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 ENQUETE AVIGOLFE QUESTIONS BIEN ETAYEES

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dan
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MessageSujet: ENQUETE AVIGOLFE QUESTIONS BIEN ETAYEES   ENQUETE AVIGOLFE QUESTIONS  BIEN ETAYEES EmptySam 27 Mai - 16:18

ENQUÊTE AVIGOLFE

Réalisée par Christine Abdelkrim-Delanne (journaliste) avec la collaboration d'Hervé Desplat

Décembre 2000

(Résumé)

L'enquête AVIGOLFE lancée peu après la création de l' Association, avait pour but de mettre en évidence la réalité ou l' irréalité des problèmes de santé des personnels civils et militaires présents sur le site de la guerre. Elle ne prend en compte que les 140 premiers questionnaires transmis de juillet à octobre 2000.

Multifactoriel et multisystématique, le "syndrome" recouvre des pathologies ou symptômes mis en évidence chez les Vétérans britanniques et américains. L'enquête montre les mêmes pathologies et symptômes chez les personnels militaires et civils français présents dans le Golfe, particulièrement entre le 17 janvier 1991 (opération Bouclier du Désert, offensive aérienne, bombardements intensifs) et le 28 février fin de l'offensive terrestre Tempête du désert) sachant qu'un certain nombre d'unités sont restées sur le terrain, en Irak, en Arabie saoudite ou au Koweït entre août 1990 et mai 1991.

Elle retient les facteurs toxiques généralement admis comme cause possible de "maladies du Golfe" : uranium appauvri, agents toxiques de combat, toxicités chimiques (fumée des puits de pétrole en flammes), pesticides, pyridostigmine et virgyl. Non exhaustive cette enquête n'a que la prétention d'indiquer quelques pistes de réflexion et de recherches et éléments fiables. Elle démontre la nécessité d'un recensement de l'ensemble de la population française civile et militaire présente dans le Golfe et d'études cliniques à partir des personnes.

LE QUESTIONNAIRE PORTE SUR :
L'état civil et la situation militaire au moment de la guerre du Golfe
Les conditions sur le terrain
Les aspects médicaux et pharmaceutiques
Les pathologies ou troubles constatés valablement
La situation par rapport aux commissions de réforme
Témoignages de l'intéressé ou de la famille

Lorsque cela a été possible des rapports médicaux ont accompagné les réponses. A noter la grande difficulté pour les médecins civils d'avoir accès aux dossiers médicaux militaires.

L'âge moyen est de : 26,5 (de 18,5 à 50 ans) en janvier 1991. Les grades représentés, lorsqu'ils sont indiqués, sont :
1ère classe
brigadier chef
brigadier


caporal


sergent


sergent chef


caporal chef


premier maître


quartier maître


major (armée de l'air)


maréchal des logis


médecin chef


8 civils

Toutes les armes sont concernées (Armées de Terre, Forces aériennes, Marine)

LIEUX DE STATIONNEMENT
En Arabie saoudite : Yambu (port d'arrivée), King Kaled Military City ou Cité du Roi Khaled, Rafha (proche de la frontière irakienne), Hafar Al Batin (zone Miramar, Arénas et Olive), base aérienne d'Al Ahsa, Riyad, Djeddah, Najar.
En Irak à partir de l'offensive Tempête du Désert : "route Texas", attaque des positions Rochambeau, Chambord, nettoyage d'Al Salmane fort et aéroport au préalable détruit par les bombardements américains, route Koweït-Bagdad dite "route de la mort", Wadid Al Batin, Bassora.
Koweït City après la libération (déminage et autres activité de nettoyage).
Porte-avions et bâtiments divers
Émirats Arabes Unis

Durant leur séjour, un certain nombre de militaires ont été détachés auprès de différentes unités. Les unités ne s'étant pas toutes trouvées au même endroit en permanence, nous avons tenu compte de cet élément. Une même personne a pu appartenir à plusieurs unités :
BOMAP : 1
CRAP (commandos de reconnaissance et d'action en profondeur) : 2
DIVISION DAGUET
2ème RIMa : 9
3ème RIMa : 13
21 ème RIMa : 4
1er REI: 3
2ème REI : 9
1er RHP : 3
1er REC : 3
4ème Régiment de Dragons : 7
11ème RAMa : 3
6ème REG : 10
9ème RCS : 1
1er RHC : 4
1er RI : 1
3ème RHC : 2
6ème RCS : 7
121ème RT : 1
1er SPAHIS : 18
RICM : 3
RIYAD : 1
Structure sanitaire mobile ou fixe "véhicules de l'avant blindés sanitaires, hopicamp" : 6
MARINE (porte avions Clémenceau, J.Devienne, Loire, du Chayla, Doudard de Lagree) : 8
Base Aérienne d'Al Ahsa (Escadron d'hélicoptères, mécaniciens, techniciens) : 15
Section NBC (protection nucléaire, biologique, chimique) : 1
Etat-Major-PC Daguet : 1
Service d'essence des Armées : 3

Nous avons admis dans l'enquête un jeune casque bleu présent au sud Liban (nombreuses alertes chimiques, Scud irakiens sur Israël) et une coopérante au Qatar (épaisses fumées noires des puits de pétrole en flamme) (lymphome et tumeurs embryonnaires).

Contrairement aux affirmations des autorités militaires françaises les personnels français se sont bien trouvés en présence de leurs collègues américains pendant des périodes allant de "quelques fois "ou" quelques jours" à plus de quatre mois. Sur les 140 réponses, 99 sont positives. 87 disent s'être trouvés en zone de combat.

ALERTES CHIMIQUES

- 101 ont connu des alertes chimiques à partir du 17 janvier (bombardements intensifs alliés) jusqu'à la fin de la guerre (28 février). Fréquence de ces alertes (réponses les plus récurrentes) : plusieurs fois par jour, régulièrement, fréquemment, 2 à 6 fois par jour, quelques fois, vingtaine de fois, 90 à 100 fois, la nuit et le jour, 70 environ, souvent dès les hostilités, plus de trente, souvent.

- Au total des réponses exprimées, 56 ont disposé d'une seule tenue de protection pour toute la période de leur séjour dans le Golfe, 30 en ont eu deux, cinq en ont eu trois, deux n'en ont pas eu (reste sans réponse).

Ils les ont utilisées : souvent, régulièrement, fréquemment, à chaque alerte, en permanence, plusieurs fois par jour et nuit, pratiquement tous les jours.

- 63 personnes ont entendu le déclenchement des appareils de détection chimiques (détalac). Aucun n'est passé en chaîne de décontamination régimentaire. Dans la majorité, les tenues NBC n'ont pas été décontaminées sur le terrain après utilisation.

CONTACT AVEC DES MATÉRIELS OU MUNITIONS IRAKIENS DÉTRUITS OU NON - ORDRE DE DÉTRUIRE DU MATÉRIEL/MUNITIONS IRAKIEN OU AUTRE ?

Les témoignages de militaires de la division Daguet qui ont participé à l'offensive terrestre vers le Fort d'Al Salman concordent et peuvent se résumer ainsi :

- Nous avons traversé des postes avancés à la frontière qui avaient été détruits par nos soins. Nous avions dans nos casiers, deux obus (français) de 155 couleur noir, signe qu'il s'agit d'armes chimiques (!)

- Les positions Irakiennes étaient traitées systématiquement avant notre arrivée par les avions américains A10 qui ne tiraient que des obus de 30mm à l'uranium appauvri - lors de l'attaque le 23.02, les A10 nous appuyaient et nous avons vu plusieurs fois des tirs à 500m devant nous (plusieurs réponses identiques).

=============================

- Passé devant carcasses oui. Vu aucun mort. Vu une explosion à Al Salman, distance environ 60Km, dépôt de munitions (lesquelles nous ne le savons pas) avec missile Milan. Un grand nuage s'est dégagé ensuite.

- Quand nous sommes allés à Koweit-city, nous sommes passés sur le route de Bassora après l'attaque finale des Américains sur les irakiens (route de la mort, bombardement par les avions A10 chargés en uranium appauvri). ( Nombreuses réponses identiques)

- Nous avons vu de nombreux chars et matériels irakiens détruits par les bombardiers de la coalition. Nous sommes montés dessus et les avons touchés.

- Nous avons détruits du matériel irakien et des munitions sans savoir ce que c'était et sans protection.

- Nous avons détruit des bâtiments et des hangars en tirant aux obus de 105 et au canon de 20. Il s'en est suivi une explosion de munitions ennemies non reconnues avec une alerte chimique après l'explosion (1er reg du spahis).

- Destruction de munitions (artillerie et mines) du côté de Jahra (pompier civil Horwell)

- Il y avait beaucoup de feux allumés qui rendaient beaucoup de fumées surtout dans les camps des Américains (palettes, ordures, toiles de tentes, etc...) (6ème rég de commandement et de soutien) - (plusieurs réponses identiques).*

- Au fort d'Al Salman, destruction de T54-T55 irakiens par notre unité (4ème RD-2ème Escadron) - les témoignages de destruction de dépôt de munitions et autres armements irakiens sont très nombreux et précis sur les différents lieux.

- J'ai moi-même en tant que conducteur MPG enseveli le matériel des régiments français qui étaient restés à KKMC (tentes, groupes électrogènes etc.... on creusait un trou et on ensevelissait sur place (6ème REG)

- Oui, le camp où j'ai séjourné en Arabie Saoudite avant le conflit. Des tentes modulables neuves ont été brûlées et du petit matériel. Machines à laver, lits picot, groupes électrogènes etc... enterrés par le Génie (4ème rég. des Dragons) - nombreuses réponses identiques avec précisions.

- ensevelissement d'un camp irakien: tentes, matériel, vêtements, engins, poussés dans des tranchées et ensevelis par des engins Caterpillar et bulldozer du génie militaire.

- On avait ordre de rentrer dans les maisons civils et de casser sans répit à Al Salman.

- Explosion d'un site chimique avec dégagement d'un nuage rose dans le ciel et une heure après on nous a dit de mettre l'ANP (appareil normal de protection) (3ème RIMa) - témoignage avec nuage vert également.

- Je suis souvent passé à côté de chars, de camions citernes, de trous qui étaient en flammes et dégageaient d'épaisses fumées noires que l'on respirait. Il y eut aussi destructions d'armes par l'armée française, grosses explosions avec fumée (35ème RAP détaché avec le 3ème RIMa).

PESTICIDES :

Certains témoignages font état d'épandage de pesticides par des avions américains la nuit. Il semble qu'il y en ait eu davantage à la base aérienne d'Al Ahsa.

AVEZ-VOUS MANIPULE OU UTILISE DES MUNITIONS INHABITUELLES PAR RAPPORT A CELLES UTILISÉES EN MANŒUVRES ?
- Je me souviens avoir manipulé un produit violet avec des gants à Al Salman, produit servant à décontaminer les véhicules (gants et tenues ANP pour manipuler ce produit)
- Des munitions étaient répandues partout (pompier Horwell)
- J'ai manipulé des obus flèches (4ème RD - 2ème escadron)
- Oui (groupe de soutien logistique avant) -
- Oui (4ème Rég. de Dragons)
- Oui (6ème REG)
- Oui, beaucoup (6ème REG)
- Oui (RCS)
- Oui (6ème REG)
- J'en ai transportées (Cellule manutentions groupement de soutien logistique)
- Grenades inhabituelles (1er Spahis) - grenades quadrillées (interdite par la Convention de Genève)
- J'ai remarqué que les obus flèches français utilisés par la cavalerie ressemblent énormément aux obus à l'uranium appauvri utilisés dans les chars américains M1 Abrams.



VACCINS

Nous ne disposons pas de suffisamment d'éléments de réponse vérifiables pour traiter la question des vaccins. Nous n'avons pas reçu les copies de tous les carnets de vaccination et ceux qui sont en notre possession n'indique que les vaccins effectués avant les départs. Pour ce qui concerne la période après le départ, on note souvent la mention "prophylaxie", sans plus de précision. 27 personnes déclarent avoir été vaccinées sur le terrain sans connaître la nature des injections. Il semble que celles stationnées avant l'offensive terrestre, à proximité des unités américaines ont également pu être vaccinées par les médecins américains; les civils détachés auprès de l'armée Saoudienne pour leur maintenance des systèmes français shahine ou autre ont également été vaccinés par les médecins militaires saoudiens, sans savoir contre quoi.

MÉTHODES :

- passage sous un portique

- sous tente sanitaire

- sur le Clemenceau

- à la chaîne, en colonne, au pistolet petit flacon en verre

- (sur le bateau) par service, le médecin se renseignait avant au sujet des différentes allergies ou autres. Il effectuait plusieurs vaccins en même temps, à différents endroits du corps.

- à l'infirmerie d'Al Ahsa, pour faire diffuser le vaccin dans le corps le médecin m'a préconisé de faire des sacs de sables pour la protection du camp.

- Nous étions en colonne et on a été vacciné avec un petit pistolet dans l'épaule (ne sais pas de quoi).

Nature des vaccins selon les soldats ou les carnets (réponses des plus récurrentes)
- Gammaglobulines (souvent plusieurs injections avant et après le départ)
- Méningite
- Méningite A + C
- Prophylaxie
- "On a parlé de fièvre jaune"
- TABDT
- Hépatites B
- "Après vaccin au pistolet ils ont fait un vaccin anti- grippe"
- Vaccins classiques pour départ "opération à l'extérieur"
- Fièvre jaune et autres
- anti-Grippe
- "Peste"

Que vous a-t-on dit à propos des vaccins administrés après le départ :
- 26 ne savent pas ce qu'on leur a injecté
- Que c'était pour la grippe
- On a parlé de fièvre jaune
- pas grand chose...
- contre les maladies contractées dans le désert
- contre la grippe
- vaccination normale pour un départ en outre-mer

Partie du Corps :
- épaules, fesses, bras droit, dos.

PYRIDOSTIGMINE

Nous avons pris soin de vérifier qu'il ne s'agissait pas de tablettes de sel, ni de nivaquine et avons exclu en ce sens plusieurs réponses imprécises.

99 personnes (tous sites et armes confondus) disent avoir absorbé des pilules de pyridostigmine. 25 disent avoir été informées qu'il s'agissait d'un antidote aux gaz neurotoxiques. La plupart en ont eu dès le 17 janvier. Les réponses les plus récurrentes quant à la quantité absorbée sont :
- tous les jours/3 par jour
- avant les alertes chimiques
- pendant l'offensive
- lors de mon arrivée en Arabie Saoudite
- en stationnant dans notre camp dans le désert
- dès les premières heures du conflit le 17/01/91, toutes les huit heures pendant quatre jours au moins
- le 16/01/91 (veille de l'offensive aérienne)
- pendant les 100 heures de l'offensive
- pendant les 3 jours de la guerre en Irak
- quelques jours après mon arrivée pendant 15 à 20 jours (détaché à Al Ahsa)
- dès la 10ème alerte aérienne chimique
- au début du conflit dès les premières alertes missile
- sur le bateau avant l'arrivée
- dès le déclenchement des hostilités
- zone de passage en Irak
- pendant les alertes scud et l'offensive terrestre
- durant le conflit
- avant, pendant l'offensive et pendant 3 jours à notre retour en France
- on a pris des pilules mais rien n'était inscrit sur les tubes, c'était sur ordre du capitaine
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dan
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MessageSujet: SUITE FIN AVIGOLFE   ENQUETE AVIGOLFE QUESTIONS  BIEN ETAYEES EmptySam 27 Mai - 16:19




Combien ? (réponse récurrentes)
- 1 (certainement après je ne me souviens plus)
- 1 (deux réponses)
- toutes les six heures jusqu'au 28 février 91
- 3 par jour
- toutes les huit heures sur ordre
- une fois par jour pendant le repas pendant 1 mois (PEVA - point d'évacuation par voie aérienne)
- une toute les six heures
- 2 médicaments tous les deux jours
- 1 le matin
- tous les jours une fois par jour
- 3x24h durant 3 jours
- pendant toute la période
- 3 fois trois pilules
- deux chaque heure
- 1 ou 2 par jour
- 1 cachet toutes les huit heures
- pendant 1 mois 3 par jour
- environ pendant une semaine toutes les huit heures
- 1 toutes les huit heures pendant 100 heures
- moins de dix
- 6 par jour
- à peu près 50
- on pouvait en avoir tant qu'on voulait, c'était pas difficile

Qui vous a donné l'ordre ? (plusieurs indique le nom de leur supérieur que nous ne rendrons pas public pour l'instant).
- mon chef de groupe (11ème RAMa)
- le capitaine commandant la zone ravitaillement (6ème régiment de soutien)
- un sous-officier nous les a données (6ème REG)
- mon chef de peloton
- le commandement (4ème RD)
- le capitaine (3ème RIMa, 2ème REI, 2ème RIMa)
- le colonel (chef du BOI, 6ème REG)
- le chef de section (4ème RD, 2ème REI)
- l'autorité
- les supérieurs
- mon chef d'unité
- le commandement du site (armée de l'air Al Ahsa)
- annoncé par le message sonore
- mon chef (aviation)
- capitaine (1er RHP)
- les gradés
- le chef de peloton (1er Spahis
- adjudant d'unité (1er Spahis)
- le chef de service qui lui même avait reçu la consigne de ses supérieurs (Al Ahsa)
- commandement du site d'Al Ahsa
- les dirigeants
- sonorisation commandement (Al Ahsa)
- le capitaine commandant de l'escadron
- les supérieurs
- chef de corps
- le chef de section mes supérieurs
- mon supérieur (44 section nbc 17ème RCS)
- le commandement (détaché 5ème puis 3ème RHC 45)
- je ne sais plus mais on nous l'avait donné
- le commandement (9ème RCS 47)
- chef de section et chef de groupe consigne reçue en même temps que perception masque à gaz plus tenue NBC à l'arrivée sur le site d'Al Ahsa

40 disent n'avoir pas reçu l'ordre de les rendre à la fin des opérations.

VIRGYL, ORDINATOR ET AUTRES AMPHÉTAMINES

Virgyl : 20 réponses positives. Principalement dans les unités : Crap, 6ème REG, 1er RPI, 4ème régiment de Dragons, 6ème REG, RCS, 1er Spahis, un appelé de la marine nationale, un chef d'équipe infanterie de marine.


Autres réponses :

notre chef de section a refusé de nous les faire prendre

- oui mais jamais utilisé.

Prise d'Ordinator et autres amphétamines : 10

TROUBLES ET PATHOLOGIES

12 décès + deux depuis juillet, d'autres (suicides notamment) ont été signalés par téléphone par les proches, sans que nous ayons reçu l'enquête en retour.
Problèmes de mémoire : 53
Distraction (suffisamment pour s'en inquiéter ) : 27
Confusion mentale : 22
Troubles de l'équilibre : 41
Étourdissement, malaise : 42
Tétanie/Épilepsie : 20 (dont des hospitalisations en urgence)
Agressivité inhabituelle sans raison : 69
Dépression grave : 47
Diarrhée chronique (pendant plusieurs semaines ou mois) : 39
Grande fatigue permanente : 76
Douleurs musculaires et articulaires : 78
Fatigue musculaire : 49
Perte de tonus musculaire : 53
Picotement ou perte de sensation dans les mains et les pieds : 40
Insomnies : 65
Sommeil agité : 70 (y compris avec crise de violence)
Tremblements des membres : 20
Impuissance sexuelle ou perte de libido : 12
Sperme brûlant la partenaire : 21
Migraine : 61 dont plusieurs ont un traitement depuis leur retour
Perte massive de dents : 22
Perte ou prise rapide de poids : 23 (peut aller jusqu'à 20 Kg)
Problèmes cutanés : 49 (dont plusieurs cas sont inexpliqués par les médecins)
Problèmes ou maladies respiratoires graves : 21 (dont des taches sur les poumons, des étouffements, des "tuberculoses" dès le retour (dont 1 a été opéré dès juin 1991), toux sèches chronique, embolie pulmonaire).
Anomalie sanguine : 10 (la grande majorité n'a jamais fait de bilan sanguin ou analyse précise)
Problème de thyroïde : 6 (avec intervention chirurgicale)
Problème cérébraux : 12 (oedèmes, lésions, dégénérescence cellulaires, etc...). (Nous avons connaissance par ailleurs deux cas de comas sur le terrain suivis de décès ou de paralysie totale)

Malformation congénitale : 6 enfants nés après la guerre du Golfe (dont 1 cas nécessitant une IVG, une maladie cutanée dès la naissance non expliquée, une amyotrophie spinale - spina bifida - malformation cardiaque).

Fausses couches après le Golfe : 4 dont un cas enregistré 15 fausses couches après le Golfe.

Cancer - Tumeur : 11 (2 adhérents sont décédés, 3 sont hospitalisés dont un état grave) dont syndrome de hodgkin, ganglions, lymphomes, cancer des testicules, cranyopharyngiome, cortiocosurénalome, cancer de la tyroïde.

Autres troubles ou problèmes souvent cités : calcification osseuse nécessitant des interventions chirurgicales - problèmes gastriques, bouffées de chaleur - sueurs froides - perte visuelle quasi totale peu après le retour - vomissement, tremblements (allant jusqu'à ne pas pouvoir travailler), problèmes d'élocution, d'ouie, d'odorat.

Nous espérons que ces données, bien qu'imparfaites, inciteront les autorités à lancer une véritable recherche et à mettre en place des protocoles d'examens approfondies et des actions de dépistage auprès des victimes du Golfe.

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