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 SFC hypothèse

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dan
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MessageSujet: SFC hypothèse   SFC hypothèse EmptyJeu 17 Nov - 0:58

Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFÉAS)
Dossier d'étude, 1997-1998

Vivre et y laisser sa peau!
Sommaire
Introduction
Le syndrome des édifices hermétiques
Définition
Les causes et origines du syndrome
Les personnes atteintes: quels édifices peuvent être malsains?
Test: Pour vérifier la qualité de l'air
Les symptômes
Diagnostic et traitements
Renseignements utiles
Tableau: Des précautions à prendre pour garder une maison saine
Le syndrome de fatigue chronique
Définition
Les causes
Les personnes atteintes
Les symptômes
Diagnostic et traitements
Renseignements utiles
La fibromyalgie
Définition
Les causes
Les personnes atteintes
Les symptômes
Diagnostic et traitements
Renseignements utiles
Vers la reconnaissance
Trois maladies: leurs points communs
Le cas du syndrome des édifices hermétiques
Les conséquences vécues par les malades
Conclusion
Références et bibliographie
Introduction
Des maladies se révèlent de véritables énigmes médicales par leurs causes difficilement identifiables et leur diagnostic difficile à poser. Parmi elles, certaines sont le fruit de sensibilités d'origine environnementale et sont provoquées par le mode de vie. Mentionnons le syndrome des édifices hermétiques, la polysensibilité aux produits chimiques, l'allergie universelle, etc. Même les mauvaises odeurs liées à l'élevage industriel du porc sont soupçonnées d'être nocives pour la santé !

D'autres maladies, qui ne sont pas véritablement nouvelles, prennent soudainement la vedette. Tout à coup, on pose leur diagnostic plus fréquemment. Successivement, on a entendu parler autour de soi de burnout, d'hypoglycémie, de mononucléose chronique. Aujourd'hui, le syndrome de la fatigue chronique et la fibromyalgie font de plus en plus de victimes.

Nous nous attarderons dans ce dossier au syndrome des édifices hermétiques, au syndrome de la fatique chronique et à la fibromyalgie. Après les avoir décrits, nous nous pencherons sur les inconvénients que leur non reconnaissance provoque.

Ces maladies ont en commun de causer des malaises réels, de provoquer des souffrances pénibles. Les personnes qui en sont affectées cherchent longtemps avant de trouver des explications à leurs maux. Et elles doivent entreprendre des démarches innombrables pour tenter d'obtenir les avantages habituellement offerts aux personnes malades: congés de travail, compensation par les compagnies d'assurances et les organismes publics comme la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST), la Sécurité du revenu, et la Régie des rentes du Québec.

Au terme de cette étude, nous en connaîtrons davantage au sujet de ces énigmes. Nous souhaiterons, à n'en pas douter, que la science parvienne un jour à les expliquer et à mieux les traiter. Peut-être aussi, serons-nous en mesure d'entreprendre des actions pour améliorer la situation des malades qui en souffrent.

Michelle Houle-Ouellet

Pour la publicité de votre réunion rencontre

Que savez-vous au sujet de la fatigue chronique, de la fibromyalgie, du syndrome des édifices malsains? De plus en plus souvent on entend parler de ces maladies difficiles à diagnostiquer. La prochaine assemblée de l'AFEAS... (coordonnées) permettra d'en apprendre un peu plus à leur sujet. L'invitation est adressée à toutes les femmes.




Le syndrome des édifices hermétiques
Caroline, employée d'une entreprise qui a pignon sur rue dans une tour à bureaux du centre ville, ne savait plus à quel saint se vouer... Difficultés de concentration, maux de tête, gorge irritée, yeux larmoyants, fatigue, elle avait constamment l'impression d'avoir la grippe. Longtemps, elle et son médecin n'y ont rien compris... À force de consultations, d'observations, d'enquêtes auprès des collègues, d'interventions de son syndicat, la cause de ses maux a été découverte: l'immeuble où elle travaillait en était le grand responsable !

Mais, au fait, depuis quand des édifices rendent-ils malades ? Comment peuvent-ils le faire ? Qui en souffrent et quels symptômes ressentent-ils ?

Définition
Appelé syndrome* des édifices ou bâtiments hermétiques, syndrome des édifices malsains ou des tours à bureaux, le nom décrit bien l'origine de la maladie: l'air malsain de certains édifices. Les personnes atteintes présentent un ensemble de symptômes généraux bien caractérisés et reconnus mondialement. Les symptômes présents disparaissent habituellement en quittant le lieu de travail.

*Syndrome : on entend par là l'ensemble des signes et des caractéristiques d'une maladie

Les causes et origines du syndrome
Les causes peuvent être liées à deux facteurs:

a) un problème de confort lié aux taux d'humidité, problématique surtout durant les périodes de chauffage. Ainsi, un taux d'humidité de 30% pourrait expliquer une partie des symptômes.

b) un problème de manque d'air frais suite à une ventilation déficiente.

L'origine du syndrome des édifices hermétiques remonterait à l'embargo sur le pétrole, en 1973. La guerre sévit alors entre la Syrie et l'Égypte. Pour forcer les États-Unis à renoncer à leur appui à Israël, les pays arabes, producteurs de pétrole, cessent leurs exportations du précieux liquide. La crise du pétrole a frappé l'Amérique de stupeur. Elle a permis de mesurer notre dépendance vis-à-vis cette source d'énergie consommée sans restriction, comme si elle était intarissable.

L'avertissement a porté fruit. Des mesures d'économie d'énergie ont été adoptées. Les limites de vitesse sur les routes ont été abaissées pour économiser l'essence. Les méthodes de construction ont été révisées de manière à éviter les trop grandes pertes de chaleur. Les fenêtres ont été remplacées par des systèmes de ventilation. Et ces systèmes ont été réglés de façon à aspirer le moins d'air possible de l'extérieur, air qu'il coûte tellement cher à chauffer ou à climatiser.

Les crises économiques des années 80 et 90 ont empiré la situation. Plus de 15 ans plus tard, les spécialistes constatent que le rationnement de l'air frais a souvent été poussé trop loin.
SUITE...................
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MessageSujet: SFC SUITE   SFC hypothèse EmptyJeu 17 Nov - 0:59

Des statistiques (1)

Sur 94 enquêtes effectuées en 1984 par le ministère fédéral canadien de la Santé et du Bien-être, 68% des problèmes de santé reliés aux édifices ont été attribués à des systèmes de ventilation inadéquats, 10% à une contamination venant de l'extérieur, 5% à la pollution intérieure (photocopieurs, fumée de tabac) et 2% aux matériaux de construction. La cause n'a pu être déterminée dans 15% des cas.

Quelles sont les matières polluantes?

De nouveaux matériaux isolants, l'absence de fenêtres ou des fenêtres énergétiques, l'utilisation de scellants de toutes sortes contribuent à rendre les édifices de plus en plus hermétiques. L'Environmental Protection Agency estime que, dans les villes américaines, le problème de pollution est plus grave à l'intérieur des édifices qu'à l'extérieur. Les matières polluantes - au-delà de 250, estime-t-on - qui peuvent circuler se regroupent en deux grandes catégories:

les polluants biologiques qui comprennent les micro-organismes comme les acariens, les bactéries, les squames animales, le pollen et les moisissures.
les polluants chimiques incluent la fumée de cigarette, le gaz carbonique ainsi que de nombreuses particules et fibres d'origines diverses qui circulent dans l'air. De plus en plus, des composés volatils émanent des matériaux de construction tels le contreplaqué, les panneaux d'aggloméré ou de particules, la colle des tapis et le vernis des meubles. De l'ozone s'échappe de certains appareils électriques comme le photocopieur. Le papier copie sans carbone et même l'encre de correction laissent échapper des gazs qui forment ce que les spécialistes appellent «la soupe» d'un immeuble.
Comment les édifices deviennent-ils malsains?... Le processus de pollution

Des systèmes de ventilation et de climatisation souvent mal entretenus, une répartition inadéquate de l'air dans les locaux, un degré d'humidité trop faible en hiver ou une température trop élevée en été, la présence de monoxyde de carbone montant des garages surchauffés conjuguent leur action pour vicier l'air.

Ces facteurs s'ajoutent aux matières polluantes qui, faute de pouvoir s'échapper, circulent dans les édifices. Une ventilation déficiente empêche un renouvellement suffisant de l'air frais tandis que l'air vicié est dispersé dans toutes les parties habitées de la construction.

Les cas les plus graves de pollution surviennent lorsque des moisissures toxiques (champignons microscopiques appelés mycotoxines) se développent dans les conduits de ventilation où il y a de l'eau stagnante. On se souvient des 29 victimes de la maladie du légionnaire, à Philadelphie en 1979. À Montréal, la «legionella» a fait son apparition à l'hôpital Royal Victoria en 1985, ce qui a alors amené plusieurs hôpitaux québécois à inspecter et désinfecter leurs systèmes de ventilation.

Les personnes atteintes: quels édifices peuvent être malsains?
Le terme «édifice» ou «bâtiment» ne réfère pas uniquement aux édifices à bureaux mais aussi aux hôpitaux, écoles et résidences familiales.

Les tours à bureaux

Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 30% des édifices récemment construits ou rénovés présentent, à divers degrés, des problèmes de pollution intérieure. Au Québec, des plaintes de plus en plus fréquentes sont déposées auprès de la Commission de la santé et sécurité au travail (CSST) par des personnes qui ressentent les symptômes du syndrome des édifices hermétiques. À Montréal seulement, ce sont plus de 300 000 personnes travaillant dans des bureaux qui en seraient affectées.

Les hôpitaux

Des hôpitaux ont été touchés. Une plainte a été déposée auprès de la CSST par des infirmières de l'Hôpital Saint-François-d'Assise, de Québec, souffrant d'un mal immuno-déficient qu'elles attribuent à une contamination du système de ventilation.

Un hôpital de Trois-Rivières a dû fermer son aile de pédiatrie pendant quatre mois, à la suite d'une supposée épidémie de tuberculose (40 enfants, 15 employés) propagée par le système de ventilation. Un ingénieur de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a enquêté sur ce cas et raconte : «Sur le toit de l'hôpital, à côté des entrées d'air frais, j'ai découvert une colonie de champignons pathogènes gros comme des cailloux. Dans les conduits eux-mêmes fourmillaient des colonies d'insectes et de larves(2).

Les écoles

Une étude, publiée en 1993 par une association d'enseignants de l'Ontario, a permis d'établir que 800 000 enfants canadiens fréquentent des écoles dont les normes de construction sont inadéquates, ce qui se produit dans une école sur six.

Des douzaines d'établissements scolaires à travers le Canada ont fermé leurs portes au cours des dernières années, certaines, de façon permanente. Des groupes de parents font des pressions auprès de leurs autorités scolaires et forment des comités de consultation environnementaux pour trouver des solutions.

Les résidences familiales

Nos résidences ne sont pas à l'abri du syndrome des édifices malsains. En effet, elles regorgent d'agents potentiellement nocifs. Les matériaux de construction, les tapis, les meubles et même le chien ou le chat de la famille peuvent contribuer à vicier l'air dans une maison qui a été construite hermétiquement, de manière à éviter les pertes de chaleur coûteuses.

Test
Pour vérifier si l'air de votre demeure est sain... (3)

Plusieurs membres de la famille sont-ils malades ?
Éprouvent-ils des problèmes de santé nombreux, persistants, mal expliqués ?
Ces malaises sont-ils apparus après un emménagement dans une nouvelle demeure ou après des rénovations ?
Les symptômes ont-ils tendance à s'atténuer ou à disparaître après une absence prolongée hors de la maison ?
Les symptômes sont-ils plus nets l'hiver ?
Pour vérifier si la qualité de l'air de votre bureau laisse à désirer

Éprouvez-vous plus souvent au travail qu'à la maison des maux de tête, sensations de brûlure au nez, à la gorge, aux yeux?
Est-il permis de fumer dans votre lieu de travail?
Votre bureau se trouve-t-il à proximité d'une usine?
L'air circule-t-il mal dans votre lieu de travail?
Employez-vous du papier autocopiant ou tout autre papier traité chimiquement?
Emploie-t-on dans l'immeuble des substances dégageant une odeur désagréable, des solvants?
Y a-t-il une machine à photocopier près de votre poste de travail?
Une seule réponse positive indique une possibilité que l'air de votre immeuble soit vicié. Il peut être utile de consulter un spécialiste en qualité de l'air.

Les symptômes
Différents malaises sont ressentis dans les cas de syndrome des édifices malsains. Et, souvent, ils cesseront quand les personnes quittent l'édifice ou restent quelques jours sans y séjourner.

Les symptômes apparaissent généralement après plusieurs mois et même plusieurs années d'exposition aux éléments toxiques. Ce n'est que lorsque la situation est particulièrement détériorée que les malaises se manifesteront au bout de quelques heures de présence dans l'immeuble.

Après une exposition prolongée, la personne pourra développer des allergies à des aliments qu'elle a pourtant consommés toute sa vie. Dans d'autres circonstances, l'asthme et d'autres maladies infectieuses pourront apparaître. Les malaises pourront varier selon la nature des agents polluants; ainsi, par exemple, des émanations de gazs carboniques pourront provoquer la somnolence.

Les principaux symptômes du syndrome des édifices hermétiques:

irritations des yeux, nez, gorge
irritations de la peau: rougeurs, peau sèche, brûlure
sensation de grippe
fatigue
nausées
étourdissements
maux de tête
difficultés de concentration, perte de mémoire
changements dans la perception d'odeurs et de goût
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MessageSujet: SUITE SFC   SFC hypothèse EmptyJeu 17 Nov - 1:01

Diagnostic et traitements
Pour les médecins, les symptômes ne sont pas faciles à interpréter. Les analyses de sang sont souvent normales. D'ailleurs, poser un tel diagnostic était impossible il y a quelques années encore alors que le syndrome était inconnu. Ce n'est qu'à force d'observations, de mises en commun avec les collègues de travail, d'analyses de l'air et des équipements qu'il est possible de lier les malaises à une cause d'origine environnementale et d'en arriver à un diagnostic du syndrome des édifices hermétiques.

Les personnes atteintes seront traitées de manière à soulager les malaises ressentis. Les problèmes peuvent aller de symptômes isolés à des maladies causées par des micro-organismes (pneumonite hypersensible, maladie du légionnaire, maladies causées par des moisissures, etc). Pour enrayer le syndrome, il faudra découvrir la source de la pollution ou de la contamination et l'éliminer.

Renseignements utiles
Des tests disponibles

Des entreprises spécialisées procèdent à des analyses en laboratoire d'échantillons de l'air de votre demeure ou entreprise. Dans un rapport, elles détailleront les concentrations qui dépassent les normes autorisées et proposeront des correctifs à apporter pour assainir l'air. Leurs tarifs se situeront entre 300$ et 400$.

Il faut se méfier des entreprises de construction ou de systèmes de ventilation qui vous proposent d'effectuer, à prix dérisoire, de telles analyses. Elles risquent de vouloir vous vendre quelque produit sans nécessairement vous transmettre un résultat fiable !

Des petits appareils, disponibles dans le commerce, permettent de détecter des substances imperceptibles comme la radon ou l'oxyde de carbone.

Des expériences

L'Institut de recherche en santé et sécurité au travail du Québec (IRSST) a mis au point une méthode à l'intention des spécialistes de la construction pour prévenir et contrôler les conditions qui favorisent la prolifération microbienne dans les systèmes de ventilation.

Un architecte américain a utilisé des fibres et des matériaux naturels (bois plein, granit, jute) pour construire en plein Manhattan, l'édifice qui loge un organisme de défense de l'environnement. Il a exclu l'usage de la colle pour les tapis et remplacé le vernis par de la cire d'abeille. Et, pour la ventilation, il a prévu des fenêtres qui s'ouvrent!!!

Les normes de salubrité des édifices

Au Canada

Après le choc pétrolier, la norme est passée de 7,5 à 12 litres d'air frais par seconde par occupant à 2,5 litres. Elle n'a jamais été réajustée depuis.

Au Québec

La norme est de 2,4 litres et la récession de 1981 n'a aidé en rien: le gouvernement ayant alors obligé les propriétaires d'édifices à fermer leurs systèmes de ventilation les soirs et les fins de semaine.

Aux États-Unis

Aujourd'hui, les Américains sont revenus à une norme de 10 litres par personne, par seconde. Cette norme était passée de 15 litres à 2.5 litres en 1973.

En Norvège

La Norvège établit son taux à 14 litres par seconde, par personne.

Autre réglementation

La Suède et la Californie interdisent le recyclage de l'air dans les nouveaux édifices pendant l'année qui suit leur ouverture car les matériaux neufs dégagent de nombreux gazs toxiques.

Proposition pour réclamer une norme québécoise

Les normes varient d'un pays à l'autre. Le Regroupement pour le droit à une qualité de l'air au travail qui respecte notre santé (mouvement coordonné par le CLSC Centre-ville (des Faubourgs), de Montréal) propose que la norme québécoise soit élevée à 20 litres d'air frais par seconde par personne ou 2 litres par seconde, par mètre carré, lorsque le bâtiment est occupé et de 0,7 litre/seconde/m2 lorsque le bâtiment n'est pas occupé.

Des documents utiles

La Société canadienne d'hypothèque et de logement met à votre disposition plusieurs documents sur le sujet. Pour information: Tél: 1 800 463-SCHL (numéro sans frais d'interurbain).

Des plantes à la rescousse

Plusieurs plantes peuvent purifier l'air de vos habitations. Selon une étude réalisée par la NASA (Agence spaciale américaine), il suffit de placer une plante par 9m2 de surface habitable, soit une ou deux par pièce, pour éliminer bon nombre des contaminants qu'on trouve habituellement dans une maison. Le conseil vaut pour toutes les pièces à l'exception des chambres à coucher.

Les plantes à choisir Les polluants absorbés
Aloe vera (aloès) 90% du formaldéyde


Chlorophytum (plante-araignée) 86% du formaldéhyde
96% du monoxyde de carbone


Dracaena marginata (dracéna) 79% du benzène
60% du formaldéhyde
13% du trichloréthylène


Ficus benjamina 47% du formaldéhyde


Hedera helix (lierre) 90% du benzène
11% du trichloréthylène


Epipremnum aureum 75% du monoxyde de carbone
73% du benzène


Sansevieria (sasevière) 53% du banzène
13% du trichloréthyl


Spathiphyllum 80% du banzène
50% du formaldéhyde
50% du trichloréthylène



Des précautions à prendre pour garder une maison saine
Deux mots magiques définissent la prévention: élimination et ventilation

Décormag, De l'air... sain!, Daniel Meilleur, février 1996.

Ne pas conserver de produits polluants

Cesser de fumer.
Se débarrasser des produits et des matériaux dégageant une trop forte odeur, bonne ou mauvaise. Rechercher des matériaux naturels, durs et à base d'eau plutôt que de solvants chimiques. Choisir des produits domestiques et de soins corporels non toxiques, ni parfumés.
Ne jamais entreposer de combustible dans la maison.
Ne jamais conserver longtemps les solvants (térébenthine, décapant, etc.) dans un logement et s'assurer que les contenants sont bien fermés.
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MessageSujet: SFC SUITE ET FIN   SFC hypothèse EmptyJeu 17 Nov - 1:06




Le syndrome de fatigue chronique
Selon le Dr Denis Phaneuf, microbiologiste à l'Hôtel-Dieu de Montréal, un des rares spécialistes de cette maladie, «une des caractéristiques du syndrome de fatigue chronique serait d'apparaître par vague, dans différents lieux du monde»(4).

La maladie n'est pas nouvelle. On trouve des descriptions médicales qui s'y apparentent depuis 1750. Plus récemment, les symptômes ont été décrits sous divers noms: virus «Epstein Barr». En Californie, le syndrome a été baptisé «Yuppie flu» et maladie du Lac Taho. Il est aussi connu sous le nom de maladie d'Islande... En France, on le désigne sous son nom médical: encéphalomyélite-myalgique.

Définition
Le syndrome de la fatigue chronique (SFC), défini en 1988 par le Centre de contrôle des maladies virales (Center for desease control, Atlanta, USA), se caractérise par la présence d'une extrême fatigue (asthénie) qui ne peut être attribuée à aucun autre problème médical ou psychiatrique et qui persiste pendant au moins six mois consécutifs. Cette fatigue doit être accompagnée par au moins quatre des symptômes les plus courants.

Les causes
Certaines hypothèses associent le syndrome de fatigue chronique à une manifestation du syndrome des édifices hermétiques. Les preuves ne sont pas satisfaisantes pour confirmer cette façon de voir; la ou les causes du SFC demeurent inconnues. Par contre, ce que la recherche a permis d'identifier, c'est, chez les sujets atteints, un certain nombre d'anomalies au niveau du système immunitaire et de l'aspect des fibres musculaires.

Anomalie du système immunitaire

Une anomalie génétique du système immunitaire associée à une réaction anormale à un virus en particulier, tels sont les facteurs qui pourraient être responsables de l'apparition de la maladie.

Virus

Parmi les virus incriminés, on retrouve entre autres, le virus d'Epstein Barr, responsable de la mononucléose, des antérovirus qui se développent dans les intestins, des virus de l'herpès, Exclamation Idea un virus apparenté à celui de la polyo Exclamation confused . Une hypothèse plausible veut que ces virus soient déjà présents dans l'organisme et soient réactivés pas la maladie. Mais on ne peut affirmer avec certitude qu'ils en soient l'élément déclencheur.

Stress

Les virus n'agiraient pas non plus comme seuls facteurs déclenchants. Nombre de victimes du SFC ont en commun la particularité d'avoir connu un stress d'ordre physique ou moral dans leur passé récent.

Les personnes atteintes
On estime qu'environ 5 000 personnes, au Québec, seraient victimes de cette maladie. Le SFC touche des personnes de tout âge, race et sexe. 65 à 75% d'entre elles présentent des antécédents familiaux d'allergies, d'asthme ou d'exzéma sévère.

Cependant, le SFC frapperait deux fois plus de femmes que d'hommes, entre 25 à 45 ans. C'est d'ailleurs dans ces tranches d'âge que la maladie est la plus fréquente. Elle affecterait surtout les femmes très actives, dans la trentaine ou au début de la quarantaine. On remarque qu'elle se rencontre moins souvent chez les personnes à bas revenus et chez les minorités.

La fatigue: un problème usuel

Dans la population américaine, 24% des individus souffriraient de fatigue pouvant durer jusqu'à deux semaines. Ils ne souffrent pas pour autant du syndrome de la fatigue chronique.

Les symptômes
Des recherches probantes concluent que le SFC serait l'inverse du sida. Tandis que dans le cas du sida, le système immunitaire s'affaisse, dans celui du SFC, il se survolte 24 heures sur 24. Il semble se produire alors un dysfonctionnement de certains éléments qui jouent un rôle important dans le fonctionnement normal d'un être humain (en particulier les neurotransmetteurs et les hormones) et une surproduction d'éléments chimiques toxiques qui finissent par attaquer les principaux organes internes: système digestif, foie, vésicule, coeur, poumons, muscles... Tout cela constitue une constante agression contre laquelle l'organisme réagit sans cesse, causant un épuisement complet : la fatigue chronique.

La fatigue extrême rend la personne atteinte incapable de fonctionner normalement. Les symptômes éprouvés font penser à une mononucléose persistante. Les malaises fluctuent, les malades passent par des phases de rémission pendant lesquelles elles ne semblent pas malades, puis, c'est la rechute. Les symptômes ont tendance à croître et à décroître, ils peuvent durer des mois, voir même des années et sont très affaiblissants.

Les caractéristiques du syndrome de fatigue chronique

On a répertorié plus d'une trentaine de caractéristiques de cette maladie. Au moins quatre de ces caractéristiques doivent être présentes pour conclure à la présence du syndrome. Les plus courantes présentées par ordre de fréquence d'identification par les personnes atteintes sont:

- fatigue 100%
- maux de tête 83%
- dépression 78%
- trouble de sommeil 73%
- trous de mémoire 65%
- trouble de concentration 65%
- maux de gorge 63%
- douleurs musculaires 60%
- ganglions enflés 55%
- douleurs aux jointures 45%
- perte de poids 22%
- éruption cutanée 10%

Des symptômes supplémentaires peuvent être présents:

- problèmes visuels: voir embrouillé, intolérance à la lumière, mal aux yeux;
- problèmes psychologiques comme anxiété, attaque de panique;
- d'autres symptômes tels frissons, sueurs la nuit, souffle court, étourdissement, déséquilibre, problèmes menstruels, douleurs à la poitrine, augmentation des allergies, sensibilité aux odeurs et aux produits chimiques.

Diagnostic et traitements
Il n'existe pas de tests validés par des études scientifiques qui permettent un diagnostic certain du syndrome. Il sera posé le plus souvent après de nombreuses consultations et de longs mois de souffrance pour les malades.

Les traitements

Des traitements combinés pourront soulager ou atténuer les malaises ressentis et apporter une amélioration de l'ordre de 25 à 30% et, exceptionnellement, jusqu'à 50% par exemple en ayant recours à certains médicaments (anti-épileptiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs) administrés à faible dose.

Un programme adapté et progressif d'exercices, particulièrement de marche, pourra être bénéfique. Malheureusement, un tel programme, s'il est trop agressif, pourra facilement aggraver la fatigue. Il devra par conséquent être entrepris avec précaution et sous surveillance. Ce sont 85% des personnes atteintes qui redeviendront fonctionnelles à nouveau dans un laps de temps pouvant varier de trois à quatre ans.
C onseils des thérapeutes

La naturophatie favorisera un changement complet d'habitudes alimentaires et de mode de vie de manière à améliorer l'état du système immunitaire. L'acupuncture pourra aussi être mise à contribution pour soulager la douleur.

La relaxation par divers moyens sera favorisée. L'aromathérapie (utilisation d'huiles essentielles aux propriétés apaisantes comme la lavande), l'hydrothérapie (recours aux bains, saunas), phytothérapie (absorption de toniques et relaxants doux pour favoriser la détente). L'homéopathie a parfois apporté un grand soulagement aux malades même s'il n'existe pas de remède homéopathique spécifique pour le SFC.
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