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 fibromyalgie historique 1

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dan
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dan


Nombre de messages : 4785
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MessageSujet: fibromyalgie historique 1   fibromyalgie historique 1 EmptyDim 3 Juil - 20:40

Un syndrome d'hypersensibilité ?

par Michèle Guérin

Je travaillais depuis peu en clinique de physiothérapie et mon expérience en massage thérapeutique était plutôt limitée, lorsque son médecin m'adressa Ginette, atteinte de fibromyalgie.

Nous avions alors opté pour le massage suédois. Mais les régions du quadrant extéro-supérieur de la fesse et du haut du dos, depuis le trapèze inférieur, étalent si sensibles au toucher, même superficiel, que Ginette en pleurait déjà lors des pressions glissées. Alors vous dire pour les autres manoeuvres !

J'étais désemparée. Mes manoeuvres étaient-elles si maladroites, si peu indiquées ? Comment devais-je m'y prendre ? Ces pleurs exprimaient-ils l'intensité de la seule douleur physique, une décharge émotionnelle, une dépression sous-jacente ?

Qu'était-ce donc que cette fibromyalgie ou fibromyosite ? En 1988, les deux termes étaient encore indifféremment utilisés, la maladie étant souvent méconnue et le terme non sanctionné par les instances officielles.

Il fallut attendre 1990 pour que l'American College of Rheumatology (ACR), puis la conférence internationale de Copenhague et l'Organisation mondiale de la santé en 1992, reconnaissent le syndrome de la fibromyalgie.

Les études de laboratoire n'ayant pas démontré de changements de type inflammatoire dans les cellules des muscles douloureux, les expressions fibrosite et fibromyosite, dont le suffixe «ite» signifie inflammation firent place au mot fibromyalgie.

De la neurasthénie à la fibromyalgie

La maladie n'est pas nouvelle, pourtant. Elle a, depuis le début du siècle, été explorée sous diverses dénominations, dont la variété constitue déjà une bonne indication sinon de la cause, du moins des symptômes répertoriés. En l'absence de signes cliniques reconnus et objectivables, plusieurs médecins ont penché, jusqu'à tout récemment, vers une hypothèse essentiellement psychologique.



La fibromyalgie, syndrome appartenant à la famillle des rhumatismes, est une condition douloureuse généralisée, non articulaire, touchant surtout les muscles, typiquement associée à des raideurs, à une fatigue persistante et à un sommeil peu réparateur. Elle peut être primaire, secondaire ou concomitante et fait le plus souvent partie d'un syndrome élargi comprenant des désordres neuro-végétatifs et des phénomènes attestant une activité sympathique accrue. Déclaration de Copenhague

Les Britanniques transformèrent d'abord en encéphalomyélite myalgique la fameuse neurasthénie de l'époque victorienne, caractérisée par un mauvais sommeil, de l'épuisement, des maux de tête, des douleurs diffuses, des troubles gastro-intestinaux, l'irritabilité nerveuse et la dépression.

Gowers, en 1904, conclut quant à lui, à un «processus inflammatoire intéressant les parties mollees» qu'il nomma fibrosite...

Les Américains eurent, entre autres, le syndrome myasthénique ou neuromyasthénique, puis le syndrome rhumatismal non articulaire. Au Canada, Smythe (1972) en fit un syndrome clinique de «douleurs musculaires vagues, d'allure souvent psychogénique». Il établit une cartographie des sites prévisibles de douleur à la palpation.

À la barre : accusés, complices ou témoins ?

Les causes de la fibromyalgie sont, à ce jour, inconnues. L'hypothèse virale, que l'on retrouve dans le syndrome de fatique chronique (SFC), n'a pu être, ici, suffisamment étayée.

Se retourvent au banc des accusés :
la condition physique et aérobique déficiente- Indépendamment du sexe et de l'âge, la fibromyalgie aurait une faible incidence chez les gens s'adonnant régulièrement à l'exercice physique.
la détresse psychologique (dépression, anxiété, psychosomatisation)
les troubles du sommeiil.

Ces facteurs coexistent chez la plupart des fibromyalgiques. Ils entretiennent certainement la douleur, mais ils pourraient bien n'être que les éléments contributifs du cercle vicieux de la douleur chronique, plutôt que la cause initiale de la maladie.


Accusés, complices ou témoins

- Douleur = sommeil non réparateur + fatigue
- Douleur = dépression
- Douleur = inactivité physique
Source : Ccarette, S., op. cit.


FIBROMYALGIE PRIMAIRE

Facteurs neuro-hormonaux
- intolérance au froid
- fatiguabilité élevée
- déséquilibre du S.N.A.
- sommeil non récupérateur Facteurs psychologiques
- désordres affectifs
- troubles anxieux
- dépression
- comportements désespérés




FIBROMYALGIE
SECONDAIRE
- désordres hormonaux
- maladies inflammatoires Like a Star @ heaven
- traumatismes
FIBBROMYALGIE CONCOMITANTE
- arthrose
- arthrite rhumatoïde
- lupus éryththémateux Like a Star @ heaven
- maladies du tissu conjonctif
- autres maladies


Source : adapté de Masi, A.T., Journal of Musculoskeletal Pain, 1993.

La diffusion des points douloureux de la fibromyalgie pourrait aussi résulter d'une hyper-réaction en chaîne du système sympathique à une douleur locale primitive unique (syndrome de surcharge ou de surutilisation, contracture musculaire, trouble segmentaire de la colonne vertébrale, traumatisme, complication post-chirurgicale).

Le symdrome myofascial chronique, l'hypothyroïdie, l'arthrite rhumatoïde, la polymyalgie, le lupus érythémateux systémique et d'autres maladies rhumatismales, des maladies du tissu conjonctif peuvent coexister avec la fibromyalgie ou y prédisposer. confused

Source : Brücle et al., op. cit. Un syndrome d'hypersensibilité ? L'hypothèse d'un déséquilibre dans la production de certains neuromédiateurs, la sérotonine et la substance P, semble rallier les suffrages, même si les chercheurs ne peuvent dire s'il s'agit ici de causes ou de conséquences du sommeil non récupérateur et de la fibromyalgie.

Le phénomène de la douleur se joue tout au long du parcours sensitif, modulé par deux neuromédiateurs : la sérotonine et la substance P. Dans la douleur chronique, la perception de cette douleur devient de plus en plus intense, à mesure qu'elle voyage du système périphérique vers le système nerveux central et le cortex.

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dan
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MessageSujet: HISTORIQUE suite..........   fibromyalgie historique 1 EmptyDim 3 Juil - 20:42

Les niveaux sanguins de sérotonine et de l'un des ses précurseurs, le tryptophane, sont plus bas chez les fibromyalgiques, la substance P, plus élevée dans le liquide céphalorachidien. La noradrénaline (serait ausi en déséquilibre.

La substance P permet aux fibres sensitives d'acheminer dans les deux sens le message de douleur (à partir du muscle, par exemple, jusqu'au cerveau). Un niveau plus élevé de cette substance P, rendrait plus sensibles toutes les fibres nociceptives de la chaîne, qui seraient exacerbées par des stimuli en-deça des seuils normaux de douleur, même en tenant compte des variables individuelles en ce domaine. Cela expliquerait que plusieurs de nos clients fibromyalgiques n'arrivent pas à tolérer certaines manoeuvres, même relativement douces.

La sérotonine, quant à elle, a une action infiniment complexe sur plusieurs sous-réseaux de neurones, avec des récepteurs spécifiques sur plusieurs cibles, qu'elle inhibe ou active ; sa carence, si elle est liée à la fibromyalgie, pourrait expliquer que les symtomes en soient si variés et relèvent de tant de systèmes physiologiques différents.

- La sérotonine a un rôle reconnu dans la perception et la modulation de la douleur. Elle inhiberait généralement la transmission des messages douloureux.
- Elle gère aussi l'alternance de la veille et du sommeil.
- Elle stimule les cellules vagales de l'intestin, commandant plusieurs fonctions neuro-végétatives, souvent atteintes chez les fibromyalgiques : péristaltisme et fonctionnement du tube digestif, rythmes cardiaque et respiratoire, température corporelle. Ces fonctions sont aussi sous la dépendance du système sympathique, par l'entremise de la noradrénaline.
- La sérotonine régit aussi la vaso-motricité et la vaso-constriction, leur perturbation se traduisant par une dilatation des vaisseaux sanguins. Cette dilatation entraîne une fuite du plasma et des substances qu'il contient, dont la sérotonine, hors des vaisseaux. À l'intérieur de la boîte crânienne, par exemple, en périphérie du cerveau, cette dilatation, de même que la sérotonine libérée hors des cellules (et qui joue ici un rôle d'activateur, puisqu'elle stimule les fibres nerveuses de la paroi des vaisseaux, qui transmettent alors un message de douleur) déclencheraient la migraine.

Voici, de plus en plus, une remarque personelle, dont je n'ai pu trouver de confirmation explicite dans les textes médicaux : j'ai souvent observé qu'un mauvais dosage des manoeuvres, en particulier l'utilisation répétée, ne serait-ce que légèrement trop, d'une même manoeuvre sur un site donné (particulièrement dans les régions dorsale moyenne et interscapulaire), provoquait l'engorgement immédiat des tissus. Je n'ai que rarement retrouvé ce phénomène chez les personnes qui ne souffraient pas de fibromyalgie. Y aurait-il un lien aven la vasodilatation et la fuite plasmatique ?

Peut-être nos collègues homéopathes verront-ils un lien utile dans le fait que la sérotonine se trouve, outre chez l'homme, dans le venin de crapaud, de scorpion et d'abeille. Le lait contient aussi un précurseur de la sérotonine, le tryptophane, ce qui expliquerait en partie l'efficacité fréquente du lait chaud de grand-mère contre l'insomnie. Ce tryptophane, issu de la dégradation de certanies protéines dans l'intestin grêle, se retrouve également dans les aliments riches en protéines ; viandes et produits laitiers. La femme fertile et le jeune homme La fibromyalgie touche principalement les femmes en âge de procréer. Elle apparaît plutôt chez la femme de 35 (25 chez certains auteurs) à 40 ans. Le tableau clinique se généralise entre 45 et 55 ans (ce qui prend en moyenne 7 ans), et régresse au-delà de 60-65 ans. Elle persiste rarement à l'âge avanncé.

Elle apparaît beaucoup moins fréquemment et beaucoup plus tôt chez les hommes (au début de la vingtaine) et évolue plus brusquement. Le tableau clinique complet s'installe en moins de deux ans. Quelques rares cas précoces ont été signalés chez les enfants. Le tableau clinique Le tableau clinique essentiel de la fibromyalgie se compose de douleurs et de raideurs généralisées, persistant depuis au moins trois mois. Les personnes rapportent aussi des engourdissements, un gonflement subjectif, particulièrement des doigts et des mains ainsi que des maux de tête, une fatigue persistante et un sommeil non récupérateur.



Symtomatologie neuro-végétative :
refroidissement des extrémités
dermatographisme
arythmie respiratoire
hyperhidrose
tremblement etc... Migraines
boule pharyngée
troubles respiratoires fonctionnels
troubles gastrointestinaux
dysménorhées

Symptômes fonctionnels et neuro-végétatifs de la fibromyalgie.
Source : Brükle et al., op. cit.

Elles se plaignent d'irritabilité de la vessie et du tube digestif (surtout du côlon), de dysménorrhée, malaises qui sont souvent apparus avanat les premières douleurs musculaires. Environ 45% de ces personnes vivent ou vivront aussi un état anxieux ou dépressif.

Peuvent aussi compléter le tableau, des signes d'une activité accrue du système sympathique : pieds et mains froids, syndrome de Raynaud, bouche sèche.

Brükle souligne que la fibromyalgie n'est pas une entité nosologique, mais bien un syndrome traduisant les réactions exacerbées de l'organisme à un grand nombre d'agressions diverses. C'est un point de vue sur la maladie que partage ne partie le shiatsu. C'est bien afin de découvrir toutes les composantes - symptômes particuliers au client qui consulte et agents déclencheurs - que l'entrevue de bilan de santé devra être menée minutieusement. Elle précisera le diagnostic énergétique et complétera la lecture du hara. Des douleurs envahissantes Par douleur généralisée, on entend un ensemble de douleurs touchant les deux côtés du corps, en haut et en bas de la taille, et des douleurs squelettiques axiales (colonne vertébrale, cage thoracique - poitrine et dos).

Dans la fibromyalgie, les régions cervicale, lombaire, thoracique, les ceintures scapulaire et pelvienne, les mains, les coudes, les genoux, peuvent être douloureux. Ces douleurs sont décrites comme diffuses, profondes, brûlantes, exaspérantes ou décourageantes et souvent plus intenses que dans l'arthrite rhumatoïde. Elles peuvent amener jusqu'à 60% d'incapacité : plusieurs personnes se relèvent incapables de vaquer même à leurs tâches domestiques.

Ces douleurs sont exacerbées de façon significative par l'air climatisé, le froid, l'humidité, les changements de température, l'activité physique tant insuffisante qu'exagérée, le manque de repos, le stress. Elles suivents des oscillations diurnes et saisonnières, avec des maxima le matin et le soir, au printemps et à l'automne.

Pour environ 82% des personnes atteintes, la fibromyalgie évolue lentement, à partir d'une douleur locale unique, généralement sise à la colonne cervicale ou lombaire, plus rarement aux régions maxillaire ou sternale, ou encore aux membres (2% seulement souffrent au départ, d'un syndrome douloureux diffus). Le syndrome pourra aussi se développer à partir d'une zone myofasciale chronique ou de tendinite en chaîne. Au début, les troubles caractéristiques du sommeil sont absents.

Dans 50% des cas, la fibromyalgie évolue par épisodes de rémissions et de récidives, les intervalles non douloureux raccourcissant de plus en plus : pour l'autre 50%, la progression sera ininterrompue. Se réveiller plus fatigué que la veille L'organisme connaît trois états neurophysiologiques essentiels :
- la veille
- le sommeil lent (sommeil NREM ou No-REM) - sans rêve, qui va, en quatre stades, de l'endormissement au sommeil profond
- et le sommeil paradoxal (que les Américains nomment REM, de Rapid Eye Movements), le sommeil des rêves.

Le sommeil lent a pour fonction essentielle la restauration et le maintien de l'intégrité physique. C'est un état de repos comportemental, dans lequel le sujet est calme, immobile : le pouls et la respiration sont réguliers, la tension artérielle abaissée. Il permet la synthétisation de l'A.R.N. et des protéines, les processus de cicatrisation, le recouvrement après l'effort.

De plus, le sommeil lent prépare l'apparition du sommeil paradoxal qui, entre autres par le rêve, a pour fonction l'adaptation à la vie somato-psychique, la restauration des mécanismes de gestion du stress (catécholaminergiques), et la mémorisation.

Les stades III et IV du sommeil lent, puis le sommeil paradoxal se répètent en des cycles de plus ou moins de 90 minutes. Nos collègues shiatsuistes s'intéressent, à des fins de diagnostic, aux horaires des perturbations du sommeil ! (Par exemple, difficultés d'endormissement ; méridien de l'estomac; la nuit : foie - vésicule biliaire ; au petit matin ; poumon, etc...). Il leur sera peut être utile de savoir qu'à l'intérieur de ces 90 minutes, les périodes de sommeil lent, profond, sont plus longues au début et vers le milieu de la nuit, celles du sommeil paradoxal vers la fin de la nuit (après 4 heures du matin). Or, il a été démontré que chez les fibromyalgiques, il y a intrusion des activités cérébrales de veille dans les stades III et IV du sommeil lent (sommeil profond), qui, pour paraphraser Shakespeare, «ne ravaude plus alors la maille trouée par le souci».

Les états de veille-sommeil sont sous la dépendance d'une trilogie hormonale : acétycholine (système parasympatique) et sérotonine. Mais les scientifiques s'interrogent à savoir lequel, de la carence en sérotonine ou des perturbations du sommeil, normalement «maître nourricier à la fête de la vie», entraîne la fatigue, la douleur, l'anxiété, la dépression. Le diagnostic médical L'A.C.R. reconnaît la fibromyalvie en présence des critères suivants : douleurs musculosquelettiques persistant depuis au moins 3 mois, un minimum de onze points douloureux à la palpation sur les dix-huit prévisibles (points de fibromyalgie) et au moins un trouble d'ordre neurovégétatif.
Michele Guerin
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