments constituent un " faisceau d'indices " suffisant pour qualifier un accident du travail,
- Si la vaccination est réalisée en dehors du cadre professionnel (pas d'obligation professionnelle…), la justice refuse encore de reconnaître la responsabilité du fabriquant du vaccin, le laboratoire Glaxo-Smithkline. Dans ce cadre, le " faisceau d'indices " ne suffit pas, il faudrait démontrer scientifiquement et avec certitude, le lien de causalité entre le vaccin et la Sclérose en Plaques.

Dans les 2 cas il serait bien que vous preniez contact avec l'association REVAHB au Téléphone : 01 48 71 80 20 Affaire à Suivre...




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fanfan
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MessageSujet: Re: SCLEROSE EN PLAQUES   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyMar 24 Mai - 7:46

OUI il faut ADHERER au REVAHB, c'est le conseil de Mme FOUCRAS aussi, meme si nous n'avons pas mis un nom sur notre maladie.

Il faut declarer les effets secondaires et la date des vaccinations du vaccin HB

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dan
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MessageSujet: douleur du trijumeau   SCLEROSE EN PLAQUES EmptyLun 30 Mai - 0:26

Présentations de cas

Cas no 1

Une dame de 38 ans, sans antécédents médicaux particuliers, souffre depuis trois semaines environ d’un engourdissement de l’hémiface gauche. Ce problème, apparu subitement, a été précédé par des symptômes semblables à la main gauche. Se présentant chez son dentiste, la patiente précise que ses engourdissements sont superficiels et qu’ils ne sont associés ni à des douleurs faciales, ni à des céphalées. Le questionnaire met en évidence une certaine instabilité à la marche et une sensation de tête légère lors de brusques changements de position, sans vertiges ou troubles d’équilibre francs. Le reste de la revue des systèmes est négatif. La patiente ne présente aucune faiblesse musculaire, aucun symptôme visuel ou otologique, aucune atteinte de son état général. Elle aurait cependant contracté un engourdissement transitoire de la main droite et de la jambe gauche environ deux ans plus tôt. Elle ne prend aucun médicament sur une base régulière et n’a aucune habitude particulière. L’histoire familiale est négative.

L’examen de la cavité buccale révèle une dentition de qualité, sans lésion particulière des muqueuses. La patiente est édentée partiellement des deux maxillaires. L’examen des muqueuses ne montre aucun déficit sensoriel. Le réflexe nauséeux est quelque peu émoussé. La motricité de la langue est bien conservée. L’examen de la tête et du cou confirme la présence d’un engourdissement superficiel de la région supra-orbitraire gauche et d’une partie du territoire innervé par les deuxième et troisième divisions du trijumeau gauche (Ill. 1). Les autres paires crâniennes sont normales. Diverses anomalies sont remarquées sur le plan neurologique : hyporéflexie rotulienne bilatérale, troubles d’équilibre et atteinte de la fonction cérébelleuse.

La résonance magnétique cérébrale confirme la présence de certaines lésions démyélinisantes touchant le tronc cérébral et les hémisphères cérébraux (Ill. 2).

Cas no 2

Une dame de 47 ans consulte son dentiste en raison d’une douleur importante au maxillaire inférieur droit, qui dure depuis quatre jours. La souffrance survient de façon paroxystique et se manifeste sous forme de chocs électriques répétés, qui peuvent être déclenchés par la mastication, le brossage, l’ouverture de la bouche ou le simple effleurement de la joue droite. La douleur, qui ne réveille pas la patiente la nuit, est partiellement contrôlée par la prise de Lenoltec no 1 (300 mg d’acétaminophène, 15 mg de caféine, 8 mg de phosphate de codéine). Le questionnaire révèle que la patiente aurait contracté une paresthésie de la moitié inférieure de l’hémiface droite et de l’hémilangue droite environ six mois auparavant (Ill. 3), qui serait survenue progressivement puis rentrée dans l’ordre deux mois plus tard avec la prise de prednisone. La patiente n’a jamais éprouvé d’autres symptômes neurologiques avant ou après cet épisode de paresthésie. Le questionnaire nous apprend qu’elle aurait fait une paralysie de Bell il y a 17 ans et qu’elle serait allergique à l’aspirine (urticaire). La revue des systèmes est négative. Il n’y a rien à signaler sur le plan des habitudes. La patiente ne prend aucun médicament sur une base régulière. L’histoire familiale est normale.

L’examen de la cavité buccale révèle des muqueuses d’apparence normale. Les chocs électriques de la patiente peuvent cependant être reproduits en étirant la joue droite et en palpant la muqueuse alvéolaire au buccal du quadrant IV. Les dents sont saines, exemptes de caries ou d’obturations défectueuses. Elles ne sont ni mobiles, ni sensibles à la percussion. Le parodonte est normal. L’examen intra-buccal ne présente aucun déficit sensoriel ou moteur. Aucune zone gâchette n’est démontrable à l’examen de la région labio-mentonnière droite. L’examen des paires crâniennes est normal, exception faite d’un nystagmus bilatéral apparaissant lorsque le regard est amené en position extrême. Le reste de l’examen cervico-facial est normal. La radiographie panoramique n’indique aucun changement pathologique.

La résonance magnétique cérébrale confirme la présence de certaines lésions démyélinisantes touchant les régions périventriculaires, le lobe pariétal et occipital, la partie postérieure du bulbe et la jonction de la protubérance et des pédoncules cérébelleux moyens, ce qui explique l’atteinte du trijumeau chez la patiente (Ill. 4). Le diagnostic est donc celui d’un tic douloureux s’inscrivant dans le contexte d’une sclérose en plaques qui s’est tout d’abord manifestée sous forme d’une paresthésie de l’hémiface et de l’hémilangue droites.

Ces deux présentations de cas illustrent le fait que les principaux symptômes de la sclérose en plaques se sont manifestés chez ces patients par une douleur et un engourdissement faciaux et que le dentiste fut le premier professionnel de la santé consulté.

Le dentiste joue donc un rôle important dans la prise en charge de ces malades, se joignant ainsi à l’équipe multidisciplinaire (médecins généralistes, neurologues, psychologues, etc.) versée dans le traitement de la sclérose en plaques.
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