dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: behcet association Ven 19 Aoû - 21:52 | |
| association.espoir notre but d'aider les enfants et les adultes atteints de maladies de BEHCET dite orpheline aider à la recherche medicale. http://orphanet.infobiogen.fr/associations/ESPOIR tu pourrais les appeler pour citer tes symptomes.. Dan | |
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dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: Hachulla au CHR DE LILLE Ven 19 Aoû - 22:14 | |
| 1- LA MALADIE - Description clinique - Traitements - Bibliographie 2- LA RECHERCHE - Comité scientifique
Maladie de Behçet
Auteur : Docteur Isabelle Kone-Paut Editeur scientifique : Professeur Loïc Guillevin
Date de création : mars 2000
Nom de la maladie et synonymes Maladie de Behçet, Syndrome de Behçet, Syndrome d’Adamantiades Behçet
Maladies exclues Maladie de Crohn, Maladie périodique (Fièvre méditerranéenne familiale), Syndrome hyper IgD, Syndrome de Marshall
Définition / Critères diagnostiques La maladie de Behçet est une vascularite multisystémique d’origine inconnue. Elle se manifeste essentiellement par des signes muqueux (aphtes buccaux, aphtes génitaux) et cutanés (folliculite nécrotique, érythème noueux) ainsi que par des manifestations systémiques notamment oculaires (uvéite, vascularite rétinienne), neurologiques (encéphalomyélite, méningite, hypertension intracrânienne) et vasculaires (thromboses, anévrysmes). Sa définition repose sur des critères cliniques, en l’absence de signe spécifique permettant de la reconnaître.
Critères de la maladie de Behçet [Lancet 1990]
- Critère majeur : Aphtose buccale survenue au moins à 3 reprises et observée par un clinicien - Autres critères : 1. Aphtose génitale 2. Uvéite ou vascularite rétinienne 3. Erythème noueux, rash pustuleux ou folliculite nécrotique 4. Hypersensibilité aux points de piqûre (objectivé par un pathergy test avec solution saline, lu à 48 heures)
Le diagnostic est porté si le critère majeur est associé à au moins 2 autres critères.
Commentaires sur le diagnostic différentiel Le diagnostic différentiel est délicat et se discute en fonction de la présentation initiale de la maladie de Behçet (MB). Ainsi les syndromes périodiques sont évoqués devant des accès fébriles récurrents associés à des douleurs abdominales. Un tableau d’uvéoméningite avec œdème papillaire peut faire discuter une neurosarcoïdose ou un lupus érythémateux disséminé. L’association d’aphtes buccaux avec signes articulaires, érythème noueux et colite inflammatoire peut orienter vers une maladie de Crohn.
Prévalence La MB est observée dans tous les pays mais elle est particulièrement fréquente dans certaines régions du globe : Japon, Moyen–Orient, pourtour de la Méditerranée. Sa prévalence est de 1.35/10 000 au Japon, 1.67/10 000 en Iran et de 2/10 000 en Arabie Saoudite. Elle varie entre 8 et 37/10 000 en Turquie en fonction des régions. En Europe la prévalence la plus élevée se situe en Italie : 2.5/100 000. L’âge habituel de début de la maladie se situe autour de 30 ans mais il existe aussi des cas pédiatriques (complétés avant l’âge de 16 ans). Une nette prédominance masculine est observée dans les pays du Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Description clinique
Les aphtes Ils sont quasiment constants au cours de l’évolution de la MB dont ils constituent le premier signe dans la majorité des cas. Au niveau de la bouche, ils peuvent être uniques ou multiples et sont parfois regroupés en bouquet prenant alors un aspect de miliaire « punctiforme » ou « herpétiforme ».
Ils apparaissent sur la langue, le palais, l’intérieur des joues, le pharynx ou les lèvres. Ils sont souvent très douloureux et leur évolution est assez longue. Ils sont parfois très invalidants ; peuvent s’y associer une altération de l’état général et des poussées fébriles. Les aphtes peuvent siéger également au niveau des parties génitales (50-80% des cas) de l’homme : verge, scrotum et de la femme : lèvres, vagin, col de l’utérus, plus rarement au niveau de l’anus. Sans être suffisante pour le diagnostic, la présence d’une aphtose bipolaire est très évocatrice de MB. La peau Les signes les plus caractéristiques sont la folliculite qui se situe essentiellement au niveau des membres du tronc et des fesses, et l’érythème noueux qui forme des nodules douloureux de couleur rouge sombre au niveau des jambes sur le trajet des veines. Certains malades ont une réaction importante de la peau lors des piqûres avec formation de petites vésicules ou de pustules ou lors d’une injection intradermique de solution saline (phénomène de pathergy). Les articulations Les arthralgies sont fréquentes (60%) lors des poussées : genoux, chevilles, poignets. Parfois il se produit de véritables arthrites. Certains malades ont des atteintes du rachis et des articulations sacro-iliaques.
L’œil C’est une des cibles principales de la maladie qui peut conduire à la cécité. La fréquence de l’atteinte oculaire varie de 50 à 80% en fonction des séries et de l’âge des patients. L’inflammation se traduit par une vision floue avec baisse de l’acuité visuelle. Elle peut toucher les chambres antérieures et postérieures de l’œil (uvéite) ainsi que la rétine (vascularite rétinienne). Les autres manifestations : œdème papillaire, papillite, névrite optique rétrobulbaire découlent directement de la vascularite cérébrale.
Le système nerveux L’atteinte neurologique (Neuro-BD) se traduit par une encéphalomyélite incluant des signes déficitaires divers en fonction de la localisation des lésions : syndrome cérébelleux, syndrome vestibulaire, crises comitiales, hémiparésie ou paraparésie. Le Neuro-BD comporte aussi une hypertension intracrânienne « bénigne » et une méningite aseptique. La fréquence de l’atteinte neurologique varie entre 5 et 30% des cas en fonction du pays de résidence et du mode de recrutement des patients. Son pronostic est particulièrement grave au plan fonctionnel avec risque de voir s’installer des handicaps définitifs comprenant une encéphalopathie, un syndrome pseudo-bulbaire ou une démence avec perte d’autonomie.
Le tube digestif Les douleurs abdominales à type de colique sont fréquentes en particulier chez l’enfant (50% des cas). Elles évoluent ou non dans un contexte de fièvre. Elles peuvent s’accompagner d’une diarrhée glaireuse ou glairo sanglante. Les lésions aphtoïdes et/ou ulcéreuses peuvent toucher tout le tube digestif mais atteignent préférentiellement le coecum et le colon ascendant. De graves complications peuvent survenir : hémorragies, perforations.
Les gros vaisseaux L’atteinte des veines (10-40%) se traduit essentiellement par des thromboses touchant le plus souvent les territoires fémoro-illiaques, caves supérieurs, caves inférieurs et cérébraux. De rares cas de syndrome de Budd-Chiari sont décrits dans la littérature secondairement à la thrombose des veines sus-hépatiques. Heureusement très rares (<5% des cas), les atteintes artérielles touchent de très gros vaisseaux comme l’aorte ou les vaisseaux pulmonaires avec formation d’anévrisme avec risque de rupture.
Divers D’autres organes sont beaucoup plus rarement touchés ; ce sont les muscles (myosite avec douleurs ressemblant à des courbatures), l’appareil urinaire : uréthrite, orchite, le parenchyme rénal (insuffisance rénale) et le cœur (péricardite, myocardite). La survenue d’une amylose secondaire a été signalée chez des patients originaires du Moyen Orient.
Evolution La maladie évolue par poussées imprévisibles, la sévérité des atteintes étant très variable d’une poussée à l’autre et d’un malade à l’autre. Elle a tendance à « s’éteindre » progressivement avec l’âge. La mortalité est relativement faible (environ 5% et essentiellement liée aux accidents vasculaires). Les handicaps sont liés à l’inflammation oculaire et à l’atteinte neurologique. Les grossesses sont possibles mais doivent se faire sous surveillance stricte en relation avec le médecin traitant et l’obstétricien de manière à adapter les traitements indispensables pendant la grossesse.
Traitements
La colchicine : Elle est prescrite par la quasi totalité des médecins dès le diagnostic de MB. Sa posologie varie entre 0,5 et 2mg par jour en fonction du poids et de l’âge du patient. Elle prévient les poussées de fièvre, les atteintes oculaires et une complication rénale rare mais grave : l’amylose. Elle est aussi efficace pour traiter l’érythème noueux.
Les anti-inflammatoires : Ils sont nombreux sur le marché (Naproxène®, Diclofénac®, Ibuprofène®.) et sont utilisés pour traiter les manifestations articulaires.
La thalidomide (Hors AMM, ATU Nominative) : C’est un médicament qui a été retiré du commerce il y a plusieurs années car il était toxique pour le fœtus. Il peut être utilisé avec succès et seulement dans certaines conditions pour traiter les aphtoses rebelles de la MB. Les doses recommandées sont faibles, environ 50mg/j 3 jours sur 7. Ses effets secondaires principaux sont neurologiques (neuropathie périphérique) et tératogènes (contraception efficace sous traitement).
Les corticoïdes (prednisone, prednisolone) sont utilisés dès qu’il se produit une complication grave (notamment oculaire ou neurologique), en première intention car ils sont très rapidement efficaces par voie orale (à la dose moyenne de 60 mg/m2) ou intraveineuse (bolus de méthylprednisolone 1g/m2).
Autres traitements immunosuppresseurs : Ils comprennent divers médicaments pour lesquels ils n’existe encore aucune AMM pour la MB. L’azathioprine : est prescrite à la dose moyenne de 2,5 mg/kg /jour et sert essentiellement d’épargne du traitement par corticoïdes. Elle constitue un traitement de deuxième intention intéressant pour traiter l’atteinte neurologique et parfois l’atteinte oculaire. Sa tolérance est bonne. La toxicité est essentiellement hématologique avec baisse des lymphocytes totaux. La ciclosporine : elle est prescrite à des doses moyennes de 5mg/kg/j, toujours en deuxième intention. Elle a été utilisée avec une certaine efficacité pour traiter les atteintes oculaires et digestives rebelles. Sa tolérance est relativement bonne. Les effets secondaires : hyperpilosité, tremblement, hypertrophie gingivale, céphalées, imposent rarement l’arrêt du traitement. Sa toxicité est essentiellement rénale. Une surveillance régulière de la tension artérielle et de la fonction rénale est indispensable pendant toute la durée du traitement. Une vigilance particulière doit être portée vis-à-vis des associations médicamenteuses. Cyclophosphamide, chloraminophène, Interféron, Plasmaphérèses : Ils ne sont utilisés qu’en cas d’atteinte d’organe très sévère et rebelle aux autres thérapeutiques.
Anticoagulants : Ils sont nécessaires pour traiter les thromboses aiguës et pour prévenir leur récidive (Héparine, anti-vitamine K).
Les indications des traitements demandent une bonne expérience de la maladie. Leur arrêt intempestif peut être source de complications graves.
Biologie Elle n’a que peu d’intérêt pour faire le diagnostic de la MB. Un syndrome inflammatoire très variable d’un malade à l’autre peut être observé : hyperleucocytose avec polynucléose, accélération de la vitesse de sédimentation, élévation des immunoglobulines totales avec fréquemment une élévation marquée des IgA.
Génétique La composante génétique de la MB reste à élucider et plus particulièrement l’identification du ou des gènes impliqués dans sa survenue. S’il existe des cas familiaux, aucun modèle d’hérédité ne peut encore être définitivement admis. Des associations avec le système HLA ont été décrites : L’antigène HLA B51 s’associe à la MB dans environ 60% des cas méditerranéens et japonais. L’allèle 6 du gène MICA semble également fortement lié à la MB. Il n’ya donc aucun diagnostic génétique ni aucun conseil génétique à proposer aux patients atteints de MB.
Bibliographie
1.
Behçet : l'interféron alpha, un espoir dans les formes oculaires graves
L' EQUIPE de Wechsler a traité huit patients atteints d'une maladie de Behçet et ayant des complications oculaires graves résistant aux traitements corticoïdes et immunosuppresseurs, par de l'interféron alpha à la dose de 3 millions d'unités trois fois par semaine. Il y avait quatre hommes et quatre femmes, d'âge moyen 25 ans (extrêmes 14-53). Les immunosuppresseurs précédemment testés était l'azathioprine cinq fois, le cyclophosphamide cinq fois, le méthotrexate trois fois, le chlorambucil deux fois, la ciclosporine deux fois. L'interféron alpha était commencé à l'occasion d'une nouvelle poussée en association à une majoration des doses de corticoïdes. L'interféron alpha a été efficace dans tous les cas avec un recul moyen de vingt-deux mois ; les doses de corticoïdes ont pu être réduites en moyenne à 8 mg/j, l'acuité visuelle s'est améliorée sur les douze yeux touchés passant de 2,1/10es en moyenne à 4,5/10es en moyenne. Pendant la période de suivi, sous traitement, une seule poussée modérée a été observée chez un patient après une chirurgie de cataracte.
Après dix-huit à vingt-quatre mois, l'interféron a était progressivement diminué et complètement arrêté chez un patient sans rechute après cinq mois de suivi. Du fait des effets à long terme des immunosuppresseurs, l'interféron alpha pourrait constituer une alternative thérapeutique intéressante de première ligne particulièrement en cas d'atteinte oculaire sévère.Pr Eric HACHULLA Service de médecine interne, CHRU de Lille Extrait du Quotidien du Médecin N°6821 du 13/12/2000 www.quotimed.com Erythème noueux
L'érythème noueux se caractérise par des nodules cutanés et sous-cutanés inflammatoires, localisés avec prédilection aux membres inférieurs, n'évoluant pas vers l'ulcération et ne laissant aucune séquelle. Les résultats suivants sont obtenus à partir de 102 cas d'érythème noueux réévalués douze mois après le diagnostic. L'érythème noueux était idiopathique dans 34,3 % des cas, d'origine infectieuse dans 33,3 % des cas (streptocoques 6,9 % des cas, tuberculose 4,9 % des cas, brucellose 1 % des cas, E. coli 1 % des cas, lié à une infection respiratoire non streptococcique dans 12,7 % des cas, à une infection respiratoire non streptococcique ou d'origine médicamenteuse dans 6,9 % des cas, d'origine médicamenteuse pure dans 2,9 % des cas, lié à une sarcoïdose dans 21,6 % des cas). Parmi les causes rares, il y avait deux syndromes de Sweet, deux maladies de Behçet, une rectocolite hémorragique, deux maladies de Crohn et une origine néoplasique. Sur le plan clinique, une origine secondaire doit être suspectée s'il existe des signes de synovite, une IDR positive, une accélération du transit. Les auteurs conseillent, dans le bilan étiologique des érythèmes noueux sans signe d'appel clinique, de doser deux fois les ASLO à 2-4 semaines d'intervalle, de faire une IDR à la tuberculine et une radiographie de thorax.
Pr Eric HACHULLA """"""""""""""" au chr de LILLE"""""""""""" Service de médecine interne, CHRU de Lille Extrait du Quotidien du Médecin N°6783 du 19/10/2000 www.quotimed.com
Vous pouvez nous aider et aider la recherche afin de faire reculer la maladie, en adhérant ou en offrant un don à l'Association de Behçet Association de Behçet 8, clos Arthur Rimbaud 77176 -SAVIGY-LE-TEMPLE - FRANCE Tel : 05.56.39.48.77 E-mail : contacter l'association [img]URL=http://imageshack.us] [/URL][/img] | |
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fahy Invité
| Sujet: Re: behcet association Sam 20 Aoû - 0:39 | |
| service de médecine interne a lille ,jy suis suivi aussi pour la fibro,attention ce doc dit que la myo néxiste pas alors si tu vas le voir pour la maladie de bechet ne parle pas de la myo enfin c mon avis personnel. je connait quelqun qui a une biopsie positive pour la mam et qui est suivi la et on lui a dit que cété des bétises. mais sinon il son assez soucieux et nhésite pas sur les examens. bon courage sa avance. je men vais pour une semaines jéspere que le soleil sera au rdv car lui aussi et parti se reposer . jai fini les valises et pour 7 il en fo ouf vacances bien méritée . je vous embrasse toutes et tous bizzzzzzzz a bientot isa |
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malika2 chercheur confirmé*
Nombre de messages : 791 Age : 67 Localisation : pas de calais Date d'inscription : 21/05/2005
| Sujet: igg, et igm Sam 20 Aoû - 11:02 | |
| j ai fait le test elisa, il est note pour les igg et igm , absence d anticorps antinucleaire , recherche negative il y presence d une hypergammaglobulenemie, les seramalbulmines et les gammaglobulines sontaugmente les polynucleaires sont positives mais fiable presence aussi de betaglobulinemie, malika | |
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dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: Isa Sam 20 Aoû - 14:56 | |
| Profites bien même si le temps n est comme tu le voudrais cela te changera l esprit, BISES DAN | |
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