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 EPIDEMIE DE NEURPATHIE A CUBA DOC DE GILLES

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dan
Rang: Administrateur* LA SANTE DE NOS ENFANTS EN DANGER
dan


Nombre de messages : 4785
Date d'inscription : 24/10/2004

EPIDEMIE DE NEURPATHIE A CUBA DOC DE GILLES Empty
MessageSujet: EPIDEMIE DE NEURPATHIE A CUBA DOC DE GILLES   EPIDEMIE DE NEURPATHIE A CUBA DOC DE GILLES EmptyDim 5 Fév - 17:03

Merci à lui....

Phénomène peu courant, dans l'épidémie de neuropathies de Cuba il ne s'agit pas d'une maladie contagieuse. Les faits relatés remontent maintenant à 30 mois. Neuropathies optiques, neuropathies périphériques des membres ont touché plus de 40 000 personnes de l'île de Cuba, l'épidémie se déplaçant d'est en ouest, touchant surtout les adultes, avec des tableaux cliniques variables selon les sexes. Aucune pathogénie précise ne peut être pour l'instant retenue, aucune explication nutritionnelle ou toxique n'étant à elle seule satisfaisante, et l'hypothèse infectieuse semblant devoir être écartée. Les patients ont reçu avec un certain succès des vitamines du groupe B. Il y a peu de séquelles, et heureusement pas de décès.

L'épidémie de choléra enregistrée en Inde et au Bangladesh a permis l'isolement d'un nouveau vibrion pathogène du groupe non O1, déjà étiqueté Vibrio cholerae O139 et baptisé vibrion Bengale. Son pouvoir épidémiogène paraît important, mais il est trop tôt pour savoir s'il est promis à un aussi bel avenir que ses devanciers du groupe O1 ou s'il ne s'exprimera fortement que dans l'environnement qui lui a donné naissance.

C'est avec surprise que l'on a enregistré en mars 1993 la nouvelle d'une épidémie de fièvre jaune au Kenya. Aucune activité évidente du virus amaril, aussi bien chez l'animal que l'homme, n'avait été enregistrée à l'est d'une verticale Cameroun-Angola depuis plus de vingt ans. Cette épidémie a finalement été assez limitée, mais nous démontre qu'en matière de fièvre jaune, aucune victoire n'est jamais définitivement acquise dans les zones d'endémie traditionnelle ou dans les possibles zones d'émergence qui les entourent. Les prescripteurs de vaccination antiamarile doivent en tenir compte.

La prévention du paludisme reste la préoccupation principale des spécialistes de la médecine des voyages. Leur troisième Congrès international qui s'est tenu à Paris en mai 1993 n'a pas apporté de nouveauté particulière.

Les méthodes de chimioprophylaxie font toujours l'objet de controverses au sujet des avantages et inconvénients respectifs des différents protocoles proposés, qui restent en pratique limitées à quatre propositions, selon les destinations et les particularités des voyages ou des voyageurs: chloroquine, chloroquine plus paludrine, méfloquine, doxycycline. A Paris, le Conseil Supérieur d'Hygiène (CSH) a renouvelé dans sa séance du 3 juin 1993, les recommandations exprimées un an plus tôt, c'est-à-dire chloroquine pour les pays de sensibilité à la chloroquine conservée, chloroquine + paludrine pour les pays de chloroquinorésistance présente, méfloquine pour les pays de chloroquinorésistance élevée et de multirésistance, la docycycline pouvant être utilisée dans les régions frontalières Thaïlande-Birmanie et Thaïlande-Cambodge. La classification de ces 3 groupes de pays proposée par le CSH n'est pas modifiées par rapport à celle de 1992.

La lutte antivectorielle reste un élément fondamental de la prévention du paludisme. Dans la précédente Lettre d'EDISAN nous avions donné quelques détails sur l'usage des répellents. L'usage complémentaire que l'on peut faire des insecticides en application sur les vêtements est envisagé dans ce numéro. La couleur des vêtements en tant qu'élement attractif ou répulsif des moustiques ne peut encore apporter de données utiles à la prévention du paludisme, mais le sujet est, discrètement, à l'étude...

Un sujet de préoccupation, dont on ne sait pas encore l'amplitude qu'il pourra prendre, vient des anomalies de l'électro-cardiogramme qui ont été imputées, dans certaines conditions d'utilisation ou sur certains terrains, à l'halofantrine. Comme ce produit est largement utilisé dans le traitement du curatif du paludisme et qu'il est aussi largement prescrit au voyageur en traitement de réserve (appelé "standby treatment" à la 3ème Conférence Internationale de la Médecine des Voyages), ces observations inciteront sûrement à la vigilance et la prescription de ce médicament nécessitera désormais une certaine rigueur.

Nous avons pensé utile d'apporter ci-dessous quelques informations utiles à ceux qui voyageront avec des animaux de compagnie. Deux analyses d'articles concernant des zoonoses peu connues ou méconnues nous ont semblé également dignes d'intérêt.

Un domaine également assez méconnu est celui des pathologies dues à l'environnement. L'étude réalisée dans une grande mégapole tropicale et qui concerne l'intoxication par le plomb est à cet égard exemplaire, mais ce risque est aussi sigalé à Paris...

Après avoir relevé quelques exemples d'importations de vibrions cholériques d'origine alimentaire aux USA, nous rappelons les durées de conservation des vibrions des aliments en fonction de la température. Ces données qui ne sont pas nouvelles puisqu'elles ont été publiées il y a plus de 20 ans mais elles restent toujours valables.

Une analyse apporte enfin quelques précisions sur une pathologie classique des transports, la pathologie veineuse.



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Epidémie de neuropathies de Cuba
On possède maintenant des informations un peu plus détaillées sur l'épidémie de neuropathies récemment signalées à Cuba.
Les premières manifestations neurologiques à caractère épidémique signalées ont été des neuropathies optiques, dans la Province de Pinar del Rio (Ouest de Cuba) au cours du dernier semestre de 1991. Les sujets touchés étaient surtout des hommes d'âge moyen, fumeurs, buveurs d'alcool modérés; ils se plaignaient d'une perte de poids, de vision floue, de photophobie et d'une baisse progressive, en quatre semaines, de la vision. Les examens ophtalmologiques pratiqués montraient généralement un scotome central symétrique, avec anomalie de la vision des couleurs et paleur du bord temporal des papilles. A cette époque, avait été envisagé le diagnostic de rétinite alcoolotabagique ou nutritionnelle.

Fin juillet 92, 163 cas de cette affection avait été rapportés, tous dans cette même province de Pinar del Rio. En décembre 1992, le total des cas s'élevait à 472, émanant alors de 5 des 14 provinces de Cuba, principalement de La Havane, Sancto Spiritu, Holguin et Santiago de Cuba.

Arrow Avec la progression de l'épidémie, son tableau se modifiait, dysesthésies et paresthésies des membre inférieurs, brûlures plantaires, parésies des jambes et troubles mictionnels à type de mictions fréquentes ou d'incontinence urinaire étant à leur tour signalés. Les sujets les plus touchés étaient maintenant des femmes d'âge moyen. A l'examen clinique, on notait surtourt des troubles de la sensibilité superficielle ou profonde, des réflexes ostéo-tendineux faibles ou absents, mais sans signe pyramidal. Des cas de neuropathie optique isolé contunuaient à être observés, ou des formes mixtes, associant neuropathie optique et neuropathie périphérique des membres inférieurs.

Des examens plus approfondis montraient, en microscopie optique ou électronique, des lésions de neuropathie axonale compatible avec de nombreuses étiologies, toxiques, nutritionnelles ou infectieuses. Le rapport que nous avons pu consulter ne mentionnait pas de données d'examen du LCR; on peut donc penser qu'il n'y avait aucune anomalie de ce côté. : spiderman LCR EXAMEN DU LIQUIDE CEPHALO RACHIDIEN BIEN SUR.....AUCUNE DONNEES spiderman

Une très forte augmentation du nombre de cas se produisait au cours des premiers mois de 1993, touchant la totalité du pays. Au 19 mai 1993, l'épidémie avait touché 33966 sujets, avec un taux d'attaque de 312/100 000, la plupart des cas survenant dans la trance d'âge de 25 à 64 ans. Les cas chez les enfants et les adolescents étaient exceptionnels. Une prépondérance très nette était observée pour le sexe féminin (336/100000) plus touchée que le sexe masculin (287/100000), mais les neuropathies optiques prédominaient chez les hommes alors quie les neuropathies périphériques des membres prédominanaient chez les femmes. L'analyse géographique montrait un gradient d'atteinte très nette d'est en ouest (49/100 000 à l'est, 1167/100 00 à l'ouest). En mai 1993, l'épidémie de neuropathies optiques semblait sur le déclin, et l'épidémie de neuropathies périphériques en plateau.

Cette épidémie a mobilisé toutes les ressources médicales et la collaboration de très nombreux instituts de recherches à travers le monde. En attendant les résultats des investigations en cours, les malades ont été traités par vitaminothérapie B. Sous l'effet de cette thérapeutique, les neuropathies ont généralement évolué de façon favorable , et peu de cas de séquelles ont été notées. Aucun décès n'est à déplorer.

La pathogénie de ces neuropathies pourrait être multifactorielle, avec des facteurs favorisants de type nutritionnel ou toxique. Le rôle possible de malnutritions protéino-caloriques ou d'intoxication par les pesticides, les métaux lourds ou le méthanol a été écarté, ainsi que des intoxications cyaniques en rapport avec l'alimentation (cassava, manioc,..). Le rôle possible de quelques entérovirus Coxsackie isolé chez quelques patients apparaît comme très improbable. Le déroulement de l'épidémie semble d'ailleurs exclure l'idée qu'il puisse s'agir d'une maladie contagieuse transmissible.

Les recherches se poursuivent.

Source: ONU, Genève.


Code:
Dans cette étude on ne retrouve encore aucune cause et pourtant les patients souffrent bien et on utilise bien le terme de neuropathies notre affection est pour moi d ordre neuro plsu ou moins importante selon les cas.
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