Aujourd hui disparu après des souffrances.....pour un vaccin maudit
combien de victimes pour que ces grands messieurs bougent enfin de leur trône.
N’oubliez-pas les victimes non déclarées »
Gérard Foucras, atteint d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA), nous avait écrit en octobre 1997 pour apporter son témoignage après avoir lus ceux que nous avions publiés. Deux ans plus tard, sa femme nous annonçait son décès, en décrivant le calvaire qu’il avait subi (voir Alternative Santé - L’Impatient, octobre 1999). Aujourd’hui, elle nous demande de ne pas oublier toutes les personnes atteintes de SLA après vaccination et dont beaucoup ne sont pas recensées.
Je viens de lire votre article « Les risques du vaccin hépatite B confirmés » et l’éditorial « Les vaccinalistes ont droit à combien de victimes ? » (Alternative Santé – L’Impatient, avril 2000). Depuis la mort de mon mari, je ne cesse de m’intéresser aux victimes et notamment à celles de la SLA. C’est d’autant plus important et urgent que, les vaccinations contre l’hépatite B ayant décru fortement, et les cas devenant de ce fait (heureusement d’ailleurs) moins nombreux, l’oubli risque de retomber sur ceux qui sont déjà morts ou de toute façon dans un état désespéré (on meurt de SLA en trois ans en moyenne).En Rhône-Alpes, après mon mari, il y a eu une deuxième victime, une kinésithérapeute décédée en février 2000. Pour elle et son mari, le lien avec le vaccin était évident. Près de chez nous, Monsieur W., dont je vous avais parlé au moment de la mort de mon mari, est toujours là, mais dans un état effrayant : fauteuil roulant, aide respiratoire, et il ne pourra prochainement plus éviter la trachéotomie et la gastrotomie.
Pour mon seul compte, je suis en relation avec 12 victimes du vaccin atteintes de SLA (avec mon mari cela fait 13). Nous avons déjà signé une lettre commune au journal Le Monde qui ne l’a pas publiée. Il y en a certainement beaucoup d’autres, à travers la France, dont j’ignore l’existence. Il est très difficile de faire reconnaître ces cas dont le nombre est sous-estimé. Nous avons demandé à l’Association pour la recherche sur la SLA de faire une enquête auprès de ses adhérents, médecins et patients, car beaucoup ne pensent pas à vérifier s’il y a eu une vaccination hépatite B avant le début de la SLA.
Comme le montre votre article, la chape de silence est soulevée. Mais il faut faire vite et notamment faire reconnaître certains cas comme maladies du travail : les conséquences financières peuvent être lourdes.
Lucienne Foucras
La SLA est une maladie neurologique mortelle qui se traduit par une paralysie musculaire progressive atteignant les membres puis le thorax et se termine en général par une paralysie de la gorge empêchant de parler et de déglutir. Les proches des personnes atteintes de SLA après vaccination hépatite B voulant prendre contact avec Mme Foucras peuvent écrire au journal qui lui transmettra leur courrier.