dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: SOLDATS DU GOLFE CERTAINS TEMOIGNAGES Sam 17 Sep - 23:40 | |
| Source AVIGOLFE asso plus jamais ça
Voici quelques témoignages reçus :
Date :06/12/2003 07:02
Objet : Aux membres de l'association Suite à la rechute de mon frère W. B, actuellement en soins à l'hopital spécialisé d'Annecy, je vous fais part de son absence ainsi que de celle de sa mère à l'Assemblée générale qui s'est tenue en décembre 2003. En effet, de temps à autre, W. rechute assez gravement du fait de ses problèmes psychiques liés à son séjour dans le Golfe. Après avoir agressé par deux fois deux jeunes gens innocents, il n'a aucun contrôle et sa famille se retrouve désarmée face à une situation difficile dont les autorités se déchargent, complètement indifférentes à son état mental et physique.Voilà pourquoi, alors qu'il était près à monter à Paris, il n'a pas pu se déplacer du fait de son état qui se dégrade: ses divers séjours en hôpital psychatrique ne lui sont d'aucun secours puisqu'il y est enfermé pour ne pas mettre en danger les autres: la structure hospitalière ne lui est absolument pas adaptée. Il s'agit simplement d'une prison où il ne représente pas un danger pour les autres; seulement pour lui. Voilà pour ce qui est des nouvelles de W. Ceci n'est évidemment pas rassurant, c'est même plutôt alarmant. Je vous prie de bien vouloir prendre en considération ce témoignage ainsi que toutes nos excuses pour ce désistement, à une manifestation qui nous tenait à coeur. Famille B. (Annecy)
Date :09/12/2003 17:50
Objet : la guerre du golfe Bonjour, je vous écris juste pour vous dire que j'ai participé à la guerre du golfe mon régiment était le 2e régiment étranger d' infanterie. Je suis tombé sur votre site, cela me fait peur. J' ai 36 ans, des problèmes de santé tels que: perte de mémoire et aussi presque plus de dents, même si je les répare. Voilà, j'espère que ce n' est pas dû à la guerre, mais bon, il faut voir. Merci de me répondre à l'adresse suivante : .......................
Date :28/01/2004 18:28
Objet : Demande de renseignements Ma demande est surtout un appel au secours car voilà maintenant 4 ans que j'ai quitté mon activité au sein d'une unité spéciale, j'ai effectué de nombreuses missions à travers plusieurs conflits ( Golfe, Balkans, notamment ).Une grande souffrance, chaque jour avec des maux de tête très forts qui me suivent tout au long de mes journées. Je prends en moyenne 4 à 6 cachets par jour, pour soulager mes douleurs. De plus, je souffre d' insomnie depuis 4 années. Cela entraîne des passages à vide que je surmonte en silence, et ça, depuis ma dernière mission dans les Balkans où j'y ai passé au total 18 mois. Il y a bien sûr eu d'autres endroits tout au long de ma carrière, je ne sais pas quelles dispositions je peux prendre, j'ai peur des révélations surtout que le cercle auquel j'appartenais était totalement secret. Même devant un médecin je ne parle jamais du passé, pouvez vous me guider afin que j'arrive à faire le pas pour d'éventuelles démarches. Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ce message. D.
Date :12/02/2003 22:37
Objet : Enquête épidémiologique
De : Christian S Bonjour, Je souhaiterais tenter d'apporter ma petite pierre à votre édifice, au moment où les menaces d'un nouveau conflit en Irak sont malheureusement d'actualité. Je suis adjudant-chef de l'Armée de l'air et j'ai effectué un détachement en Arabie Saoudite du 08 janvier au 11 avril 1991. J'étais stationné à Al Ahsa mais j'ai également séjourné quelques jours à Ryadh et à Dahran. En effet j'ai été scandalisé, il y a 2 ans de cela environ, de lire dans la presse, notamment la revue "Armées d'aujourd'hui" et d'entendre dire l'ex ministre de la défense que les militaires durant la Guerre du Golfe n'avaient absolument pas consommé de médicaments tels que la Pyridostigmine. MOI MEME J EN AI EU SOUS FORME DE MESTINON Car, contrairement à ces affirmations, dès la fin de l'ultimatum, dans la nuit 16 au 17 janvier, l'ordre de prendre de la Pyridostigmine dosée à 30 mg nous a été donné par le commandant de la base aérienne d'Al Ahsa par l'intermédiaire de la sono base à raison d'un comprimé toutes les 08 heures (le 1er l'a été à 01h40, le 2° à 09h30 précises, etc). J'en ai consommé quinze jusqu'à ce que le commandant de base nous dise, toujours par la sono base, d'arrêter de "prendre ces cochonneries" (c'était grosso modo ses termes !). Si je puis être si précis c'est que j'ai conservé la boîte de comprimés qui m'avait été remise avant mon départ et à l'intérieur de laquelle j'ai noté les heures de prise, pour m'en souvenir étant donné les contraintes et les nombreuses alertes. Depuis pas mal de temps je suis fatigué, et j'ai eu des périodes où j'étais absolument incapable de me tenir éveillé plus tard que 11 heures du soir, ce, même en société, malgré tous mes efforts. En 1998, en milieu civil, on m'a détecté un goître et des nodules au niveau thyroïdien. En 2002, j'ai subi, également en milieu civil, une thyroïdectomie totale, des cellules cancéreuses ayant été découvertes. Je suis actuellement soigné pour cette affection. Je trouve que depuis mon retour du Golfe ma santé s'est détériorée : irritabilité (ma famille pourrait confirmer), fatigue, arthrose aux genoux, douleurs articulaires, etc... Parallèlement j'ai tenu informé le service médical de ma base d'affectation actuelle. Evoquant par ailleurs l'enquête épidémiologique, le médecin que j'ai consulté n'était pas franchement emballé et plutôt dissuasif : "Vous savez c'est assez lourd, il y a plusieurs examens, des entretiens avec un psychiatre, etc..". Finalement et sans relation de cause à effet je pense, au milieu de l'année dernière j'ai reçu le questionnaire de l'Inserm de Bordeaux . Y ayant répondu j'ai été convoqué en janvier de cette année pour subir des examens médicaux à l'hôpital Bretonneau de T. , mon lieu de résidence. Le médecin avec qui j'ai eu un entretien a décelé une "dépression majeure post-traumatique" (ce sont ses termes). Mais, étant donné la nature de cet examen, je ne sais pas si cela est dû à la Guerre du Golfe. Normalement mon médecin traitant devrait être informé de ces faits. Pour l'instant je n'en sais pas plus. Dans l'attente de connaître les résultats de cette enquête épidémiologique, voilà les quelques infos que je voulais vous communiquer en souhaitant que celles-ci viendront conforter celles dont vous disposez déjà. Puissent les autorités reconnaître enfin ce fameux syndrome de la Guerre du Golfe ! Je suis à votre disposition pour vous apporter, éventuellement, d'autres renseignements sur cette période et ce que j'y ai personnellement vécu. Sincères salutations et bon courage pour votre combat.
Date :18/04/2003 22:21:14
Objet : témoignage à propos du syndrome de la guerre du golfe...
De : Denis Bonnenfant
Adresse Postale : famille bonnenfant-johnson ancienne école 32220 Puylausic
E-mail : denisetwendy@tiscali.fr Bonjour,
Je m'appelle wendy johnson, j'ai 33 ans, et suis l'épouse de Denis Bonnenfant, un vétéran de la guerre du Golfe. J' ai rencontré mon mari à la fin du mois de mars 1991, quelques jours à peine après son retour du Golfe. Cela fait donc 12 ans que je vis avec lui et, compte tenu des symptômes dont il fait l'objet depuis son retour de l'armée et de la dégradation de son état de santé, je voudrais dire aujourd'hui à qui veut l'entendre, que mon mari a bel et bien été empoisonné lors de son service militaire. Je n'ai pour le moment aucune preuve de ce que j'avance, je n'ai que ma conviction personnelle, qui se fonde sur les faits que j'ai pu observer durant ces 12 années passées auprès de mon compagnon, mais aussi surtout ce dont il a pu me parler à propos de son passé militaire. Quand je l'ai connu, il était engagé dans la marine nationale à bord du pétrolier ravitailleur "la Meuse" et rentrait tout juste de sa dernière mission dans le Golfe. A cette époque-là, il était physiquement très costaud, il était ce qu'on appelle en langage familier "baraqué"; il mesurait 1,76m pour 76kg et était en bonne santé. Quelques semaines après notre rencontre et lors d'une permission, il a eu sa première "crise": une nuit alors que nous dormions côte à côte, il s'est senti devenir fébrile, fiévreux et fatigué. Il se sentait comme pris par une grippe. A son réveil le lendemain matin, les symptômes avaient disparu. peu après, de retour à bord, il en a parlé à l'infirmier, qui lui a dit qu'il avait certainement contracté le paludisme, mais que cela ne devait pas l'inquiéter outre-mesure. Au mois de juin suivant, donc 3 mois après, il a choisi d'écourter son vsl et a donc rejoint la vie civile....toujours avec ces petites "crises", qui se manifestaient environ une fois tous les deux ou trois mois, à raison d'une nuit agitée, avec fièvre, transpiration et courbatures. Nous avons passé plus de 10 ans comme cela, sans nous inquiéter vraiment, puisque les symptômes semblaient correspondre, à nos yeux, (mal ouverts à l'époque!) à ceux du palu. et que les crises étaient suffisamment espacées pour ne pas trop perturber sa vie et donc la nôtre... jusqu'au jour où, au printemps 2002, Denis, qui était en formation professionnelle dans le but de devenir ambulancier, s'est vu recevoir des tests d'examen, par un ancien médecin militaire. Cet homme avait remarqué dans le c.v. de mon mari, qu'il avait participé aux opérations Tempête du désert et il tenait à le questionner à ce sujet. (alors que mon mari suivait une formation d' AMBULANCIER). La première chose qu'il a fait, a été de demander à mon mari comment cela se faisait qu'il avait une grande tâche brune sur la tempe. mon mari lui a indiqué qu'elle était apparue quelques années auparavant. le médecin a paru inquiet à ce sujet, a demandé un tas de détails sur l'état de santé de Denis, avant et après la guerre du Golfe....lorsqu'il lui a fait part de ces "crises" de palu, le médecin lui a tout de suite parlé de l'association Avigolfe, en lui recommandant de parler de tout cela auprès de cette association. Il était clair pour ce monsieur que les fameuses crises de mon mari n'étaient sûrement pas des crises de palu...c'est aussi à ce moment-là que les accès de fièvre avec transpiration nocturne ont commencé à devenir de plus en plus fréquentes, jusqu'à aujourd'hui, où il vit cette situation TOUTES LES NUITS. A ce jour, mon mari a perdu 13 kgs, il se réveille au moins 3 ou 4 fois par nuit, trempé de sueur, à un tel point qu'il est obligé de changer de tee shirt à chaque réveil! le matelas de notre lit, acheté neuf il y a à peine 3 ans, a fini par moisir, malgré le fait que j'aère quotidiennement notre chambre et notre literie.... sans parler des oreillers de mon mari, que nous sommes obligés de remplacer régulièrement. Cela fait des mois que ça dure et mon mari est excédé. Excédé de se réveiller toutes les nuits en sueur, plusieurs fois par nuit, excédé de se sentir fébrile, amaigri et constamment fatigué. De plus, suite à deux pertes de connaissance (dont une avec convulsions) récentes, il a été hospitalisé pour un bilan de son état. le résultat? Officiellement pour le moment il y a bien quelque chose mais pas de bacille de Koch donc pas de tuberculose, mais personne n'est en mesure de lui dire quoi! Il a des symptômes très marqués de la tuberculose, mais aucune lésion, alors les médecins sont perplexes et leurs avis divergent. Selon les uns, il n'y a pas de lien avec l'armée, mais selon les autres, il s'agit bien du syndrôme de la guerre du Golfe, mais il ne faut pas en parler officiellement, car l'état serait en train de faire des recherches à ce sujet, et il ne faudrait pas faire de vagues!!! Je suis scandalisée, révoltée, à l' idée que mon mari et tous ces jeunes gens partis défendre les intérêts de leur patrie n'ont été que matière-à-expérimentation. Mon mari m'a, de tout temps, parlé des mystérieuses injections qu'ils recevaient à bord, sans jamais savoir exactement à quoi cela correspondait ni pour quelle raison. et ces cachets qu'ils prenaient tous les jours, ces pillules virgyl, je me souviens très bien avoir entendu Denis parler de la prise de médicaments inconnus, régulièrement et après chaque alerte chimique...notre meilleur ami commun était à l'époque sur le p.a. Dupleix...il se souvient très bien lui aussi des petits cachets posés sur leur plateau petit-déjeuner tous les matins! nous nous sommes procurés la copie du dossier médical militaire de Denis...comme par hasard, il n'y a absolument aucune donnée inscrite concernant la période passée dans le Golfe...et pourtant, tout est inscrit dedans, il y a des choses notées au mois une fois tous les 15 jours, SAUF concernant exactement la période pendant laquelle il était dans le Golfe, soit plus de 3 mois! concernant cette période RIEN ne figure dans le carnet. rien, sauf le mot "prophylaxie" et c'est tout. curieux, non?....voilà, je tenais à le faire savoir, je sais qu'il y en a d'autres dans son cas et j'espère que nous aurons la chance d'établir le contact avec ces personnes.
Objet : L’ANCIEN COMBATTANT DU GOLFE EN GREVE DE LA FAIM Parce qu’il veut " la vérité " sur le syndrome du Golfe la reconnaissance de sa maladie,un colmarien de 35 ans avait entamé une grève de la faim. La dernière fois qu’il est allé à Mulhouse, Christian Prudhomme a dû appeler en catastrophe son amie : " je me suis perdu, je ne savais plus où j’avais garé ma voiture ! " . Depuis, il ne se déplace jamais sans son dictaphone qui avale consciencieusement tous les éléments du paysage que l’ancien combattant lui fournit. Christian Prudhomme est un ancien combattant. Un jeune, 35 ans, ancien combattant. Perte de mémoire mais surtout douleurs articulaires et musculaires, "parfois je ne peux même plus me lever du lit", quasi cécité de l’œil droit, " les mêmes symptomes que la toxoplasmose" , troubles du sommeil, voilà selon l’ex-brigadier l’essentiel des souvenirs rapportés de 6 mois de "guerre du golfe" . Etiqueté "handicapé à 80%" , l’engagé du 6ème régiment de commandement et de soutien a joué lors de l’opération Daguet en 1991 les "éboueurs du désert" :<>,se souvient-il.
Date : Vendredi 4 Octobre 2002
Objet : "A BOUT"
De : Philippe Marchegay L’explosion des munitions dégageait des fumées "de toutes les couleurs". Le vétéran met surtout en cause les médicaments distribués dans l’armée francaise, "on ingurgitait n’importe quoi", tout autant que l’absence de protection lors des opérations, "on a eu deux tenues adaptées en 6 mois". Aujourd’hui, il lance : trop de choses ont été louches, les médicaments, les vaccins, je ne veux pas mourir comme un con sans qu’on sache la vérité. Le subutex a remplacé les antalgiques,ils n’avaient plus aucun effet.
L’ancien combattant se dit "à bout" sans ressources : "je n’ai que mes indémnités journalières de maladie." Dans l’incapacité de travailler, "le système nerveux central est touché", il attend une - Code:
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