Une Niçoise victime du vaccin de l'hépatite B : « ils m'ont tuée? »
Une infirmière niçoise, Patricia Nervo, 45 ans, souffrant d'une sclérose en plaques « directement liée à sa vaccination obligatoire contre l'hépatite B », selon les experts du ministère de la Santé, dénonce le comportement « ignoble et inhumain » de l'industrie pharmaceutique après la récente mise en examen des responsables de deux multinationales pharmaceutiques : Sanofi Pasteur MSD et GlaxoSmithKline.
Les responsables des deux entreprises ayant fabriqué le vaccin contre l'hépatite B, sont en effet poursuivis pour « tromperie sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d'un produit ayant eu pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l'homme ».
Cette mise en examen porte sur les conditions dans lesquelles ces deux firmes ont commercialisé, dès les années 90, un vaccin contre l'hépatite virale de type B, un vaccin que la justice n'hésite plus à désigner comme responsable de la survenue de certaines manifestations neurologiques, comme la sclérose en plaques.
« Ils m'ont enlevé ma vie, ils m'ont tuée, c'est ignoble et inhumain, il y a eu tromperie, ils le savaient mais ils ne veulent pas l'admettre? Je pense que la vérité va enfin éclater », a déclaré Patricia Nervo, qui mène son combat depuis plus de quinze ans.
L'État, au vu des premières expertises neurologiques de l'infirmière niçoise, avait déjà décidé de lui verser un capital de 8 000 euros.
Dans une lettre adressée à Patricia Nervo en octobre 2002, le ministre de la Santé de l'époque, Jean-François Mattei, reconnaît clairement la responsabilité de l'État : « La commission de règlement amiable des accidents vaccinaux (sic) a considéré que la vaccination pouvait être regardée comme un facteur déclenchant de la maladie dont vous souffrez? », écrivait alors Jean-François Mattei.
Une victoire devant le tribunal de Nice
Patricia Nervo a décidé de ne pas en rester là et, en juin dernier, elle remportait une nouvelle victoire devant le tribunal administratif de Nice. Cette juridiction a en effet condamné son employeur, le CHU de Nice, et à travers lui l'État, à verser à l'infirmière une allocation provisionnelle de 20 000 euros. Le CHU a décidé de faire appel de ce jugement. Les juges français ont donc une nouvelle fois admis le lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B et l'apparition de la sclérose en plaques, un lien que le monde médical et celui de l'industrie pharmaceutique, faute de preuves scientifiques formelles, se refusent toujours à établir. Plus de 20 millions de Français ont été vaccinés entre 1994 et 1998. On estime à 1 300 le nombre des personnes vaccinées ayant présenté des « troubles neurologiques ». « Je ne crois plus en la médecine », dit encore cette infirmière toujours en exercice. « Je veux que les médecins, comme les juges, reconnaissent enfin qu'il existe bien un lien de causalité entre le vaccin et la sclérose en plaques ».
- Pour contacter Patricia Nervo, 04.93.08.14.56.
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