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 LE STRESS OXYDANT

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dan
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dan


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MessageSujet: LE STRESS OXYDANT   LE STRESS OXYDANT EmptyJeu 24 Nov - 0:04

LE STRESS OXYDANT


Notre terre, il y a 3,5 milliards d'années, a inventé la voie de la vie en transformant l'énergie solaire en énergie chimique stockable grâce à un flux d'électrons dont l'aboutissement contemporain est la phosphorylation oxydative.
En utilisant le dioxygène comme accepteur final d'électrons, la nature a engendré quelques problèmes auxquels il a fallu trouver rapidement des parades.
L' O2 possède en effet deux électrons célibataires, situés sur des orbitales distinctes, de spins parallèles, ce qui énergétiquement parlant représente un obstacle à leur appariement en une seule étape, permettant sa réduction en eau
O2 + 4H+ + 4e - Þ 2H2O
La réduction univalente de l'O2 vers l'eau conduit à la formation d'intermédiaires réduits de l'O2 souvent appelés RLO pour radicaux libres oxygénés (ou encore, ROI, reactive oxygen intermediates, ou ROM ,reactive oxygen metabolites).
Ce sont le radical superoxyde O2-, le peroxyde d'hydrogène H2O2 ,le radical hydroxyle HO. qui dérive de l'interaction des deux premiers.
Ces radicaux, surtout HO. , sont très réactifs avec les molécules de leur environnement et sont responsables de la toxicité de l'oxygène et de ses effets mutagènes. L'ensemble de ces effets négatifs de l'oxyègne est appelé le stress oxydant, qui peut être considérablement majoré dans certaines circonstances pathologiques.
La meilleure prévention de ce risque serait d'empêcher la formation des RLO par une réduction divalente de l'oxygène. Les organismes aérobies y parviennent presque parfaitement dans la chaîne respiratoire mitochondriale où l' O2 subit sa réduction tétravalente en H2O par paire d'électrons. Cependant, même dans des conditions de respiration normale, 1 à 5% de l' O2 est réduit par un mécanisme univalent qui conduit à l'apparition de RLO. Les cellules eucaryotes n'ont pas de moyen d'empêcher les effets nocifs de HO. mais seulement d'empêcher sa formation. Des mécanismes protecteurs, soit des systèmes enzymatiques antioxydants (superoxyde dismutase, catalase, système du glutathion) soit de séquestration des métaux libres de transition (vitamine C, E, A, taurine, sélénium, cystéine, acide urique) ont donc été élaborés et seront être brièvement décrits.
Les RLO
Les principaux intermédiaires réactifs de l' O2 sont l'O2-., l'H2O2 et le radical HO.
1-L'anion superoxyde, O2-., est produit par réduction univalente de l'O2 O2 + e - Þ O2- Il est spontanément instable à pH acide (4,7), où il se dismute en O2 et H2O2 : O2- + O2- +2H+ Þ H2O2 + O2 A pH neutre cette réaction est catalysée par des superoxydes dismutases, intra (SOD à Fe-Mn mitochondriale, SOD à Cu-Zn cytoplasmique) ou extracellulaires (également à Cu-Zn), constituant l'un des éléments protecteurs les plus efficaces contre le stress oxydant. Quoique pouvant se comporter indifféremment coome un oxydant ou un réducteur, l'anion superoxyde est probablement peu toxique par lui-même et intervient surtout comme générateur de radical hydroxyle
2- l'eau oxygénée ou peroxyde d'hydrogène
Outre sa génération par la réaction de dismutation, il peut être produit par 2 autres réactions :
Réduction univalente de O2-. O2- + 2H+ + e - Þ H2O2 Réduction directe de l'oxygène moléculaire par une oxydase : O2 + 2H+ + 2e - Þ H2O2 Cette dernière réaction est particulièrement utilisée dans le peroxysome pour le catabolisme des acides gras.
3- le radical hydroxyle
Il représente le plus puissant oxydant à un électron connu. Il est produit Soit par clivage réducteur de l'eau oxygénée H2O2 + H+ + e - Þ H2O+ HO. Soit surtout par la réaction d'Haber-Weiss dans un environnement contenant du fer : Etape 1 O2- + Fe3+ Þ Fe2+ + O2 Etape 2 H2O2 + Fe2+ Þ Fe3+ + HO. + OH- (réaction de Fenton) La réaction nette est donc : O2- + H2O2 FeÞ HO. + OH- + O2 Le radical hydroxyle peut oxyder tous les substrats de son entourage et représente donc une source potentielle de lésions moléculaires, cellulaires et tissulaires importante. Sans entrer dans aucun détails, disons simplement que HO. Initie une cascade de réactions en extrayant un atome H, par exemple à un groupement méthylène d'un acide gras insaturé RH + HO. Þ R. + H2O L'atome de carbone muni d'un électron célibataire, va capturer une molécule d' O2 donnant naissance à un radical peroxyle R. + O2 Þ ROO. Cette réaction de péroxydation va pouvoir se propager de proche en proche par création d'un nouveau radical carboné, selon la réaction ROO. + RH Þ ROOH + R. Les acides gras ainsi modifiés, altèrent la perméabilité membranaire, pouvant aller jusqu'à sa désintégration. De la même façon, les aminoacides d'une protéine peuvent subir des phénomènes de carbonylation (=C=O), rendant les protèines ainsi modifiées, sensibles aux protéases. Enfin les bases de l'ADN peuvent également être oxydées (par exemple en 8 OH guanine), souce de mutations ou d'arrêt de replication de l'ADN. A ces effets directs des RLO, s'ajoutent divers effets indirects participant à l'inflammation et aux lésions cellulaires comme l'activation de phospholipases génératrices de prostaglandines et de leucotriènes, la synthèse de cytokines inflammatoires (IL1, TNF) et la mise en route de la machinerie apoptotque provoquant la mort cellulaire. Les RLO représentent une voie finale d'un grand nombre d'agressions : inflammations aigues et chroniques qu'elles soient de cause exogène (infections) ou endogène (autoimmunité, cancers), irradiation UV, X ou g(radiolyse directe de l'eau, produisant HO.), accidents d'ischémie-reperfusion que l'on peut observer au niveau de divers organes (cœur, intestin, cerveau, poumon, rein) après une brève période d'ischémie. L'aptitude des tissus à resister aux RLO dépend des mécanismes de défenses radicalaires, qui vont être brièvement présentées.


L'utilisation des RLO dans la défense antimicrobienne


La possibilité d'une réduction monovalente de l'oxygène a été mise à profit au cours de l'évolution pour que certaines cellules spécialisées produisent en grande quantité des RLO exerçant une activité toxique sur les microorganismes.
Les phagocytes professionnels que sont les polynucléaires neutrophiles, les monocytes et les macrophages possèdent un complexe membranaire, la NADPH oxydase, qui peut être activée lorsque ces cellules sont sollicitées via leurs récepteurs de surface pour migrer vers des microorganismes et phagocyter ceux ci. L'activation cellulaire provoque la translocation des unités cytoplasmiques p67 et p47 de l'oxydase, qui s'attachant au complexe membranaire composé de cytochrome b558, permet l'oxydation du NADPH en NADP+ et la libération d'un électron produisant du O2-.. La vacuole de phagocytose dans laquelle se trouve enfermé le microorganisme, va s'acidifier rapidement, par mise en route d'une pompe à protons dépendant de l'ATP, permettant la dismutation spontanée de l'anion superoxyde et l'accumulation d'H2O2 , puis par la réaction dépendante de Fe3+, déjà vue, la production de HO. .
Au niveau des polynucléaires neutrophiles, l'effet microbicide des RLO va être amplifié, lorsque le phagosome fusionnera avec les lysosomes (granulations azurophiles), recevant leur contenu riche en myélopéroxydase.
Cette enzyme est capable d'oxyder des anions d'halogènes, en particulier Cl- en produits très toxiques comme l'acide hypochloreux HOCL (greffe de chlore sur des protéines). Il existe un déficit héréditaire humain, appelé granulomatose septique chronique, dont le substrat moléculaire est une anomalie fonctionnelle de la NADPH oxydase, limitant la génération d' O2- . Il en résulte une extrème sensibilté à certains germes qui possède l'aptitude à produire de la catalase et donc à détruire le peu d'H2O2 produite (par exemple staphylocoque doré). La forme la plus fréquente de la maladie est due à une mutation de l'unité b du cytochrome b558, codée par un gène situé sur le chromosome X et donc ne s'exprimant que chez les garçons.
Terminons ce chapitre en indiquant qu'à toute attaque correspond une stratégie de contre-attaque ou d'évasion. Les microorganismes ne sont pas restés inertes devant les armes immunologiques. Ainsi, certaines bactéries synthétisent une superoxyde dismutase (complexe génique soxR) et une catalase (oxyR).Pour d'autres comme le bacille de la tuberculose, certains composants de la paroi, riche en glycolipides, piègent les RLO et inhibent leurs effets destructeurs membranaires.Enfin d'autres germes choisissent la fuite, leur équipement enzymatique leur permettant de rompre la membrane de la vacuole de phagocytose et de se mettre à l'abri dans le cytoplame. C'est le cas de Listeria monocytogenes et du parasite unicellulaire Trypanosoma cruzi.
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dan
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MessageSujet: lisez ces données et on comprends meiux les mécanismes   LE STRESS OXYDANT EmptyJeu 24 Nov - 0:06

le syst imm représente le même schéma ds la myofasciite le syst immu à la même action mais n a pas de finalité....HELAS

Morts et stress cellulaires Applications à l'Immunologie

Pr J.C. Bensa Mars 2000 PCEM1

Nos cellules et tissus peuvent être soumis à une grande variété d'agressions, physiques (traumatismes, irradiations, hyper ou hypothermie), infectieuses, chimiques (acidose), métaboliques (exposition à des xénobiotiques, privation d'un facteur hormonal ou facteur de croissance).
La plupart de ces agressions débouchent sur une expression commune appelée stress oxydant, du à l'éxagération d'un phénomène physiologique, normalement très controlé, la production de radicaux dérivés de l'oxygène.
Soumises à une agression quelconque susceptible d'altérer leur intégrité, les cellules répondent en développant des systèmes de défenses et de réparation dont le système immunitaire est un des exemples ainsi que des systèmes de contrôle de qualité, visant à tester l'intégrité de leurs structures (chaperons) et à stopper toute division cellulaire supplémentaire de façon à laisser le temps aux enzymes de réparation d'accomplir leur travail (exemple de p53). Lorsque les dégats constatés sont trop importants ou que le signal de mort est impératif, un processus de suicide cellulaire est enclenché, l'apoptose. Nous décrirons dans ce cours d'une part le phénomène de l'apoptose d'autre part les acteurs du stress oxydant, en étudiant comment ces 2 phénomènes interviennent dans les réponses immunes.


L'APOPTOSE


L'apoptose tire son nom de la chute programmée des feuilles. Elle représente une forme de mort cellulaire résultant de l'activation d'une machinerie interne à la cellule. Elle s'oppose à la mort nécrotique qui suppose une destruction d'origine exogène produisant une rupture membranaire et la dispersion du contenu cellulaire dans l'environnement (exemple d'une agression cellulaire par des toxines microbiennes générant des trous dans la membrane). Ce suicide cellulaire est sous tendu par un programme génétique que la cellule utilisera par défaut à moins de recevoir les signaux appropriés de survie issus de son environnement.
L'apoptose est un mécanisme universel des êtres vivants, uni ou pluri-cellulaires. Chez les métazoaires, l'apoptose représente le mécanisme fondamental, qui de façon permanente, contrôle la taille et les fonctions des sociétés de cellules qui constituent nos tissus et nos organes. Ainsi, l'apoptose intervient lors de l'embryogénèse pour sculpter les différents organes, elle permet également le renouvellement des tissus en croissance, l'évolution cyclique des tissus soumis à des cycles hormonaux (muqueuse utérine), elle élimine les cellules sénéscentes ou malades, enfin elle constitue un mécanisme fondamental du fonctionnement du système immunitaire.
On prend conscience depuis ces dix dernières années que l'apoptose est impliquée dans de nombreux processus pathologiques, soit par activation excessive comme dans les maladies neurodégénératives (sclérose latérale amyotrophique, maladie de Huntington, maladie d'Alzheimer), les lésions neurologiques ou cardiaques faisant suite à un accident ischémique, les hépatites virales ou le sida, soit par défaut d'intervention conduisant au développement de tumeurs malignes.


I - MANIFESTATION DU PROCESSUS APOPTOTIQUE ET MOYENS DE MISE EN EVIDENCE
La mort apoptotique est constituée d'un ensemble de processus de digestions internes affectant d'abord le cytoplasme puis le noyau. La dégradation du cytosquelette fait perdre à la cellule sa polarité, la détache de ses voisines, l'arrondit et diminue son volume. De nombreuses protubérences apparaissent à sa surface. La polarité phospholipidique de la membrane cellulaire est perdue, avec passage de la phosphatidylsérine du feuillet interne au feuillet externe. A un stade ultérieur, irréversible, le noyau va être également atteint. Il se condense et devient pycnotique en particulier du fait de la dégradation des lamines, protéines de la face interne de la membrane nucléaire. L'ADN est attaquée par diverses endonucléases, générant, selon les cellules, de grands fragments d'ADN ou des multiples des unités nucléosomiques (fragments d'ADN de 200 paires de bases enroulées autour de protéines histones et non histones).
Le point important est que, lors de l'apoptose, la membrane cellulaire reste intacte. Le phénomène se signale, par l'exposition de lipides et de sucres normalement situés à la face interne, à l'attention des phagocytes qui endocytent avec une efficacité remarquable soit la cellule entière soit des fragments de celle-ci mais restant toujours limités par une membrane. L'intégrité membranaire, la rapidité de l'élimination cellulaire font que l'apoptose, même massive, n'induit aucune inflammation contrairement à ce qui peut se produire dans un phénomène nécrotique, où les différents compartiments cellulaires se rompant, deversent leur contenu enzymatique au sein même des tissus. Si la nécrose ressemble à une explosion, l'apoptose s'apparente plutôt à une implosion.
A partir de ces données, on présente brièvement les techniques qui permettent d'établir si une cellule est en train de mourir d'apoptose ou de nécrose. Le schéma montre des techniques objectivant les altérations membranaires caractéristiques de la nécrose (libération d'hémoglobine par les globules rouges, d'enzymes par des cellules diverses, de Cr51 , entrée de colorant normalement imperméable aux cellules intactes) ou de l'apoptose (fixation d'annexine V à la phosphatidylsérine). La mise en évidence de l'apoptose utilise également la mesure du contenu en ADN du noyau cellulaire en cytométrie de flux ou la démonstration de ruptures survenues dans la chaîne nucléotidique, soit par immunomarquage (technique TUNEL, Tdt dependent, dUTP-biotin Nick End Labelling) ou par migration électrophorétique visualisant des fragments d'ADN de tailles variables.


II - LA MACHINERIE APOPTOTIQUE
On peut modéliser le processus apoptotique en 3 étapes : la signalisation qui peut se faire par des voies afférentes à la cellule très diverses, la régulation ou phase de décision confrontant des mécanismes pro et anti apoptotiques, enfin, la dégradation ou phase d'exécution commune à toutes les formes d'apoptose.
- La signalisation
Il existe de multiples voies d'initialisation de l'apoptose. Celle-ci peut survenir du fait du retrait d'un signal de survie tel que le tarissement d'une hormone, d'un facteur de croissance ou d'un contact intercellulaire. Ces deux dernières situations seront développées à propos du fonctionnement du système immunitaire. D'autre part, l'apoptose peut être déclenchée par un très grand nombre de stimuli comme la sollicitation de récepteurs membranaires (Fas, TNF-R) ou nucléaires (glucocorticoïdes) ou l'exposition à des stress divers (radiations ionisantes, hypoxie, hyperthermie, xénobiotiques comme les agents anticancéreux).
- La régulation
Les cellules d'un tissu ne sont pas également sensibles à un agent apoptogène mais diffèrent selon l'ensemble des signaux issus de leur environnement qu'elles intégrent afin de décider entre les deux options de vie et de mort. Par exemple, les lymphocytes au repos non stimulés par un antigène sont très résistants à l'égard de l'apoptose alors qu'ils y deviennent sensibles après quelques jours d'activation, permettant ainsi la terminaison d'une réponse immune. Les cellules cancéreuses sont d'emblée ou secondairement résistantes à l'effet apoptotique des nombreux médicaments anticancéreux utilisés pour les détruire.
Un organite joue un rôle central dans cette régulation, la mitochrondrie. On rappelle que celle-ci est un endosymbiote entre les premières cellules eucaryotes apparues sur terre et une bactérie aérobie. Celle-ci lui aurait transmis à la fois l'aptitude de réaliser la phosphorylation oxydative et la possibilité de se suicider en permettant à certains composants de cette bactérie de passer dans le cytoplasme cellulaire. En restant très schématique, la mitochondrie peut ouvrir dans sa membrane interne des mégacanaux laissant échapper des petites molécules et dissipant le potentiel de membrane que crée l'expulsion permanente de protons hors de la matrice mitochrondriale, d'où arrêt de la synthèse d'ATP. De nombreux mécanismes semblent pouvoir provoquer l'ouverture de ces canaux comme l'hypoxie, l'abscence d'un facteur de croissance, une attaque de la chaîne respiratoire par des radicaux oxygénés comme NO.
L'accroissement de perméabilité de la membrane interne permet l'entrée d'eau dans le stroma mitochondrial, hyperosmotique, entrainant le gonflement de la mitochondrie et une altération de la membrane externe suffisante pour libérer des produits de l'espace intermembranaire.
Sont libérés ainsi au moins deux produits apoptotiques, le cytochrome c (transporteur d'électron soluble, faisant la navette entre les complexes membranaires CoQ-cytochrome c réductase et cytochrome c oxydase) et l'AIF (Apoptosis Inducing Factor). Si le mode d'action de ce dernier qui agit sur les noyaux n'est pas connu, on connaît par contre celui du cytochrome c. En se liant à une protéine cytoplasmique, APAF-1 (Apoptotic Protease Activiting Factor), le complexe peut activer une protéase, la caspase 9 qui active à son tour la caspase 3, l'une des protéases effectrices majeures de l'apoptose. Physiologiquement ces mégacanaux sont étroitement régulés, en particulier par des molécules de la famille Bcl2. Cette grande famille est composée de molécules à effets antiapoptotiques comme Bcl2 et Bcl-xL et proapoptotiques tels que Bax et Bad. Bcl2 et Bcl-xL sont des protéines membranaires du réticulum endoplasmique, du noyau et de la membrane externe mitochondriale. Les autres protéines sont solubles dans le cytoplasme.
Ces molécules peuvent se dimériser en homodimères ou hétérodiméres, par exemple Bcl2-Bax. Tant que prédominent dans la cellule les homodimères anti apoptotiques ou les hétérodimères contenant un membre antiapoptotique, le résultat net est la résistance à l'apoptose. Au contraire, si les dimères, par exemple Bax-Bax sont prédominants, la voie apoptotique sera ouverte.
On pense que les protéines membranaires comme Bcl2 et Bcl-xL inhibent l'apoptose en controlant d'une part l'ouverture des mégacanaux et la fuite des produits tels que le cytochrome c, d'autre part, lorsque celle ci se produit, en piégeant le complexe APAF-1/Caspase 9 sur la paroi mitochondriale, empéchant l'activation de la protéase.
La dégradation
La protéolyse des divers substrats cellulaires évoqués plus haut (filaments d'actine du cytosquelette, lamines), de nombreuses enzymes indispensables à l'intégrité cellulaire (par exemple, PARP, poly ADP ribose polymérase), de protéines régulatrices comme Bcl2, ainsi que la protéolyse limitée conduisant à l'activation par exemple d'endonucléases (CAD, caspase activated Dnase), paraît être sous le contrôle sinon exclusif du moins prédominant d'une classe particulière de protéases, les caspases.
Il s'agit d'enzymes dont le site catalytique contient une séquence conservée avec une cystéine et coupant la chaîne peptidique au niveau d'un résidu aspartate.
Elles existent sous forme de proenzymes et nécessitent une maturation sous forme d'une coupure catalytique libérant 2 sous unités qui s'associent en 1 hétérodimère, l'enzyme active finale étant formé par l'association de 2 dimères.
De part leur structure, il existe en fait 2 catégories de caspases :
Caspases initiatrices, comme les caspases 2, 8 et 10. Comme on le verra avec le cas de Fas, elles possèdent l'aptitude de se lier à des protéines cytoplasmiques qui se lient elles-mêmes à la queue intracytoplasmique de récepteurs membranaires. Ces protéines qui placent les caspases à proximité l'une de l'autre, facilitent leur dimérisation et donc leur autoactivation.
Caspases effectrices, comme la caspase 3. Elles sont directement ou indirectement responsables des lésions cellulaires. Elles sont obligatoirement activées par les précédentes. La cascade d'activation des caspases est inhibée par l'aptitude de certaines d'entr'elles à se lier aux protéines Bcl2 ou Bcl-xL.


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MessageSujet: suite et fin syst immun   LE STRESS OXYDANT EmptyJeu 24 Nov - 0:08

III L'APOPTOSE DANS LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME IMMUN


Comme dans le développement du système nerveux, l'apoptose représente un mécanisme organisateur majeur pour le système immunitaire. Il permet de définir pour chaque lymphocyte, chargé de la reconnaissance spécifique des antigènes, ce qui est utile, futile ou dangereux pour l'organisme. En d'autres termes l'apoptose va intervenir pour formater le repertoire de reconnaissance des lymphocytes T et B, tant au niveau des tissus formateurs, thymus et moelle osseuse respectivement, qu'en périphérie lorsque ces cellules patrouilleront en continu à la recherche de leurs antigènes spécifiques.
Un second point abordé sera celui de l'intervention de la mort cellulaire dans la terminaison d'une réponse immune
Enfin, certains lymphocytes, T et NK, possèdent une aptitude unique de tuer d'autres cellules reconnues comme dangereuses par exemple lorsque s'y développe un microorganisme. Nous verrons avec l'exemple des lymphocytes T CD8 cytotoxiques, que l'une des façons d'exécuter la cible est de la pousser à se tuer.


III-1-Le formatage du répertoire des lymphocytes T au niveau du thymus
Vers la 7ième semaine du développement embryonnaire, des cellules hématopoiétiques pluripotentes colonisent le thymus formé jusqu'alors que de cellules épithéliales ayant migré des 3ième et 4ième fentes branchiales. Ces cellules souches vont se multiplier intensément et se différencier en lymphocytes de la lignéee T, en particulier en réarrangeant leurs gènes codant pour les TCR, rarement gd, le plus souvent ab. A la fin de cette première phase de différenciation, les thymocytes sont doubles positifs CD4+ et CD8+. La phase suivante va se traduire par une impitoyable sélection où 99% des cellules vont être éliminées et une détermination définitive vers la voie CD4 ou CD8. Les réarrangements des gènes des TCR s'étant produit au hasard, le répertoire généré est énorme. On trouve ainsi des récepteurs capables de reconnaître des épitopes étrangers présentés par des molécules HLA du soi, ce qui est utile à l'individu, mais également des TCR reconnaissant des antigènes étrangers présentés par des molécules HLA du non-soi ou des épitopes du soi présentés par des molécules HLA du non-soi, ces deux situations représentant des TCR complètement inutiles. Enfin, il existe également des récepteurs capables de reconnaître des épitopes du soi présentés par des molécules HLA du soi, ce qui est potentiellement dangereux (risque d'autoimmunisation). Le rôle du thymus va être de réaliser une sélection parmi toutes ces cellules pour ne conserver que l'utile, c'est à-à-dire réaliser d'une part une sélection positive à l'égard des récepteurs reconnaissant uniquement les molécules HLA du soi, ceci sur les cellules épithéliales thymiques et une sélection négative à l'égard des clones potentiellement dangereux reconnaissant les peptides du soi avec une forte affinité, ce phénomène étant réservé aux CPA d'origine hématopoiétiques, probablement les cellules dendritiques corticales et médullaires.
Le paradoxe de cette situation est évidemment de comprendre comment les lymphocytes T peuvent être à la fois sélectionnés positivement et négativement sur les molécules HLA du soi.


Des expériences montrent que la reconnaissance du CMH par le récepteur T va commander le devenir ultérieur du thymocyte. Seuls les thymocytes réagissant avec les molécules du CMH présent dans le thymus, c'est-à-dire définissant le soi, vont être sélectionnés et survivre, les autres mourant d'apoptose, par négligence, faute de contact avec les cellules épithéliales.
Quels paramètres vont intervenir pour orienter le choix vers sélection positive ou négative? En 1994, des publications sont venues confirmer l'hypothèse dite de l'avidité, selon laquelle les sélections, positive et négative, procèdent du même mécanisme d'engagement du TCR avec un complexe peptide/CMH, le résultat étant controlé par l'affinité du contact entre les partenaires :
Lorsqu'un thymocyte reconnaît un peptide agoniste c'est à dire avec une forte affinité, le puissant signal intracellulaire qui s'ensuit, déclenche le processus de mort cellulaire apoptotique.
Lorsque le TCR n'a aucune interaction avec les complexes peptides-CMH des cellules épithéliales, la mort apoptotique est également permise.
Enfin la sélection positive intervient lorsque plusieurs complexes peptides-CMH différents, qui n'ont individuellement aucune affinité pour le TCR, coopèrent pour induire un très faible signal activateur, inhibant la machinerie apoptotique.
A l'issue de la différenciation thymique les lymphocytes sont disséminés dans les organes lymphoides périphériques. Ils forment le pool des lymphocytes T naifs, recirculant en permanence de ces organes secondaires vers le sang et ainsi de suite, sans pouvoir rentrer dans les tissus. Contrairement aux lymphocytes B, ils paraissent assurés d'une longue durée de vie, même en l'abscence de stimulation antigénique. Le thymus diminue considérablement de taille après la puberté, mais approvisionne probablement le pool périphérique pendant la plus grande partie de notre existence. Lors de la rencontre de certains d'entre eux avec un antigène et après leur activation, ils deviendront des cellules effectrices, capables d'entrer dans les tissus et un très faible contingent persistera pour de très longues périodes sous forme de lymphocytes mémoires.


III-2-Terminaison d'une réponse immune
Au cours d'une réponse immune, les lymphocytes spécifiques activés, subissent une expansion clonale considérable (13 à 16 divisions en 8 jours), les conduisant à constituer parfois une fraction très significative de la totalité des lymphocytes.
Une régulation des réponses immunitaires aboutissant à un controle quantitatif et qualitatif permanent des lymphocytes est une exigence absolue pour éviter les conséquences néfastes tissulaires des effecteurs produits, une sur-représentation des clones régulièrement activés et pour prévenir les conséquences de réactions autoimmunes soutenues. Cette régulation, survenant après une activation physiologique, peut prendre deux formes. Comme pour toutes les cellules de notre organisme, elle peut être la simple conséquence d'un retrait de stimulus adéquat, par exemple le tarissement d'un facteur de croissance ou la perte du récepteur correspondant. Il s'en suivra une mort passive " par négligence " .
Mais il existe également un second mécanisme régulateur actif, induit par une activation optimale, semblant propres aux lymphocytes, en particulier T et NK, l'AICD (activation induced cell death).
Les lymphocytes quiescents sont résistants à la mort apoptotique. Ils n'y deviennent sensibles qu'après leur activation et quelques cycles prolifératifs. A ce stade, l'IL2 joue un rôle déterminant pour leur survie ou leur mort. Le rôle central de l'IL2 est apparu avec le constat que les souris déficientes en IL2 ou IL2R présentaient une accumulation de lymphocytes T activés par défaut d'AICD.
L'IL2 constitue un facteur de rétrocontrole de l'activation lymphocytaire : si l'antigène vient à disparaître, les lymphocytes T en cycle ne produisent plus d'IL2 et l'apoptose par négligence survient, réduisant la taille du compartiment lymphocytaire à ses dimensions antérieures au stimulus. Cette attrition massive des lymphocytes nouvellement produits a été observée aussi bien avec les antigènes protéiques et viraux que les superantigènes. Si le stimulus antigènique se maintient à un niveau élevé, alors survient la mort active, par AICD. Entre ces deux extrèmes, se situe la réponse immune normale avec des fractions variables de cellules proliférant et mourant d'apoptose.
Ces 2 formes d'apoptose, active et passive, sont sous tendues par des mécanismes moléculaires distincts. Dans l'AICD, c'est l'engagement de récepteurs membranaires tels que Fas qui déclenche la machinerie apoptotique préformée, sans necessité de nouvelles synthèses protéiques. Dans la mort par négligence, l'événement central se situe au niveau de la mitochondrie et se trouve controlée par les protèines de la famille Bcl-2.


III-3-L'attaque cytotoxique par les lymphocytes T CD8


Tant qu'un microorganisme se trouve dans le milieu environant les cellules, il demeure accessible aux différentes armes de défense dont dispose le système immunitaire innée ou adaptatif, par exemple le complément et les anticorps, agissant en synergie pour le neutraliser puis l'éliminer. A l'instant où un alien pénètre dans une cellule, il devient invisible à ce type de défenses. C'est là que l'immunité cellulaire, médiée par les lymphocytes T intervient.
Un virus, tel celui de la grippe va se multiplier activement dans les cellules épithéliales bronchiques. Se faisant, produisant des protéines, il manifeste sa présence aux lymphocytes T, car des peptides issus de ces protéines étrangères, sont véhiculées en surface par les molécules HLA de la cellule infectée.
Après reconnaissance spécifique de sa cible, qui lui permet d'y adhérer fermement, le lymphocyte T cytotoxique active une double machinerie de mise à mort, combinant l'attaque nécrotique et l'induction de l'apoptose.


-Exocytose de granules et formation de pores
Au cours de leur maturation, la plupart des CTL ont acquis de nombreux granules azurophiles contenant la machinerie cytolytique. Ces granules sont constituées d'un core dense central contenant une protéine de 65 Kd, la perforine ainsi que des protéoglycanes à chondroitine sulfate, et une partie périphérique multi vésiculaire dans laquelle se trouvent des enzymes lysosomiales, glycosidases, cathepsine D et surtout des protéases à sérine dont les granzymes. Par ailleurs ces granules stockent à leur surface la protéine FasL, inductrice de l'apoptose, décrite plus loin.
La perforine, qui présente des déterminants antigéniques croisés avec le composant C9 du complément générateur du complexe d'attaque membranaire final de ce système, relarguée dans l'espace intercellulaire séparant le CTL de sa cible, se polymérise en structures tubulaires de 10 à 20 nm, creuses, qui s'insère dans la bi-couche lipidique de la cellule cible de façon analogue au complexe d'attaque membranaire du complément. Les pores ainsi formés laissent entrer ou sortir l'eau et les électrolytes d'où choc osmotique rapide et explosion cellulaire. Les granzymes qui peuvent pénétrer dans la cellule cible par les pores ainsi formés sont capables de favoriser l'apoptose comme nous le verrons ultérieurement.


-Induction d'apoptose
La molécule réceptrice du signal de mise à mort s'appelle Fas ou CD95, protéine de la super famille des TNF et NGF récepteurs. Le TNF-R 1 et Fas possèdent une séquence intracytoplasmique très homologue nécessaire et suffisante pour la transmission du signal apoptotique, dénommé de ce fait "death domain." Fas est exprimé à des niveaux variables sur de très nombreuses cellules (thymus, foie, coeur, poumons, reins, ovaires. Le ligand capable d'activer Fas, FasL n'est exprimé que par les lymphocytes T CD4 et CD8 activés ainsi que les lymphocytes NK. Comme les TNF, FasL se présente sous la forme d'homotrimères membranaires capables donc de " cross linker " plusieurs récepteurs Fas.
Lorsqu'un lymphocyte T capable de développer la voie lytique dûe à FasL rencontre sa cible, la sollicitation du TCR induit l'apparition de FasL, permettant l'interaction avec Fas de la cible et à partir de là le déclenchement de la machinerie apoptotique. Cette dernière est mise en route par l'association des "death domain" intracytoplasmiques de Fas avec ceux d'une molécules intracytoplasmique, FADD (Fas associated death domain) qui possède une séquence spécifique de liaison à un domaine analogue, présent sur les capases initiatrices (DED,death effector domain). Comme décrit précédemment, l'association de plusieurs caspases à proximité l'une de l'autre, permet leur autoactivation et la cascade protéasique subséquente
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dan
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dan


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MessageSujet: ILest important de prendre   LE STRESS OXYDANT EmptyJeu 24 Nov - 0:55

du selenium ou oméga 3 je ne peux rien prouver mais suite à cette comsommation de sélénium et antioxydants je n ai plus de fièvre de frissons est ce le hasard après 5 ans j en doute...

Tous avons du stress oxydatifs notre corps ne peut apporter des radicaux libres à cause de la polution sous tte ses formes
ces radicaux qui vont aider a régénérer les cellules ttes les cellules ainsi que le syst immunitaire......
Dan
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