Victime du nucléaire militaire – Appel à la solidarité
Jacques Daudon - 27 mai 2005
Notre ami Jacques Daudon, militant actif de nombreuses causes défendues par Politique de Vie, nous lance un appel à la solidarité pour une victime du nucléaire militaire, ancien militaire français victime non reconnue des essais nucléaire français dans le Pacifique. J’ai jugé particulièrement juste de le retransmettre. CC
Pierre Flerchinger m’a livré en quelques lignes – lire ci-dessous - le résumé de son calvaire ainsi que le chemin de croix subi par sa famille.
Je vous serai très reconnaissant de lui commander son livre « La Colère nucléaire » - 15 euros - afin de le comprendre et l’aider.
Ce livre n'a été écrit que par un modeste citoyen en pleine misère, le fond comptant bien plus que la forme, le courage excusant le secondaire.
Jacques Daudon
http://daudon.free.fr
jacques.daudon@club-internet.fr
Cher Monsieur,
Permettez-moi de vous saluer et vous confier ceci. Je soussigné, Pierre Flerchinger, 56 ans, vétéran et victime des essais nucléaires français de Polynésie, déclare exacts les faits mentionnés ci–dessous.
Suite à mon licenciement le 6 Juillet 2000 pour raison de santé, en fin de droit depuis le 8 juillet 2004, je ne perçois plus aucune allocation depuis cette date. Je ne dispose que du revenu de ma pension dérisoire d'invalidité militaire de 30 % soit : 150 euros mensuels !
Trop âgé et gravement diminué physiquement pour retrouver du travail, trop jeune et pas suffisamment de cotisation pour percevoir la retraite - (pas assez invalide, malgré un cancer de la langue, après une très vraisemblable irradiation, et les gros ennuis de santé de mon fils aîné dus aux conséquences de l'irradiation subie par son père, 10 opérations pour remodeler le visage) et obtenir une pension décente de la COTOREP (pas plus que celle des anciens combattants).
Je ne suis apte qu'à gaver mon banquier de 200 euros d'agios mensuels pour opérations de compte débiteur, rejet de prélèvements, frais d'opération etc...
Alors que je ne perçois que 150 euros mensuel, chercher l'erreur.
Je déclare sur l'honneur être à ce jour en totale précarité suite à la suppression des Assedic; le rejet de ma demande d'allocation spécifique de solidarité et du RMI. Mon épouse percevant « trop » avec 635 euros mensuel pour assumer les charges de notre loyer de 255 euros par mois.
De ce fait, nous nous retrouvons alternativement à subir la coupure du téléphone malgré mon problème cardiaque et la réduction de l'énergie EDF-GDF, dus aux retards du loyers et des charges, les prélèvements automatiques des pénalités bancaires pour les mauvais clients.
Nous sommes bons à tondre quand même, avec une mise à mort certaine à la clef. Une mise à mort programmée. Voilà comment on traite une soldat (appelé et déporté), du nucléaire. Ils veulent, à présent m’achever d’une lâche et abjecte manière.
Je suis, ne l’oubliez pas, un témoin gênant des « dégâts collatéraux » des essais nucléaires « propres » français qui, selon nos sources bien informées, ont contaminés plusieurs milliers de personnes. Un fort pourcentage de polynésiens, de militaires et de civils en ont été victimes.
Merci et sincères salutations.
Pierre Flerchinger
Ceux qui peuvent et veulent aider cet homme peuvent lui écrire à l’adresse suivante :
Pierre Flerchinger
7, rue Jules Guesde
82000 – Montauban
Tél. : 05.63.92.13.90
J ai écrit à Monsieur Daudon pour me procurer le livre.;Dan