dan Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
Nombre de messages : 4785 Date d'inscription : 24/10/2004
| Sujet: HORMONE DE CROISSANCE NOUV SCANDALE PROUVE Sam 1 Mai - 10:09 | |
| http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/hormone-de-croissance-un-nouveau-scandale-medical_888830.html Les experts ne précisent pas ce qu'il faut faire des lots déjà conditionnés. Or ils peuvent être conservés deux ans. Aucun rappel n'est donc demandé aux pharmaciens hospitaliers de province ni aux familles de malades. Et la pharmacie centrale ne va pas hésiter, elle, à écouler son solde de production. D'abord le reste du lot 85029, soit 7 000 doses composées essentiellement d'hormone extraite d'hypophyses bulgares. Puis, le lendemain même de la réunion du 14 mai, Marc Mollet, le pharmacien chargé au sein de la PCH de la distribution, met en circulation le lot 85031, un mélange de 5 000 doses d'hormone française et bulgare non inactivées à l'urée... comme celles du lot 85040, écoulé, lui, à partir du 29 juillet. Quant au numéro 85050, le dernier lot douteux, il a fait l'objet d'une manipulation incompréhensible. Le 14 mai, selon les instructions de France-hypophyse, un coursier de la Pharmacie centrale apportait au laboratoire du Pr Dray, à l'Institut Pasteur, les 30 grammes de poudre qui devaient être inactivés à l'urée. Et - par quelle aberration? - il repartait de l'Institut avec 5 grammes d'hormone bulgare non retraitée. Ces 5 grammes seront conditionnés à la PCH pour former les 5 000 doses du lot 85050, distribué jusqu'en février 1986.
C'est donc seulement à partir de cette date, contrairement à ce qu'affirment Henri Cerceau et Marc Mollet, que la PCH ne distribuera plus que des lots d'hormone inactivée. Et ce n'est qu'en 1988 que l'hormone extraite d'hypophyses humaines sera abandonnée auprofit de l'hormone synthétique, enfin autorisée sur le marché français.
En 1989 apparaissent les premiers cas français de maladie de Creutzfeldt-Jakob due à l'hormone de croissance. Très vite, leur nombre va augmenter pour atteindre 20 cas en 1992, déjà plus de la moitié de tous les cas mondiaux déclarés à l'époque. Bernard Kouchner, alors ministre de la Santé, diligente une nouvelle enquête de l'Igas.
Conclusions encore plus accablantes que celles de 1983. Absence de contrôle, fabrication artisanale et collecte toujours aussi dangereuse. Les garçons d'amphithéâtre prélevaient n'importe où, même dans les morgues des services les plus exposés: neurologie, maladies infectieuses, géronto-psychiatrie. Ainsi l'hôpital pour personnes âgées Charles-Foix, à Ivry, où 30% des pensionnaires souffraient de démence sénile, ce qui interdisait en principe tout prélèvement thérapeutique. Pourtant, en 1985, on récolta 681 hypophyses... pour 681 malades décédés dans l'année!
Quant au prix de l'ampoule facturé à la Sécurité sociale, il était le résultat de bénéfices en cascade. Prenons l'exemple de l'année 1984, où 10 000 hypophyses françaises seront collectées par l'association. Celle-ci achète environ 34 francs chaque hypophyse, qu'elle revend à l'Institut Pasteur 102 francs. Il en faut 133 pour extraire 1 gramme d'hormone. Coût pour l'Institut: 13 500 francs par gramme. Une fois extrait et purifié, ce gramme est revendu en moyenne 65 000 francs à la PCH. La Pharmacie répartit la poudre dans des ampoules de 1 ou 2 milligrammes et facture 145 francs la première et 240 francs la seconde à la Sécurité sociale. Soit 120 000 francs le gramme... Le chiffre d'affaires réalisé par la Pharmacie centrale pour la vente d'hormone de croissance française ou étrangère fut, cette année-là, de 33 millions de francs. La PCH vivait de l'hormone de croissance. Ce qui explique le refus des responsables de détruire les stocks suspects.La juge a bien mené son enquête quel travail voilà pourquoi on veut supprimer ces juges tellement efficaces. ce n'est pas grave si des enfants sont contaminés par le prion c est vraiment un scandale de trop. uniquement pour le FRIC . | |
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