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 Les obstacles du vaccin antisida

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dan
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dan


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MessageSujet: Les obstacles du vaccin antisida   Les obstacles du vaccin antisida EmptyLun 14 Nov - 22:51

Les obstacles du vaccin antisida (QuotMed 03 10 2005)
lundi 3 octobre 2005.

Sept embûches recensées par Robert Gallo

Dans un « point de vue » publié par le « Lancet », Robert Gallo fait le bilan de deux décennies de recherche visant à la mise au point d’un vaccin contre le sida. Le chercheur dresse une liste des obstacles scientifiques majeurs qui doivent encore être contournés avant qu’il soit possible de crier victoire.

« IL NE s’agit pas de renoncer au vaccin contre le VIH mais de modifier la manière dont est conduit son développement. Les recherches sur ce vaccin doivent clairement faire abstraction des stratégies empiriques et s’appuyer exclusivement sur des approches rationnelles fondées sur une solide connaissance de la biologie du VIH. Mon opinion est que, après des années d’errance, nous ne faisons que commencer à emprunter cette voie. Il importe de renoncer à l’emphase qui a entravé la résolution des questions scientifiques dans ce domaine. » Pour Robert Gallo, s’il ne ne fait aucun doute que le chemin vers un vaccin contre le sida est encore long et pavé d’embûches, le voyage vaut vraiment la peine. Pour faciliter la route des nombreux chercheurs engagés dans cette voie, il dresse la liste des différents obstacles qu’il faudra contourner en chemin.

Virus tués ou inactivés. Le premier de ces obstacles concerne le design global du vaccin : la stratégie générale la plus efficace pour la mise au point de vaccins consiste en l’utilisation d’agents pathogènes vivants atténués. Mais pour des raisons de sécurité évidentes, cette stratégie ne peut être appliquée au cas du VIH. De même, l’utilisation de virus tués ou inactivés paraît trop risquée, car il est impossible d’exclure que certaines particules présentes dans le vaccin aient échappé à l’inactivation. C’est pourquoi le vaccin contre le VIH doit obligatoirement être un vaccin à virions fragmentés, se fondant sur l’utilisation d’une ou de plusieurs protéines virales immunogènes (ou des gènes codant pour ces protéines virales dans le cas d’un vaccin à ADN) délivrées grâce à un vecteur dont la nature reste à définir. Nos connaissances sur les vaccins à virions fragmentés sont certes encore balbutiantes. Mais, selon Robert Gallo, cette approche est sans aucun doute la plus prometteuse. Le deuxième obstacle au développement d’un vaccin contre le sida concerne la disponibilité de bons modèles d’étude. Le seul modèle animal satisfaisant est l’infection du singe par le virus simien SIV. Ce modèle pose deux problèmes : les singes sont des animaux de laboratoire coûteux et difficiles à obtenir ; il n’est pas certain que les données obtenues chez le singe soient transposables à l’homme. Cependant, les similitudes génétiques et biologiques partagées par le VIH et le SIV d’une part, et par l’homme et le singe d’autre part, suggèrent qu’il est possible d’extrapoler les résultats obtenus chez le singe pour les appliquer à l’homme.

Les mécanismes de défense immunitaire. Le troisième problème auquel les chercheurs doivent faire face est lié au manque actuel de connaissances sur les mécanismes de défense immunitaire qui permettent et suffisent à protéger l’organisme humain de l’infection par le VIH. Les travaux menés chez le singe et l’étude des humains naturellement résistants au virus apportent certaines données, mais ils n’ont pas encore permis de définir avec certitude la nature des réponses immunitaires que le vaccin devra susciter. La quatrième difficulté recensée par Robert Gallo est celle qui, jusqu’ici, a posé le plus gros problème conceptuel aux chercheurs : la très grande variabilité génétique des souches de VIH et leur forte propension à muter. Cet obstacle serait cependant surmontable puisque, en définitive, il semble exister des régions du génome viral extrêmement conservées (ces régions seraient nécessaires à la réplication du VIH). Le cinquième obstacle, le plus important pour Robert Gallo, est lié à la biologie du VIH. C’est un rétrovirus qui, par définition, s’intègre dans le génome des cellules qu’il infecte. Le VIH a ainsi la capacité de s’établir à vie dans l’organisme infecté. Pour prévenir la maladie, il est donc nécessaire d’agir assez rapidement et d’empêcher l’intégration du génome viral. Pour atteindre cet objectif, les chercheurs ont tenté diverses stratégies d’immunisation stérilisantes, des stratégies se fondant sur la réponse humorale qui visent à détruire le virus avant son entrée dans les cellules. Ces stratégies ont toutes échoué, notamment parce qu’elles utilisaient des anticorps ciblant des régions trop variables de la particule virale.

Renforcer les réponses cellulaires. Le sixième problème est lié à l’obstacle précédent : si les stratégies vaccinales se fondant sur des réponses immunes humorales ne fonctionnent définitivement pas, il sera nécessaire de trouver une méthode pour renforcer les réponses liées à l’immunité cellulaire. La mise en route d’une réponse médiée par des cellules mémoire est en effet bien trop lente pour pouvoir intervenir avant l’intégration du génome viral dans les cellules de l’hôte. Le septième et dernier obstacle est lié à la capacité du virus à réprimer l’activité du système immunitaire de l’hôte. Cette propriété est liée à l’activité de la protéine virale Tat. C’est pourquoi Robert Gallo suggère que les vaccins à virions fragmentés soient conçus de manière à cibler, entre autres régions, celles qui régissent l’activité de Tat. Ainsi, même si certaines particules virales arrivent à s’intégrer dans les cellules de l’hôte, elles n’auront pas la possibilité d’entraver l’activité de son système immunitaire.

Élodie BIET
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