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| l affaire Diwane | |
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dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: l affaire Diwane Mar 4 Oct - 14:42 | |
| http://www.aujourdhui.ma/societe-details39868.html Patricia Gouy : "le combat continue" L’affaire d’Achraf Diwane, victime du géant pharmaceutique Smithekline Beecham a été de nouveau reportée pour le 3 octobre prochain. La dernière audience a connu la présence de Patricia Gouy, la représentante des victimes de ce vaccin en France. Entretien. ALM : Vous êtes au Maroc spécialement pour suivre les derniers développements du cas d’Achraf Diwane. Quelles sont les raisons de cet intérêt ? Patricia Gouy : Achraf Diwane est la première victime médiatisée de ce vaccin contre l’hépatite B, au Maroc. Je m’intéresse de très près à cette affaire parce que je suis moi-même victime de ce vaccin. En France, nous avons créé une association rassemblant toutes les personnes qui souffrent le martyre à cause de ce produit. Je ne comprends toujours pas pourquoi le laboratoire pharmaceutique Smithekline Beecham refuse d’indemniser les Diwane, alors qu’il a bien inscrit sur la notice que l’«Engérix B » a des effets secondaires sur le système nerveux. Pour votre cas, avez-vous reçu des indemnisations ? Mon cas est un peu particulier. J’étais en fait une aide-médicale psychologique dans un hôpital public, et précisément dans le service qui s’occupe des handicapés. Et avant d’exercer, il fallait absolument être vacciné contre l’hépatite B. J’étais donc obligée de le faire. C’était en 1994, j’avais 45 ans. Depuis, ma vie a basculé dans un cauchemar sans fin. Je vivais avec un rythme rapide, je faisais du sport, je m’occupais de mon foyer…Bref, je menais une vie normale. Je continue à toucher mon salaire, mais j’attends toujours d’être indemnisée. Le laboratoire m’a proposé une somme annuelle de 9200 euros, mais j’ai refusé. C’est minime par rapport à la souffrance que ce vaccin nous a causée. Mon état physique se dégrade de jour en jour. Quel est le nombre des victimes qu’a engendrées ce vaccin en France? Tout d’abord, il faut rappeler qu’au milieu des années 1990, la France a connu une vaste campagne de vaccination contre l’hépatite B. Dans ce sens, l’ancien ministre de la Santé, Bernard Kouchner, s’est opposé à cette campagne de masse. Les effets indésirables et néfastes de ce vaccin se sont vite manifestés. C’est ainsi que l’on compte actuellement 2600 victimes rien qu’en France. Seules une centaine de personnes ont été indemnisées.Le combat est difficile. Mais il continue. Les victimes ont constitué une association appelée REVAHB. Quel est son rôle ? Le «Réseau Vaccin Hépatite B» a été créé en 1997 par des personnes atteintes d’effets secondaires graves apparus suite à une vaccination contre l’Hépatite B. L’objectif primordial du REVAHB est de faire reconnaître auprès du grand public la réalité des effets ravageurs du vaccin. Cette association joue également un rôle d’écoute et d’aide psychologique au profit des victimes . http://www.aujourdhui.ma/societe-details39868.html Le 22-9-2005 Par : Atika Haimoud | | [img] [/img] | |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: Achraf Diwane Mar 4 Oct - 19:13 | |
| Achraf Diwane, 7 ans, est devenu tétraplégique suite à une injection d’un vaccin contre l’hépatite B, «Engerix-B» de SmithKline Beecham qui a nié pendant 5 ans la responsabilité de son produit dans cette affaire. Or, une expertise récente du médecin légiste a établi un lien de cause à effet.
Vendredi 4 février 2000. Casablanca. Hasnaâ Diwane, son bébé dans les bras, entre dans une pharmacie du boulevard El-Fida, achète un vaccin contre l’hépatite B, «Engerix-B», et se dirige vers un dispensaire de son quartier. Elle ne savait pas à l’époque qu’elle allait bouleverser complètement la vie de son enfant de 19 mois, Achraf Diwane. Comme toute les jeunes mères, après l’injection du vaccin, elle tente de bercer son bébé et calmer ses petits bobos. En vain. L’intensité des douleurs va crescendo. Le petit Achraf ne cesse de pleurer, des maux terribles le rongent de l’intérieur et son état physique se dégrade. Alarmés, ses parents l’emmènent aux urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Ibn Rochd, le dimanche 6 février 2000. C’est le début d’une descente aux enfers. « J’ai remarqué qu’Achraf a changé depuis cette maudite injection du vaccin «Engerix-B». La première réaction du médecin qu’il l’a examiné, deux jours après cette vaccination, a confirmé nos doutes : ce changement brutal est dû à cette injection. Mais, le médecin qui assurait ce jour-là la permanence a refusé de l’admettre aux urgences arguant que son état nécessite des soins particuliers», se souvient Hasnaâ Diwane, les larmes aux yeux.
Les Diwane ne savent plus quoi faire. Abasourdis par cette réaction du service des urgences et assommés par un développement tragique de la santé de leur bébé, ils frappent, en désespoir de cause, à la porte de « La goutte de lait». « Nous étions alors contraints de faire passer à Achraf la nuit du dimanche jusqu’au lundi dans «La goutte de lait», un centre pour enfants abandonnés !», raconte cette jeune mère qui n’en revenait pas. Le lundi au petit matin, elle persiste et s’attache à son droit d’une hospitalisation au CHU d’Ibn Rochd. Le petit Achraf reçoit finalement des soins et trouve une place à l’hôpital des enfants. «Trop Tard! Achraf respirait à peine, ses mains et ses bras ont commencé à s’atrophier. Il ne pouvait plus prononcer un traître-mot. Il était là, mais n’est pas là», ajoute-t-elle, avec un brin de colère mâtiné d’amertume. Trois jours donc après l’injection de l’« Engerix-B », Achraf n’est plus le même. Il sombre dans un profond coma. Un état végétatif pendant une durée de trois mois. De cette époque-là, Hasnaâ Diwane n’en a pas oublié une seconde : «On a vu des vertes et des pas mûres. Achraf qui n’avait que 19 mois souffrait en silence : perte de poids, gêne respiratoire, trouble de déglutition…Après son réveil du coma, il était squelettique». Mais, ce que cette jeune mère n’ose toujours pas à prononcer est que son fils en est sorti tétraplégique. Les Diwane savaient qu’on ne sort rarement indemne d’un coma de trois mois, mais ils espéraient que la chance serait de leur côté. S’ils croient au destin, ils insistent tout de même à chercher à comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragique évolution de l’état physique et mental de leur enfant. « Le lien entre l’injection de l’«Engerix-B» à mon fils et sa tétraplégie saute aux yeux. Il est clair comme de l’eau de roche que c’est cette vaccination qui est à l’origine du malheur de mon Achraf», note Hasnaâ Diwane. C’est ainsi que les Diwane ont porté l’affaire devant les tribunaux, en novembre 2000. La première expertise ordonnée par le Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane, à Casablanca, ne tranche pas sur le lien de causalité entre l’«Engerix» et la paralysie : le rapport avait conclu que cette évolution pourrait être due à cette vaccination. L’utilisation du conditionnel dans ce premier rapport a fait traîner l’affaire. Le deuxième rapport a été par contre établi par l’Ordre des médecins, mais là encore aucune précision claire et nette sur le lien de causalité. Le laboratoire SmithKline Beecham, le producteur de ce vaccin contre l’hépatite B, continue de plaider que son «Engerix-B» n’y est pour rien dans ce cas. Et d’avancer le plus massu de ses arguments : la synchronisation entre la vaccination et le changement de la santé d’Achraf Diwane n’est pas une raison pour incriminer son «Engerix-B». Croyant, dur comme fer, que « « Engerix-B» est le vaccin par qui la tétraplégie est arrivée », les Diwane ne baissent pas les bras. Le Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane ordonne un troisième rapport d’expertise auprès du Professeur Said Louahlia. Directeur de l’Institut de médecine légale Ibn Rochd, il étudie minutieusement le dossier médical du petit Achraf et arrive à trancher le débat qui a tant divisé entre les Diwane et le laboratoire SmithKline Beecham. «On apprend par le dossier médical d’hospitalisation que le début de la symptomatologie remonte au 7 février 2000, trois jours après avoir reçu une injection de vaccin anti-hépatite B, de type «Engerix-B», par l’installation brutale d’un syndrome grippal avec impossibilité de marcher, trouble de la déglutition et gêne respiratoire», relève-t-on dans le rapport d’expertise du Pr. Said Louahlia. En notant que le produit incriminé n’était pas défectueux au moment de l’utilisation, il affirme qu’il n’existe aucune cause étrangère à la tétraplégie d’Achraf et que la chronologie des faits conduit à admettre le lien de causalité direct et non pas présumé de son existence entre l’injection du vaccin et la naissance de la maladie. «Rien ne va à l’encontre d’une encéphalopathie post-vaccinale. Il existe un lien de causalité direct entre le vaccin et l’encéphalopathie du fait des critères d’imputabilité réunis», lit-on dans la conclusion de ce rapport d’expertise. Une conclusion, on ne peut plus clair, qui vient d’asséner un coup de grâce à un laboratoire qui a rejeté, pendant cinq ans, toute responsabilité de son produit concernant la détérioration de la santé d’Achraf.
SmithKline Beecham s’est obstiné, sans aucun fondement, à prétendre que son vaccin n’est pas en cause. Il suffit d’ailleurs de lire la notice de l’«Engerix-B» pour s’en convaincre. Dans le chapitre des effets indésirables, et avec des lettres à peine visibles, SmithKline Beecham note que son vaccin entraîne dans des cas « très rares des effets indésirables sur le système nerveux central et périphérique : paralysie, neuropathie, névrite (y compris syndrome de Guillain-Barré, névrite optique et sclérose en plaque), encéphalite, encéphalopathie, méningite ». Pourquoi ce laboratoire s’acharne-t-il donc à renier des vérités qu’il a lui-même pris soin d’énoncer dans une notice-fleuve ? Pourquoi un pareil géant pharmaceutique ne ménage-t-il aucun effort à faire traîner une affaire alors que nous ne cherchons qu’une simple réparation de préjudice ? Pourquoi ne propose-t-on pas une hospitalisation à l’étranger à notre enfant et mettre fin à ce débat ? Ce sont-là des questions parmi d’autres qui taraudent l’esprit des parents d’Achraf.
La fin du calvaire des Diwane devrait être annoncée cette semaine, si seulement le Pr. Said Louahlia ne s’était pas absenté de cette audience du lundi dernier au Tribunal de première instance d’El-Fida Derb Soltane, en raison d’un voyage à l’étranger. Le juge a fixé un nouveau rendez-vous, le 20 juin prochain, où tous ceux qui ont suivi, de près ou de loin, ce dossier seront présents. De cette audience du lundi dernier, Hasnaâ Diwane en parle sur un ton ferme : «Pour cette séance précisément, j’ai tenu à amener mon fils. Les responsables de SmithKline Beecham étaient hors d’eux. Je n’oublierai jamais le dédain et le mépris avec lequel ils ont toisé Achraf». Le 20 juin prochain serait probablement la date du dernier round d’un combat qu’un enfant tétraplégique de 7 ans mène, depuis cinq ans, contre le géant pharmaceutique SmithKline Beecham. Achraf Diwane vaincra.
Le 20-5-2005 Par : Atika Haimoud | | A lire aussi: • Cadrage : Dérive Ressources web associées: • SmithKline Beecham [img] [/img] | |
| | | malika2 chercheur confirmé*
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| Sujet: Re: l affaire Diwane Mar 4 Oct - 19:29 | |
| quelle drame pour cettte famille ,voir leur enfant malade cest pire que notre maladie , , j espere que pat aura regle son probleme avec l asso, et il va faloir que ellle se repose , biz malika | |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: Un enfant marocain paralysé par un vaccin Mar 4 Oct - 19:29 | |
| Un enfant marocain paralysé par un vaccin : La liste des victimes de l¹Engerix-B s¹allonge, la justice reste inerte (9/23/2005)
L¹audience concernant la célèbre affaire de l¹«Engerix-B» sera de nouveau devant le tribunal de première instance d¹El-Fida-Derb Soltane, le 3 octobre prochain. Cette date devrait être en principe la dernière étape d¹une course de longue haleine qui a opposé, plus de cinq ans durant, Achraf Diwan - la victime - au laboratoire pharmaceutique SmithKline Beecham. Tout le monde s¹accorde à dire que «révenir, c¹est mieux que guérir», cependant la troublante lapalissade dans cette affaire, c¹est que dans certains cas, la prévention peut causer d¹énormes dégâts. Au grand dam d¹Achraf Diwane, un enfant âgé de 7 ans, qui subi des dommages irréparables suite à une injection du vaccin «Engerix-B». Les faits remontent au vendredi 4 février 2000, lorsque les parents de l¹enfant, âgé à l¹époque de 19 mois, se dirigent vers un dispensaire de Casablanca pour le vacciner contre l¹hépatite B. Le dimanche suivant, les parents sont alarmés par les pleurs incessants d¹Achraf ainsi que par son incapacité à marcher, et l¹emmènent ipso facto aux urgences du CHU, service pédiatrique. Le diagnostic tombe tel un couperet sur la tête des parents : l¹enfant souffre de tétraplégie d¹installation brutale, aggravée de troubles respiratoires dus probablement à l¹injection. Achraf est placé sous respiration artificielle, après avoir sombré dans un profond coma. Cet état végétatif a duré trois mois. Et comme un malheur ne vient jamais seul, d¹autres problèmes apparaissent, notamment des troubles de la déglutition, complications neurovégétatives, perte de poids, gêne respiratoire... Au sortir de la réanimation, l¹état d¹Achraf empirait de jour en jour jusqu¹à ce qu¹il devienne squelettique. A-t-il une chance de guérir ? Les spécialistes affirment que non mais au moins il peut, quand même, prétendre bénéficier d¹un traitement idoine dans un centre spécialisé, si ses parents ont les moyens. Ce qui n¹est pas le cas pour la famille d¹Acharf. La pilule est vraiment dure à avaler. Le 4 avril 2000, le père du petit dépose une plainte auprès du procureur de la Cour d¹appel de Casablanca et c¹est ainsi que l¹affaire fut portée - et reportée - devant les tribunaux. La première expertise ordonnée par le tribunal de première instance d¹El Fida Derb Soltane, à Casablanca, n¹a pas déterminé la causalité entre le produit et la paralysie. Et SmithKline Beecham, le producteur de ce vaccin contre l¹hépatite B, continuait à plaider l¹irresponsabilité de son produit par rapport à l¹état d¹Achraf. Face à ce dilemme, le tribunal de première instance ordonne une autre expertise auprès du professeur Saïd Louahlia, directeur de l¹institut de médecine légale au CHU Ibn Rochd. Ce dernier, après une minutieuse étude du dossier médical, arrive finalement à trancher ce n¦ud gordien. Il ressort ainsi du rapport que le début de la symptomatologie remonte au 7 février 2000, trois jours après avoir reçu une injection de vaccin anti-hépatite B, de type «Engerix-B», par l¹installation brutale d¹un syndrome grippal avec impossibilité de marcher, trouble de la déglutition et gêne respiratoire. Il est aussi noté dans le rapport que le produit incriminé n¹était pas défectueux au moment de l¹utilisation. Et au Pr Louahlia de conclure dans son expertise : «il existe un lien de causalité direct, et non pas présumé de son existence, entre l¹injection du vaccin et la naissance de la maladie». Ainsi, la conclusion est plus que patente et la responsabilité du laboratoire est du coup avérée. Cependant, en raison de l¹absence de quatre médecins à la dernière audience, le juge a reporté l¹affaire au 3 octobre prochain. D¹aucuns s¹attendent à ce que le jugement soit favorable, finalement, et que le laboratoire en question dédommage pleinement la victime. Ce souhait est aussi partagé par les membres de l¹association française Réseau vaccin hépatite B (REVAHB) qui rassemble toutes les personnes atteintes d¹effets secondaires graves apparus suite à cette injection. Cette association joue essentiellement un rôle d¹écoute et d¹aide psychologique au profit des victimes, et c¹est dans cette visée que Patricia Gouy a fait le voyage pour justement être auprès d¹Achraf. Cette française, âgée de 34 ans , est aussi une des victimes de l¹Engerix B. Mais son cas est différent. En fait, elle était infirmière dans le service des personnes handicapées et par ricochet, elle était obligée de se vacciner contre l¹hépatite B. Sa vie ne sera plus la même après l¹injection. Certes, elle continue à percevoir son salaire, mais elle n¹a pas encore été indemnisée par le laboratoire. Ce dernier lui a proposé une somme annuelle de 9200 euros , qu¹elle a vite fait de refuser, car elle juge que c¹est minime par rapport à son état qui se dégrade de jour en jour. Actuellement, il existe 2600 atteints en France et seulement une centaine de personnes ont été indemnisées. Achraf aura plus de chance ? Meyssoune Belmaâza
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| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
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| Sujet: L’injection fatale Mar 4 Oct - 19:35 | |
| [img] [img][URL=http://imageshack.us] https://2img.net/r/ihimizer/img323/610/enfant7vt.jpg[/img][/URL] UN BEL ENFANT EN PLEINE SANTE
L’injection fatale
Deux jours après s’être fait vacciné contre l’hépatite B, un gosse de 19 mois a été hospitalisé d’urgence le 7 février 2000, à l’hôpital d’enfants de Casablanca. Au cœur du drame, le vaccin en question qui a déclenché il y a quelques années une grosse controverse en France.
Par Abdellah Chankou
H.F était beau et souriant. Aujourd’hui, l’enfanT, sous respiration artificielle, est paralysé. Atteint du syndrome Guillain-Barré probablement post-vaccinal.
Deux photos, une seule personne. Un nourrisson de 17 mois. Dans l’une, H.F est vif, souriant. Un bébé normal. Dans l’autre, prise quelque temps plus tard, H.F est méconnaissable. On dirait un autre. Tellement il est chétif et recroquevillé sur lui-même. La différence saute aux yeux. Déconcertant. Qu’est ce qui a pu arriver à ce garçonnet pour être dans cet état ? H. F. était en bonne santé jusqu’au jour où il a subi une injection du vaccin contre l’hépatite virale B, un vaccin recommandé pour prévenir la survenue de maladies graves comme les hépatites aiguës fulminantes, les cirrhoses et les cancers. H.F a fait son vaccin le 5 février 2000 et un mois auparavant une vaccination anti-haemophilus.
Troubles
En dehors de ces deux injections, le bébé n’avait pas d’antécédents familiaux ou personnels. Mais deux jours après avoir reçu le vaccin anti-hépatite B, le petit H.F âgé alors de 19 mois tombe gravement malade. Il a fallu l’hospitaliser d’urgence à l’hôpital d’enfants à Casablanca. Le diagnostic du médecin traitant est alarmant. Le malade, placé immédiatement sous respiration artificielle, souffre d’une tétraplégie d’installation brutale, aggravée de troubles respiratoires. L’état de santé du patient ne s’améliore guère malgré le traitement qui lui a été administré. Pis, d’autres problèmes surgissent, notamment des troubles de la déglutition, alors que les fonctions rénale et hépatique sont normales. Absence d’amélioration clinique donc, et apparition de suscroît de complications neurovégétatives. Ces complications ont été traitées deux fois par des cures d’immunoglobulines. Résultat: une légère amélioration neurologique. Pour le médecin traitant (centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca), H. F. pourrait être atteint du syndrome Guillain-Barré sévère, probablement post-vaccinal. Ce qui laisserait croire que le vaccin anti-hépatite B est en cause. Extrêmement grave.
Justice
La famille de l’enfant est d’autant plus inquiète que leur fils, âgé aujourd’hui de trois ans, ne peut pas marcher. Il est paralysé. Ne pouvant bouger ni ses membres supérieurs ni ses membres inférieurs. Incapable de supporter longtemps les frais d’hospitalisation, le père, un cadre moyen, s’est avisé de ramener H. F. à la maison. Ce n’est pas la solution, puisque aucune amélioration n’a été constatée depuis. Bien au contraire. La situation de H. F., qui ne quitte pas son lit, empire de jour en jour. Peut-être que H. F. a une chance d’être sauvé. Mais la famille n’en a pas les moyens financiers. En dernier recours, la famille du patient veut connaître la vérité, savoir ce qui a ruiné la santé de leur petit. C’est ainsi que le père dépose, le 4 avril 2000, une plainte auprès du procureur près la cour d’appel de Casablanca. L’affaire est toujours entre les mains de la police judiciaire de Derb Soltane-Fida. La procédure, qui a déjà traîné, risque de s’enliser davantage. Plus le temps passe, plus les jours de l’enfant sont en danger. Le vaccin contre l’hépatite B traîne une mauvaise réputation. N’a-t-il pas soulevé il y a quelques années une grande polémique en France? Bernard Kouchner, alors secrétaire d’État à la Santé, avait suspendu les campagnes de vaccination contre ce virus. Motif : beaucoup de victimes se sont plaintes de cette vaccination, elle avait entraîné chez elles une maladie du système nerveux, notamment de sclérose en plaques (SEP), celle-la même dont souffre peut-être le petit H. F.
Cause à effet
Une maladie dangereuse, invalidante et difficile à guérir. Ce qui ne fait que renforcer les soupçons qui pèsent sur un tel vaccin. Cela dit, la décision du ministre français s’appuyait- elle sur des données scientifiquement fiables ? En tout cas, cette affaire a déchiré toute la France, entre défenseurs et détracteurs du vaccin anti-hépatite B. Nombre de victimes ont même saisi la justice, qui a examiné la responsabilité du vaccin dans une sclérose en plaques. Un autre malade poursuit devant le tribunal de Paris le laboratoire SmithKline-Becham, fabriquant du vaccin en question. Les expertises scientifiques prolifèrent, qui incriminent cette injection. Sans jamais démontrer de manière précise le lien de causalité entre ces troubles et le vaccin. Par ailleurs, nombre d’études scientifiques réalisées en France et en Angleterre ont montré le caractère néfaste du vaccin contre l’hépatite B chez les adultes qui, après injection, souffrent de troubles neurologiques conduisant à la sclérose en plaques. Il faut dire aussi que beaucoup d’argent est en jeu. Des intérêts colossaux. D’où les conclusions mi-figue, mi-raisin de la communauté scientifique. Le petit H.F, qui risque la paralysie à vie, est-il victime du vaccin anti-hépatite B ? Une chose est sûre : ce vaccin, pour avoir fait l’objet d’une grosse controverse à l’étranger, n’est pas tout à fait sain. Il est urgent de se prémunir. [/img] Retour [img] [/img] LE PETIT ACHRAF APRES VACCIN PDF] Un enfant marocain paralysé après le vaccin contre l'hépatite ... Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Version HTML ... vaccin contre l'hépatite B traîne une mauvaise ... en plaques (SEP), cel- le-la ... entre défenseurs et dé- tracteurs du vaccin anti-hépati- te B ... www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_453/pdf_453/ page%2028.pdf - Pages similaires
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| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: L¹affaire Achraf ce lundi devant le tribunal 3 octobre Mer 5 Oct - 11:48 | |
| Al Bayane, 62 BD de la Gironde Boite postale : 13152. Tél: (212) 2 30 78 82 / 30 76 66 Fax: (212) 2 30 80 80 Copyright Casanet 1999. All rights reserved.
L¹affaire Achraf ce lundi devant le tribunal de première instance de Casablanca (10/3/2005) Face to face: l¹enfant, le laboratoire, le médecin, le juge et le témoin Š
L¹affaire Achraf Diwan contre le laboratoire pharmaceutique Smith Kline Beecham connaîtra sa dernière audition ce lundi à 13h au tribunal de première instance de Casablanca. L¹audience constituera, en principe, la dernière manche d¹un long combat judiciaire qui a opposé, depuis plus de cinq ans, la victime Achraf Diwane et le laboratoire pharmaceutique Smith Kline Beecham. Le tribunal devait prononcer son verdict il y a plusieurs mois, mais certaines circonstances ne l¹ont pas permis et causé un grand retard à ce propos. En fait, lors de la dernière audience, quatre médecins qui devaient témoigner et venir en aide au juge, par leur expertise, se sont désisté et n¹ont pas assisté à la séance. Cela ne se reproduira plus, car la justice a infligé une amende de 1200 DH à chacun des deux témoins et les oblige désormais à répondre présent au risque de poursuites pénales. En attendant, un petit flash-back. s¹impose. Les faits remontent au vendredi 4 février 2000, lorsqu¹Achraf Diwan, âgé à l¹époque de 19 mois, se fait vacciner contre l¹hépatite B dans un dispensaire de Casablanca. Deux jours plus tard, l¹enfant tombe malade. D¹après son médecin, il souffre de tétraplégie d¹installation brutale, aggravée de troubles respiratoires dus probablement à l¹injection. Achraf est placé sous respiration artificielle, après avoir sombré dans un profond coma. Cet état végétatif a duré trois mois. Et comme un malheur n¹arrive jamais seul, d¹autres problèmes apparaissent, notamment des troubles de la déglutition, complications neurovégétatives, perte de poids, gêne respiratoire... A-t-il une chance de guérir ! Les spécialistes affirment que non, mais au moins il peut prétendre bénéficier d¹un traitement idoine dans un centre spécialisé. Mais la famille Achraf n¹a pas les moyens de le prendre en charge et il n¹existe pas de centre de cette nature au Maroc, ce qui aggrave la situation de cet enfant né sain, avec toutes ses facultés et acculé au handicap par des marchands de médicaments qui font preuve de peu de scrupule et de souci médico-déontologique en la matière. Heureusement qu¹une femme est venue porter soutien à la famille Achraf pour l¹aider et plaider sa juste cause. Patricia Gouy, elle aussi victime de l¹Engerix B a fait le voyage deux fois pour assister aux dernières audiences, en tant que bénévole qui ne dépend d¹aucune association et qui fait tout pour que ce qui lui est arrivé à elle et à Achraf, ne se répète plus. Agée de 45 ans, cette Française, aide médico-psychologique dans un centre d¹accueil pour adultes polyhandicapés, était obligée de subir la vaccination contre l¹hépatite B en tant que membre du personnel soignant. Mais la vie de cette mère de trois enfants, mariée a chaviré après l¹injection et elle s¹est jurée de combattre cet abus partout où il a lieu dans le monde, de sensibiliser les gens et de les former pour que cela ne se répète plusŠ et ça n¹arrive pas qu¹aux autres !
M.B. | |
| | | MOM chercheur confirmé*
Nombre de messages : 275 Age : 59 Localisation : NORD Date d'inscription : 17/11/2004
| Sujet: Au sujet d'Achraf... Mer 5 Oct - 23:37 | |
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Bonsoir à tous,
Je suis en contact permanent avec Pat et la famille d'Achraf au Maroc et je viens vous donner des nouvelles...
Malheureusement, Lundi, après sept heures d'attente au Tribunal alors que Patricia devait être entendue par le Juge, l'audience a été reportée au 10 octobre ! La raison reste un mystère...
Patricia avait son billet de retour le 9 et s'est donc arrangée pour prolonger son séjour.
Les médecins là-bas sont surpris des informations données sur les victimes en France.
Les avocats de la famille d'Achraf ont fortement apprécié cet élan de solidarité venant de France.
Ce sera donc pour Achraf et sa famille la trente troisième audience après cinq longues années de démarches judiciaires.
Affaire à suivre...je vous tiens au courant...
MERCI POUR LA RUBRIQUE DAN !!!!!!
MOM www.e-monsite.com/aluminiumetvaccins
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| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: c est énorme 5 ans Mer 5 Oct - 23:44 | |
| d attente pour ce petit bonhomme et sa famille souhaitons vivement qu ils soient indemnisés ce n est que justice... Achraf a besoin de soins constant vu sa pathologie très très lourde.. il est évident que les parents ne peuvent pas faire face seul et comme je lisais ds un article le Maroc n a pas de structure spécialisée pour ce genre de pathologies surtout un enfant. Il devront peut être le mettre ds un établissement en France..... Dan | |
| | | CATHERINE COURTIER chercheur confirmé*
Nombre de messages : 137 Localisation : Aix en provence Date d'inscription : 28/03/2005
| Sujet: Re: l affaire Diwane Jeu 6 Oct - 0:00 | |
| Bonsoir Marie-Odile,
Espérons que la justice marocaine sera moins frileuse que la française.
Ce ne serait que justice pour cet enfant et sa famille, c'est vrai que pour nous c'est dur, mais dès que cela touche un enfant surtout avec des conséquences si graves, c'est vraiment dramatique.
Tous ces reports sont certainement le fait que le labo fait pression.
Bravo à Patricia pour cette solidarité. J'avais cru comprendre qu'elle avait des soucis pour témoigner, j'espère que cela a pu s'arranger.
Comment vas tu avec ton otite, j'espère que cela s'est un peu amélioré
Grosses bises.
Catherine. | |
| | | fanfan chercheur confirmé*
Nombre de messages : 1206 Date d'inscription : 14/12/2004
| Sujet: Re: l affaire Diwane Jeu 6 Oct - 0:12 | |
| C'est boulversant cette histoire, les parents ont pensé eviter cette maladie en vaccinant leur enfant contre l'hepatite B et le drame s'est produit. Paralysé a vie, quel calvaire pour cet enfant et ses parents!
Nous ne sommes pas egaux devant une vaccination, d'ailleurs les labos reconnaissent certains effets secondaires, puisqu'ils le mentionnent. Il est normal qu'il y est une reparation financiere, ses parents ne pourront pas subvenir aux soins du petit Achraf.
Mais combien d'enfants encore seront victimes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!c'est insupportable | |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: fin du procès Diwane Jeu 10 Nov - 19:31 | |
| http://www.aujourdhui.ma/actualite-details41247.html | |
| | | dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: affaire diwanne et vaccin engérixB 20 Mer 16 Nov - 22:30 | |
| http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?id_artl=8030&n=446&r=2&sr=830 http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?id_artl=8029&n=446&r=2&sr=830 CLIQUEZ SUR LES LIENS
MERCI
DAN | |
| | | fanfan chercheur confirmé*
Nombre de messages : 1206 Date d'inscription : 14/12/2004
| Sujet: Re: l affaire Diwane Jeu 17 Nov - 8:38 | |
| Comme le dit l'article: C'est une premiere mondiale. Quelles seront les retombées de ce proces??????? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: l affaire Diwane | |
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| | | | l affaire Diwane | |
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