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| SEP | |
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dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: SEP Mar 5 Avr - 1:47 | |
| [?] Qu'est-ce que c'est ?
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique caractérisée par la destruction progressive de l’enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière.
Les fibres nerveuses sont entourées d'une enveloppe protectrice, la gaine de myéline, qui joue un rôle essentiel dans la conduction électrique de l’influx nerveux. Dans la sclérose en plaques, cette substance s’abîme voire se détruit par endroits, ce qui est à l’origine des lésions du système nerveux : les plaques de démyélinisation.
Ces lésions sont disséminées dans le cerveau, souvent la moelle épinière, et très souvent le nerf optique (qui relie l’oeil au cerveau), elles sont généralement de petite dimension, formant des plaques, d’où le nom de la maladie.
Lorsque la plaque cicatrise, elle se sclérose et il se crée une altération de la structure des fibres nerveuses, provoquant des lésions définitives.
La taille des plaques est très variable : de la taille d'une tête d'épingle à tout un hémisphère cérébral (ce qui est très rare).
L'évolution des plaques est tout aussi variable : réparation plus ou moins totale ou destruction irréversible de la myéline ou des fibres nerveuses elles-mêmes.
La maladie évolue par poussées qui correspondent à l'apparition de nouvelles plaques ou à l'extension des plaques déjà existantes.
[?] Causes et facteurs de risque
La sclérose en plaques est une maladie relativement fréquente (1 personne sur 2000) qui touche un peu plus la femme que l'homme, et débute généralement entre 20 et 40 ans.
Sa cause est inconnue.
[?] Les signes de la maladie
La maladie débute souvent insidieusement par des troubles sensitifs (fourmillements, sensations de décharges électriques…), des troubles moteurs (jambes faibles, perte de force de la main, du bras…), des troubles oculaires avec baisse de la vision, des troubles de l’équilibre et de la marche.
Au cours de l'évolution, d'autres symptômes peuvent apparaître : paralysies d’un ou plusieurs membres, tremblements, perte de la coordination des mouvements, anomalies de la voix ou de l'écriture. Des difficultés de la marche sont fréquentes.
Les troubles sensitifs peuvent également augmenter : sensation de ruissellement, de chaud ou froid, impression d’être serré dans un bas ou une chaussette, ou dans une cuirasse, impression de toile d'araignée sur la face, de peau cartonnée et rigide au niveau des bras ou jambes, de l'abdomen , du thorax, etc.Signe essentiel : ces troubles évoluent par poussées successives, qui durent de plusieurs jours à quelques mois, et sont séparées de plusieurs mois ou années. Entre les poussées une diminution des symptômes est quasi constante, avec même au début une possibilité de disparition complète des troubles.
[?] La consultation
Le médecin va procéder à un examen neurologique complet. Les plaques de sclérose pouvant toucher n’importe quel nerf, toutes les atteintes peuvent se voir en plus de celles déjà décrites : névralgiesvertiges aggravés par les changements de position, déséquilibre et déviation à la marche, baisse transitoire de la vision, paralysie faciale, troubles des sphincters urinaire ou anal, troubles psychiques, troubles de la mémoireL’examen médical fait ainsi le bilan complet de la poussée, afin de pouvoir suivre précisément l’évolution au cours du temps. Le médecin adaptera le traitement et la rééducation en conséquence.
[?] Examens et analyses complémentaires
Le diagnostic n'est pas toujours facile au début étant donné l'extrême diversité des signes de la maladie. Néanmoins ce diagnostic repose essentiellement sur les signes cliniques, les examens complémentaires n’apportant que peu de précisions supplémentaires. Ces examens complémentaires servent surtout à rechercher d’autres maladies pouvant donner des troubles identiques.
Il convient d’effectuer un examen ophtalmologique complet.
L'électroencéphalogramme est normal et n’est pas systématiquement pratiqué.
Le scanner montre parfois des images évocatrices dans certaines régions du cerveau.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est la méthode la plus sensible, elle permet de visualiser les plaques de démyélinisation. Il n’y a pas de parallélisme entre le handicap et le nombre de plaques qui est en général beaucoup plus élevé que ne le laissait supposer le tableau clinique.
La ponction lombaire peut apporter des renseignements : le taux de protéines dans le liquide céphalo-rachidien est normal ou peu élevé (0,40 à 0,60 g/l) ; les cellules (globules blancs et globules rouges) y sont normales ou en nombre un peu augmenté. Par contre, il y a le plus souvent une élévation des immunoglobulines (IgG) qui témoigne d’une inflammation du système nerveux due à la maladie.
[?] Evolution de la maladie
La sclérose en plaques évolue par poussées irrégulières.
Dans la plupart des cas, les poussées sont au début totalement régressives avec disparition totale des troubles entre les poussées. Puis la régression des troubles lors des poussées ultérieures peut devenir incomplète, avec apparition de séquelles (c’est-à-dire une persistance des troubles même en dehors des poussées).
Au fil des années, les poussées successives risquent d'entraîner des séquelles de plus en plus importantes, au point que certains malades peuvent devenir grabataires. Cependant après 20 ans d'évolution, 35 % des patients mènent une vie active.
Il existe des formes dites progressives d’emblée, où l’évolution se fait d’un seul tenant par une aggravation régulière. Ces formes sont rares chez les personnes jeunes.
Il existe aussi des formes dites secondairement progressives, où, après une évolution initiale par poussées successives, apparaît ensuite une aggravation régulière des troubles.
Certains malades ont des poussées plus rares et plus espacées et vivent beaucoup plus longtemps sans invalidité majeure . D'autres ne feront même qu’une ou quelques poussées en quelques années sans garder de séquelles.
Il existe probablement certains facteurs favorisant les poussées : traumatismes, infections, interventions chirurgicales et anesthésie, immunisations et sérums.
La grossesse a un effet suspensif sur l'évolution de la maladie mais les poussées sont plus fréquentes après l'accouchement. L'allaitement n'a pas d'influence sur le cours de la maladie et ne comporte pas de risques pour l’enfant : il n'est donc pas contre-indiqué.
L’évolution de la sclérose en plaques est donc très variable d’une personne à l’autre, et il est très difficile de la prévoir. Elle peut être à l’origine de handicaps sévères, ou bien ne causer que quelques troubles peu gênants, et transitoires.
[?] Ne pas confondre avec...
Le médecin doit éliminer d'autres affections avant de porter un diagnostic de sclérose en plaques. Ces affections peuvent donner des signes ressemblant à ceux de la sclérose en plaques :
Une malformation de la jonction osseuse entre crâne et colonne vertébrale ; Certaines maladies de la moelle épinière ; Une affection des disques entre les vertèbres cervicales ; Une tumeur du cerveau ou du cervelet ; Une insuffisance circulatoire cérébrale ; Certaines infections virales et bactériennes. Beaucoup d’autres diagnostics peuvent être évoqués puisque la sclérose en plaques peut toucher l’ensemble des zones du système nerveux central où la myéline est présente. C’est notamment la multiplicité des signes et des endroits touchés qui permet le diagnostic.
[?] Traitement
Le traitement comporte deux versants selon le moment de la maladie : le traitement de la poussée et le traitement de fond.
Le traitement de la poussée Il a lieu à l’hôpital si celle-ci est forte. L’hôpital est, en effet, le meilleur endroit pour assurer une surveillance de l’évolution de la poussée et de l’efficacité du traitement.
Le traitement est basé sur le repos, l’injection d’anti-inflammatoires corticoïdes (corticothérapie) et la kinésithérapie.
Ensuite, d’autres médicaments destinés à traiter les symptômes gênants comme les troubles sphinctériens (Dihydroergocriptine ou Oxybutyne) ou spastiques (Baclofène ou Dantrolène) sont administrés lorsque cela est nécessaire.
Le traitement de fond (de tous les jours) il n’est utilisé que dans certaines formes évolutives de la maladie (poussées fréquentes ou évolution progressive).
Il est variable selon la sévérité de la maladie mais il est toujours associé à une surveillance (au moins annuelle) de l’évolution de celle-ci.
Il comprend éventuellement une prise en charge à 100 % si le handicap est sévère (infirmière à domicile, information de l’entourage, adaptation du domicile, soutien psychologique, etc.).
Dans le cas contraire, il convient de maintenir une vie aussi normale que possible (activité professionnelle, etc.) en respectant quelques règles : éviter la fatigue en aménageant les horaires, le stress, les séjours en pays chauds et certaines vaccinations.
Un traitement médicamenteux permet de prévenir la survenue des poussées dans les formes actives de la maladie mais chaque malade répond plus ou moins bien aux différents traitements. Les médecins choisissent entre plusieurs classes :
Les immunomodulateurs : les interférons bêta, Glatiramer (co-polymer-1) ; Les immunosuppresseurs : Azathioprine, Mitoxantrone ; Les immunoglobulines. Un traitement des symptômes peut également être mis en place en cas de troubles sphinctériens (Dihydroergocriptine ou Oxybutynine) ou spastiques (kinésithérapie, Baclofène ou Dantrolène). En cas de douleur, de la carbamazépine ou du clonazépam peuvent être prescrits.
Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.
J ai tout ces symptomes alors si je n ai pas la SEP ce serais très étrange..
Dan | |
| | | nat-zack chercheur
Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 10/03/2005
| Sujet: Re: SEP Mar 5 Avr - 12:56 | |
| Salut Dan je técris pour te dire que je suis passé devant un médecin-expert ce matin. Pour l'instant son diagnostic est suspendu à la décision du Pr CHERIN que je vois le premier juin. Mais bon le docteur avait l'air d'en connaitre un rayon sur les pathologies du golfe. On verra plus tard, bisous à très bientot. Nat-Zack | |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: et bien zack Mar 5 Avr - 14:21 | |
| ça avance quand même tout ça c est quand même positif.dire qu il y a quelques mois tu étais dans un autre état d esprit aujourd hui tu te bat enfin....... Moi j attends les examens de ces mois ci, pour après batir un dossier et attaquer en AT mais avec le SFC aucune chance je ne veux pas user de l énergie à rien autant avoir des examens qui attestent des conséquences et prouvent au moins une des deux pathos n importe comment et quoi que l on dise trois lésions démyélinisantes veulent bien dire atteinte de la myéline. Je refais une IRM en juin avec produit puisque l autre a été faite sans injection.Le contraste sera encore plus interressant. Courage à plus Dan | |
| | | malika Invité
| Sujet: sep Mar 5 Avr - 17:44 | |
| oui dan, j ai une lesion de demielinisation , d autres anomalie, mais depuis mon recour a la dgs, pour accidant vaccinale, le diagnostique de sep a ete , change par celui de fibromyalgie, alors on peut se demander sur quelle critere il se base pour diagnostique une sep, par ce que, si il se refere a des descriptions de symptomes , alors pouqoi je ne suis plus reconu en tant que sep, d autant que j ai une lesion de demielinisation, un syndrome vestibulaire dysharmonieux, un retard de latence et des scotomes a l oeil gauche, la notion de spaticite avec syndrome pyramidale, des reflexes plantaires indiferaent des de cote, un leger ralentissement de conduction centrale, la notion de spaticite , ala jambe et au bras gauche , lor de ma pre miere hospit , une expertise qui reconait l existance d une maladie neurologique, et avec tout ca , on me dit , fibro, et encore , il y a meme un neuro, qui a oser dire, syndrome sinistrosique , ala recherche de benefice secondaires, mais il etaitr au courant de mon recour a la dgs, mais je na vais rien dit , ce st mon medecin qui lui a ecrit, ja i eu plusieurs serie de bolus de corticoides, a chaque fois que besoin , aujour dhui je n ai plus droit a se traitement , vu qu il se sont trompe de diagnostique, mais je sait que cest ma plainte qui a declanche ce palmares , je suis ecoeure, d autant plus qu il m ont pblige a reprendre le travail, car soit disant que je paut travailler, et que la fibro, n est pas reconu , en ald, ni pour les arret longue dure, voila mon parcour, malika |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: Malika Mar 5 Avr - 21:35 | |
| Malika ce que tu décris ne dépends pas de la fibro mais bien une SEP... scotome.. latence syndrome vestibulaire je passe tout le reste... ect ... à force de te servir de ta jambe sans canne ta hanche doit subir un sacré décalage et emplifie les douleurs et les SEP ont parfois mal à cause de la spaticité. .....Losque on lis la définition de la Fibro les douleurs sont constantes au quotidien sans activité spéciale et aucune position ne soulage tel était mon cas pendant 1 an. le SFC les douleurs sont déclenché à l effort c' est mon cas et dominé par une grande fatigue.Dans la SEP la fatigue est dominante d ailleurs bcp consulte au départ pour cela et sont pris pour des fénéants jai lu un livre du dr Marteau . Pour moi, La marche prolongé entraine une enquilose des jambes...comme si elle devenais insensibles et c est à cause de cela que j ai une instabilité importante.Je ne me risque plus de traverser la place de mon village ça c est sur Si j avais une canne ce serais mieux et cela stabiliserais mes jambes. Un truc aussi peut pas courrir ou presser le pas.... impossible de fléchir les jambes...De vrais piquets ça date pas d aujourd hui; c est vraiment dément ton truc incroyable mais vrai ...tu devrais faire une émission je suis SEP et soudain oupsss tout a disparu par magie c est un miracle Docteur des N.......... C est vraiment honteux ce qu on t a fait dis moi si tu refait une IRM sans doute il y aura d autre tâches.... Je lis le doc que tu m as envoyé que j ai reçu ce jour et te donnes la définition par mail. à plus Dan | |
| | | malika Invité
| Sujet: Re: SEP Ven 8 Avr - 21:29 | |
| oui dan , tu as raison , c est dement ce quil ont reussi à me faire, mais je me souviens , lorque j ai appris par mon neuro que j avais une sep, je me souviens , j étais hospitalisée pour des bolus ,le neuro est venu dans ma chambre avec la surveillante du service, et m a anoncé, le diagnostique, et me donnant des imprimés sur le différents traitements par interferon , en plus ce jour la , il y avait une amie qui etait presente, elle m a meme dit , il n est pas tres courtoi spour t anoncer la nouvelle , il aurait pu atendre que tu soit seul,e ou avec mon mari, alors je vis une histoire de fou, et la il va falloir que ca bouge , sinon je vais pete un cable, mais je me souviens j ai ete a Lourde l annee ou j ai appris ma maladie , peut etre il y a eu un miracle , , pour ce qui croit en Dieu ne le prenait pas mal , car je crois en Dieu , je ne pratique pas , mais j y crois, et je respecte , biz malika |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: Malika Ven 8 Avr - 21:43 | |
| Sait tu combien de miracles répertoriés depuis des décénnies une soixantaines. Moi aussi je crois et je ne pratique pas je compatis pour tous ces gens malheureux d avoir perdu leur Pape. Mais si les miracles existaient ont seraient les premiers informés....Tu vois tjrs des fauteuils en pélerinage et chaque années ces mêmes personnes en fauteuils reviennent ça leur fait bcp de bien psychologiquement c est un fait une croyance qu il faut respecter.
Personne n est revenu du monde des morts pour nous dire si il y a une vie bien que je crois à une vie après la mort. C est un sujet très sensible.......et il faut en effet respecter la foi de chacun. Dan | |
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