Inutile de nier son passage dans le sang.
Afin de comprendre ce que représente la quantité d’aluminium contenue dans 0,5 à 1 ml de vaccin, il est nécessaire de se remémorer que la quantité maximum admissible d’aluminium dans le sérum sanguin est de 15 microgrammes par litre de sérum.
Connaissant l’âge et le poids d’une personne, ainsi que la quantité de plasma par kg de poids pour cet âge, il nous est facile de calculer le volume plasmatique total de cette personne.
En multipliant ce volume, exprimé en litres, par 15, 15 microgrammes d’aluminium par litre de sérum étant le maximum admissible, nous obtenons un chiffre qui représente pour cette personne le nombre maximum admissible de microgrammes d’aluminium dans son plasma.
En divisant la quantité d’aluminium injectée avec le vaccin par la quantité maximale admissible d’aluminium dans l’ensemble du plasma de cette personne, nous obtenons un chiffre qui nous montre combien de fois cette dose maximale admissible est contenue dans le vaccin.
La plupart des vaccins sont administrés par voie intra-musculaire. Cette manière d’injecter a été recommandée depuis plus de 20 ans pour améliorer la tolérance lors de l’administration d’un vaccin contenant un adjuvant aluminique. Mais elle n’empêche bien sûr pas le passage dans le sang des composants du vaccin. Dans quelle mesure et à quelle vitesse l’aluminium vaccinal, de son site d’injection musculaire, passe-t-il dans la circulation sanguine ? Nous ne le savons pas de manière précise, aucune étude n’ayant été faite à ce propos. Quel est donc le devenir de l’aluminium injecté lors d’une vaccination ?
Avant d’être éliminé du muscle par la circulation sanguine, l’aluminium aura le temps de créer des réactions locales indésirables. Rougeur et gonflement au site d’injection sont les premiers signes d’une réaction et sont considérés comme des réactions indésirables légères et mineures, elles sont très fréquentes, bien que le vaccin soit injecté en intra-musculaire.
Les recherches suivantes nous montrent quel peut être à long terme le devenir de l’aluminium vaccinal chez certaines personnes.
De 1993 à 1997, en France, 18 cas d’une nouvelle pathologie ont été identifiés par biopsie musculaire dans des centres d’anatomo-pathologie, membres du groupe de recherche sur les maladies musculaires acquises et dysimmunitaires (GERMMAD). Les personnes chez qui l’on avait pratiqué cette biopsie musculaire se plaignaient surtout de douleurs musculaires et articulaires, d’une faiblesse musculaire et d’une très grande fatigue. C’étaient des personnes adultes, des deux sexes, d’un âge moyen de 45 ans. La lésion, trouvée chez elles, n’avait jamais été décrite dans d’autres maladies musculaires. Elle était caractérisée par des globules blancs envahissant le muscle et ses enveloppes, les fascias. Ces globules blancs, des macrophages impliqués dans le fonctionnement du système immunitaire, étaient porteurs d’inclusions micro-cristallines, visibles, après coloration, au microscope électronique. Cette pathologie, où l’on retrouve cette lésion tissulaire ou histologique, fut appelée « myofasciite à macrophages » 165.